• ANDROÏDE

    Une surcharge pondérale est dite androïde lorsqu’elle intéresse surtout le pourtour abdominal.

  • ACIDE ASCORBIQUE

    Il s’agit du nom biochimique de la vitamine C. Il a des propriétés antioxydantes. On le retrouve dans beaucoup de nos aliments comme les agrumes, les légumes,... Le mot ascorbique vient du mot “scorbut”, une maladie due à une carence en vitamine C.

  • ACIDE GRAS MONOINSATURÉ

    Il s’agit d’acide gras dont la structure moléculaire ne comporte qu’une seule insaturation, c’est-à-dire une seule double liaison. La source la plus importante d’acide gras monoinsaturés est l’huile d’olive. Cet AGMI est plutôt bénéfique à la santé.

  • ACIDE GRAS SATURÉ

    Il s’agit d’acide gras dont la structure moléculaire ne comporte que des liaisons dites simples (sans aucune double liaison ou insaturation). Les acides gras saturés sont les composants des graisses d’origine animale (viandes et laitages). Bien qu’indispensables, ils doivent être consommés en quantité modérée sous peine de faire monter le taux de cholestérol plasmatique et d’accélérer le risque cardiovasculaire.

  • ACIDE LACTIQUE OU LACTATE

    Il s’agit d’un dérivé métabolique issu de la combustion du glucose ou du glycogène lors d’un effort intense en anaérobie lactique. Il est un facteur limitant de la performance. Dans les heures qui suivent l’effort, il est recyclé en glucose ou glycogène.

  • ADDICTION

    Il s’agit d’un état de dépendance à un toxique ou à une conduite anormale (alcool, drogue, jeu, sexe, internet…) Le sucre ou le chocolat peuvent constituer une addiction. Le manque de sérotonine favorise les tendances addictives.

  • ADN

    Il s’agit de la molécule à l’origine de nos chromosomes et de notre génome (nos gènes) contenant toutes nos informations génétiques. L’ADN renferme, dans le noyau de chaque cellule, des millions de milliards d’informations, et porte notre hérédité. Le stress oxydatif a tendance à attaquer l’ADN et à engendrer des mutations génétiques qui peuvent donner lieu au développement de maladies comme le cancer.

  • ANABOLISME

    Il s’agit de la construction musculaire (synthèse de muscle). Le corps renouvelle en permanence sa masse maigre, notamment ses fibres musculaires. Les hormones comme les stéroïdes anabolisants, la testostérone, l’hormone de croissance et l’insuline ont des propriétés anabolisantes.

  • ANTIOXYDANT

    Un composé antioxydant permet la défense d'un organisme cellulaire contre l'oxydation qui, lorsqu'elle est excessive, devient délétère. Notre corps produit ses propres défenses antioxydantes mais l’alimentation renforce notre ligne de défense grâce à ses apports en composés antioxydants comme les vitamines C, E, le bêta-carotène, les polyphénols... Les végétaux représentent une source de choix en antioxydants.

  • AR OU APPORTS RECOMMANDÉS

    Il s’agit de repères nutritionnels, différents des VRN, fixés par l’ANSES, autorité de santé nationale et réglementaire dans l’hexagone. Lorsque cette réglementation est plus stricte, elle prend le dessus sur les VNR européennes (ex : magnésium).

  • ABSORPTION

    L'absorption, au niveau intestinal, désigne le passage de composés à travers les cellules de la paroi de l'intestin. C’est parce que les acides aminés, les acides gras, les petits sucres, les vitamines, les minéraux... sont absorbés qu’ils peuvent être diffusés dans l'organisme.

  • ACIDE GRAS

    Il s’agit des composants des lipides. On distingue 4 grandes catégories d’acides gras : les acides gras dits saturés, les acides gras insaturés et les acides gras trans. On les trouve essentiellement dans notre alimentation d’origine naturelle (végétale, animale) ou industrielle.

