Tout dépend des besoins et des objectifs individuels. Le but est de couvrir vos besoins totaux en protéines sur la journée. La prise de protéines végétales peut donc être occasionnelle ou quotidienne selon votre profil. Un sportif cherchant à prendre de la masse musculaire aura par exemple besoin d’en prendre tous les jours pour atteindre son quota plus important.
Oui. Les EAA sont beaucoup plus digestes et rapidement biodisponibles que les protéines végétales et sont donc destinés à être pris pendant les entraînements. La créatine joue sur une filière différente, permettant d’augmenter l’énergie lors d’efforts courts et intenses, et donc in fine d’améliorer les gains de force et de masse musculaire. La Protéines Végétale vous assure un bon apport de protéines tout au long de la journée, notamment via des collations, pour assurer une bonne croissance musculaire.
Avant de devenir un argument marketing, l’indice chimique donne une indication sur l’équilibre d’une protéine ou d’une association de protéines. Les protéines sont composées des fameux acides aminés. Il en existe 20 qui sont apportés par l’alimentation, dont 8 sont dits essentiels car notre organisme ne sait pas les fabriquer. C’est l’acide aminé minoritaire qui détermine l’indice chimique d’une protéine. Si ce dernier est supérieur à 100, cela signifie qu’il n’est plus “limitant”, c’est à dire que même l’acide aminé le moins présent, l’est dans une quantité suffisante et fonctionnel pour l’organisme. Le seuil de 100 est fixé en fonction d’une protéine de référence.
Pour rappel, cet indice ne doit pas servir de base pour une course à l'échalote : s’il est supérieur à 100, alors la protéine propose l’ensemble des acides aminés. Au-delà de 100, cela n’a plus vraiment de sens de comparer l’indice chimique pour conclure à la qualité de l’équilibre d’une protéine.
Oui. Son aminogramme optimisé permet de garantir un équilibre en acides aminés essentiels (10%, soit 4g de BCAA par portion), une bonne digestibilité et de répondre à la sollicitation musculaire importante tel que dans un sport de force.
Tout à fait, notamment si vous êtes dans une démarche de réduire votre consommation de protéines animales. N’hésitez pas à consulter nos équipes, à vous référer à l’onglet conseils d’utilisation et à demander notre livre de recettes dédié !
Notre Protéine Végétale est une préparation pour boisson en poudre à base de différentes protéines végétales. Diluer 25 30g (une portion = 2 scoops) de poudre dans 200ml d'eau, de jus végétal, de lait d’amande. Secouer jusqu'à dissolution complète. Notre Protéine Végétale peut aussi s’intégrer dans différentes préparations (lien livre recette) du quotidien.
La whey (protéine de lait) et la caséine sont des protéines issues du lait de vache. Elles sont équilibrées en acides aminés et peuvent donc être utilisées comme source unique de protéines. Une protéine de lait présente donc d’office un indice chimique supérieur à 100 (l’indice chimique reflétant l’équilibre de la protéine).
Prises isolément, les sources de protéines végétales ne présentent jamais l’ensemble des 20 acides aminés. Notre mix associe donc 3 sources de protéines végétales (protéines de pois, de riz, de levures de bière) afin de couvrir l’ensemble du spectre de ces acides aminés (dont les 9 essentiels). Il atteint ainsi un équilibre optimal et un indice chimique proche de 100.
Un mélange de notre mix avec d’autres sources protéiques n’est pas nécessaire puisqu’il a été conçu pour être équilibré et apporter un aminogramme optimisé, avec 10% 13,6% de BCAA.
Notre Protéine Végétale peut être compatible avec la prise d’autres produits de nutrition sportive : BCAA, créatine….
Bien entendu, les sportifs peuvent également accompagner les protéines d’autres nutraceutiques : multi, spiruline ou encore probiotiques.
Non, si vous n’avez pas de prédispositions aux problèmes rénaux. La relation entre consommation de protéines et problèmes rénaux a émergé il y a plus de 10 ans avec l’apparition des régimes hyperprotéiques (jusqu’à plus de 40% des besoins caloriques apportés par des protéines versus 12-15% dans un régime classique). Des études ont révélé que chez les personnes souffrant de problèmes rénaux, la consommation excessive de protéines a un effet néfaste sur la santé rénale. De manière générale, un apport excessif en protéines sur une période prolongée entraîne une augmentation de la production de déchets organiques (urée, acide urique, créatinine) éliminés dans les urines par filtration rénale. Des reins en bonne santé peuvent exercer leur fonction physiologique de filtration durablement.