  • ACIDE GRAS POLYINSATURÉ

    Il s’agit d’acides gras dont la structure moléculaire comporte plusieurs insaturations, c’est-à-dire plusieurs doubles liaisons. Il en existe plusieurs types dans l’alimentation dont les AGPI dits à courte chaîne d’origine végétale et que l’on trouve dans certaines huiles comme l’huile de colza ou de noix, et les AGPI longue chaîne comme les omégas-3 de poisson type EPA et DHA, bénéfiques en termes de prévention et de santé.

  • ACIDE GRAS TRANS

    Un acide gras trans se distingue d’un acide gras insaturé par le positionnement de sa double liaison. Les acides gras trans sont des AG insaturés dont au moins une liaison est en “position trans”, contrairement aux AG insaturés dont la double liaison est en “position cis”.

  • ACTIF

    Un actif, principe actif ou ingrédient actif, désigne un ingrédient qui entre dans la composition d'un médicament, d'un complément alimentaire ou d'un cosmétique, et qui possède un effet physiologique, thérapeutique ou préventif. 

  • ADIPOCYTE

    Il s’agit des cellules capables de stocker les graisses (triglycérides) et de les mettre en réserve. L’insuline facilite ce stockage à partir notamment du glucose circulant. Un adipocyte peut grossir jusqu’à soixante fois sa taille. Le corps a des capacités de stockage presque infinies car lorsque les adipocytes ont atteint leur capacité maximale de stockage, il peut fabriquer de nouveaux adipocytes à partir de cellules appelées pré-adipocytes (surtout dans la petite enfance et à l’adolescence).

  • AMINOGRAMME

    Il s’agit de la composition d’une protéine en acides aminés. La qualité de l’aminogramme confère à la protéine sa qualité nutritionnelle. Un aminogramme est dit complet lorsqu’il couvre les 9 acides aminés essentiels que ne peut pas produire l’organisme.

  • ANC – AQR – AJR

    APPORTS NUTRITIONNELS CONSEILLÉS. APPORTS QUOTIDIENS RECOMMANDÉS. APPORTS JOURNALIERS RECOMMANDÉS.

    Il s’agit de repères nutritionnels élaborés par l’ANSES qui visent à représenter les apports couvrant les besoins physiologiques de 97,5 % des sous-populations étudiées, celles-ci ayant des besoins variant selon l'âge, le sexe et l'activité. Ces repères indiquent les apports minimum pour éviter les carences ou les déficits. A ne pas confondre avec les apports optimaux pour être en parfaite santé, souvent supérieurs aux ANC.

  • APOPTOSE

    Il s’agit de la mort cellulaire. Lorsqu’elle devient trop vieille, ou qu’il y a eu des mutations génétiques suite au stress oxydatif sur sa molécule d’ADN, la cellule doit se suicider. Elle déclenche sa propre apoptose, sa propre mort.

  • BIODISPONIBILITÉ

    Il s’agit de la capacité d’un micronutriment à être absorbé par l’organisme. Pour être absorbé, un micronutriment doit franchir la barrière intestinale naturellement sélective. Seule une certaine partie de ce qu’il y a dans notre assiette est réellement absorbée par la muqueuse intestinale. Il en va de même pour un complément nutritionnel. Ainsi, suivant le sel du nutriment utilisé ou son origine, le taux d’absorption peut grandement varier. Par exemple, pour certains sels de calcium ou de magnésium, le taux d’absorption peut varier de 20 à 70%. La biodisponibilité est donc un critère fondamental dans le choix d’un ingrédient en termes d’efficacité.

  • BIOACTIF

    Un composé est caractérisé de bioactif s'il a la capacité d'agir, mais surtout s'il est reconnu par sa cible biologique. C'est pourquoi, la sélection d’un ingrédient doit s'appuyer sur des données montrant sa présence au niveau de son site d’action après ingestion.

  • BIO-IDENTIQUE OU BIOSIMILAIRE

    Se dit d’un composant qui a la même structure que son composant équivalent trouvé dans la nature. On parle notamment de vitamines bio-identiques : des vitamines d’origine synthétique qui identiques structurellement aux vitamines présentes dans la nature. La bio-identité confère au composant synthétique la même efficacité dans l'organisme que celle du composant naturel.

  • BISGLYCINATE

    Il s’agit d’un type de sel de micronutriment qui associe le nutriment d’intérêt à 2 molécules d’acide aminé glycine (acide aminé non essentiel). Exemple : le magnésium bisglycinate associe l’élément magnésium à 2 molécules de glycine. 

  • CARNITINE

    Il s’agit d’un acide aminé qui aide au transport des lipides au sein de la cellule pour fournir de l’énergie à l’organisme. En participant au catabolisme (dégradation) des lipides, elle aiderait à perdre de la masse grasse et à accélérer la récupération post effort.

  • COENZYME Q10

    Également appelée ubiquinone, cette molécule naturelle de notre organisme possède un pouvoir antioxydant majeur. Elle intervient dans de nombreuses réactions comme la production d’énergie ou l'activité des membranes cellulaires. Avec l’âge, sa production diminue et abaisse le niveau de défenses de notre organisme contre les dommages oxydatifs.

  • CAFÉINE

    il s’agit de la molécule active d’intérêt du café. Stimulante, elle est idéale pour son effet booster d’énergie rapide en stimulant le système nerveux. Elle est également intéressante pour ses propriétés brûle-graisse en favorisant le déstockage des triglycérides piégés dans les adipocytes.

  • CELLULE-NOYAU

    Tous les êtres vivants sont constitués de cellules. La cellule est une entité microscopique formée d’une membrane, d’un noyau contenant le matériel génétique (les chromosomes) et d’autres composants. Le corps humain contient 700 millions de milliards de cellules et doit renouveler chaque jour 200 milliards de cellules pour restaurer ses structures naturellement endommagées. Il existe une grande variété de types cellulaires (cellule intestinale, cellule hépatique, cellule cutanée...). Chaque type de cellule possède un rôle précis et spécifique dans l’organisme. 

  • CHROME

    Il s’agit d’un micronutriment,  ou oligoélément essentiel, impliqué dans le métabolisme des glucides et des lipides. En améliorant l’action de l’insuline, il aide à réguler le taux de sucre dans le sang et à diminuer l’insulino-résistance, principal agent responsable de la prise de poids. 

  • COMPLÉMENTATION

    Parce que notre alimentation est souvent déficitaire en certains micronutriments et ne peut couvrir 100% de nos besoins chaque jour, recourir à une supplémentation via des compléments alimentaires permet d’aider au maintien de nos besoins nutritionnels. Cette complémentation respecte en général les ANC/ AQR / AJR.

  • CPK ou Créatine Phosphokinase

    Il s’agit d’une enzyme. Dosée dans le plasma sanguin, elle témoigne de la destruction de la masse maigre, et notamment de celle du muscle. L'entraînement intensif et certains médicaments pour le cholestérol favorisent une augmentation du taux de CPK dans le sang.

  • CYCLODEXTRINE OU LES CYCLODEXTRINES

    Il s’agit d’une grande famille de macromolécules composées d’unités de glucose. Les cyclodextrines permettent de solubiliser dans l’eau des composés hydrophobes (qui n’aiment pas l’eau). Elles sont utilisées en cosmétique, en pharmaceutique ou encore pour la dépollution de l’air et en agroalimentaire. L’enjeu de leur usage en agroalimentaire n’est pas leur toxicité (elles sont sûres pour la santé)mais plutôt leur pureté. En effet, leur fabrication peut nécessiter l’usage de solvants ou autres produits potentiellement nocifs pour la santé. 

  • CLA ou Acide Linoléique Conjugué

    Il s’agit d’un acide gras essentiel que l’on trouve dans notre alimentation, notamment dans la viande et les produits laitiers. Le CLA est intéressant pour sa capacité à diminuer la masse grasse et augmenter la masse maigre. 