Ainsi, en cas de doute, nous vous conseillons de réaliser une analyse d’urines ou de solliciter l’avis de votre médecin avant toute supplémentation en protéines, et le cas échéant, de ne pas dépasser la dose journalière recommandée.
En revanche, chez les personnes ne présentant pas de prédispositions de maladie rénale et qui souhaitent se supplémenter en protéines (i.e. apports journaliers supérieurs aux recommandation), dans l’optique d’une prise de masse par exemple, des apports additionnels en protéines ne présentent pas de risque.
Pour résumer : les protéines végétales sont équivalentes aux protéines alimentaires normales, le plus important étant de respecter les apports protéiques quotidiens et de les adapter selon le niveau d’activité physique (https://www.cerin.org/actualites/besoin-en-proteines-des-sportifs-aspects-quantitatif-et-qualitatif/).
La question de l’acidification de l’organisme revient souvent quand on compare les protéines animales et végétales. Et les plus téméraires iront même jusqu’à regarder l’indice PRAL (“Potential Renal Acid Load“ : indice permettant d’estimer le potentiel acidifiant ou basifiant d’un aliment) de leurs aliments. Or, même s’il est tentant de considérer les aliments un à un comme une addition d’indices PRAL pour chercher à équilibrer chaque unité potentielle d’acide par une base, nous vous le déconseillons fortement. Vous souhaitez veiller à maintenir un bon équilibre acido-basique? Écoutez les conseils de votre grand-mère : continuez à manger de la viande modérément, doublez ou triplez les fruits et légumes et diminuez d’autant les céréales.
La connexion protéines et acidité vient de la présence d’acides aminés soufrés qui seraient plutôt acidifiants que leurs compères non-soufrés (entre autres). Or, en effet, notre Protéine Végétale en contient puisque nous avons optimisé son aminogramme. Mais tant que ce produit remplace une partie des autres protéines que vous consommez, il reste équivalent en termes d’acidité.
Ah et vous voulez un scoop? Dans la période paléolithique, les humains mangeaient en moyenne 3,5 fois plus de viande que l’homme moderne, et d’après les chercheurs leur sang était moins acide… Mais comment faisaient-ils? Vous le savez déjà : ils écoutaient leur grand-mère !
Pour assimiler toujours plus d’acides aminés, il est tentant d'utiliser des hydrolysats de protéines (on trouve fréquemment des hydrolysats de whey ou de caséine sur le marché). L’hydrolyse d’une protéine consiste à la traiter par action thermique et chimique pour la dénaturer, ou la “casser”. On obtient alors un mélange contenant des protéines, des peptides et des acides aminés. L’avantage de cette technique est de “toujours plus” faciliter l’assimilation et donc l’utilisation des acides aminés par l’organisme, ce qui est notamment recherché par les bodybuilder. On peut imaginer les hydrolysats comme un entre-deux, avec d’un côté des protéines natives et complètes et de l'autre des acides aminés purs, de type BCAA (3 acides aminés branchés) ou EAA (9 acides aminés essentiels).
Notre démarche consiste à proposer un mix harmonieux de protéines végétales, qui optimise l’assimilation et la digestion grâce à l’utilisation de 3 sources de protéines et de fibres, et nous avons donc fait le choix d’opter pour des protéines natives, c’est à dire non-hydrolysées.
En théorie, la digestibilité d’une protéine pourrait être exprimée avec le PDCAAS, indice fondé sur une mesure physiologique et pour une source protéique donnée (analyse de la digestibilité fécale pondérée par l’aminogramme).
Il ne fait donc aucun sens d’exprimer le PDCAAS sur un produit fini (car la digestibilité du produit fini n’est pas équivalente à la somme de la digestibilité de chaque protéine) à part si la mesure de digestibilité fécale à bien été réalisée sur le mix.
Pas de fausses promesses chez Nutri&Co, nous ne donnons que l’indice chimique. Le fait d’équilibrer l’aminogramme avec l’utilisation de 3 sources protéiques améliore simplement la digestibilité. Si vous voyez des mix protéiques affichant un PDCAAS précis, nous vous recommandons de demander si les analyses ont bien été réalisées, ou bien si le PDCAAS affiché n’est pas plutôt celui d’une des protéines seules utilisées dans le mix...
Un peu des deux ! Les ingrédients riz et pois peuvent être qualifiés d’isolats (environ 80% de protéines), car ils affichent une très haute concentration en protéines. Les ingrédients chia et graines de courge sont moins concentrés en protéines (respectivement 40% et 60%) et sont plutôt qualifiés de "poudres de protéines".