  • CACHEXIE

    Il s’agit d’un état de grand affaiblissement de l'organisme (perte de poids, fatigue, atrophie musculaire) lié à une dénutrition importante. La cachexie peut devenir irréversible si une solution nutritionnelle n’est pas mise en œuvre. Elle est observée dans plusieurs maladies comme l’anorexie mentale, le cancer, les insuffisances cardiaque, hépatique, rénale, la maladie d’Alzheimer…

  • CARENCE

    Il s’agit d’un état nutritionnel pathologique lié à un manque d’apport d’au moins un micronutriment, et engendrant un risque de pathologie directement ou indirectement lié à cette carence. Exemples : la spasmophilie par carence en magnésium, ou le risque accru de cancer par carence en antioxydants.

  • CHOLESTÉROL

    Le cholestérol est un corps gras fabriqué par notre organisme au niveau de notre foie, et il est également présent dans notre alimentation. Précurseur de nombreuses hormones, il est indispensable à notre santé. En excès, il peut devenir un danger pour notre santé en se déposant sur les parois de nos artères et en étant à l’origine de la maladie athéromateuse (athéromatose). On lui distingue plusieurs fractions, dont le LDL qui est la fraction athéromateuse (qui engorge nos artères), et le HDL qui, à l’inverse, a tendance à “nettoyer” les artères en favorisant son acheminement jusqu’au foie chargé de l’éliminer. 

  • CHRONONUTRITION

    Il s’agit d’un modèle d’alimentation adapté à notre horloge biologique. Les prises d’aliments respectent les sécrétions hormonales et enzymatiques du corps. La notion d’horaire est ainsi très importante et peu d’écarts sont permis. Enfin, les portions alimentaires sont déterminées selon la taille et le type de silhouette (morphotype).

  • COMPULSION

    Il s’agit d’envies irrépressibles pour une substance (aliment, drogue, alcool…). Parfois difficiles à gérer, notamment la nuit, les compulsions alimentaires favorisent la prise de poids. Les Anglo-saxons parlent de « craving ».

  • CYCLE DE KREBS

    Il s’agit d’un ensemble de réactions participant au métabolisme des glucides, lipides, protéines. Ces réactions enzymatiques ont lieu dans la cellule, plus précisément au niveau de la mitochondrie (sorte de poumon de la cellule), et assurent la production d'énergie de notre organisme sous la forme d’ATP. Les réactions de ce cycle sont majoritairement des réactions d'oxydo-réduction.

  • DÉFICIT

    Il s’agit d’un apport alimentaire insuffisant en au moins un micronutriment. Un déficit nutritionnel engendre un état de fragilisation de l’organisme et de fatigue. S’il est trop important, il peut générer un état plus grave de carence nutritionnelle qui peut conduire à des maladies.

  • DÉTOXICATION OU DÉTOXIFICATION

    Il s’agit du processus naturel d’élimination par le foie des substances toxiques qu’accumule notre corps (métaux lourds, polluants, pesticides) que l’on nomme “xénobiotiques”.

  • DIABÈTE

    Il s’agit d’un état pathologique traduisant une atteinte du pancréas. On distingue deux types de diabète différents : 

    • le diabète 1 :qui correspond à la destruction du pancréas qui touche les personnes jeunes et nécessite un traitement par insuline, 
    • et le diabète 2 : non insulinodépendant, ce diabète est dit gras car il affecte les patients atteints d’obésité abdominale. On parle de diabète dès lors que la glycémie (taux de sucre dans le sang) dépasse 1.26g par litre.

  • DYSPEPSIE

    La dyspepsie se manifeste par une impression de « mal digérer », des douleurs, voire des sensations de brûlure, au niveau de l'estomac, des ballonnements et une satiété rapide. Ce trouble digestif peut être chronique, faire suite à un problème de santé ou n'avoir aucune cause pathologique : on parle alors de dyspepsie fonctionnelle.

  • DÉSHYDRATATION

    Il s’agit d’un état physiologique qui correspond à un déficit du corps en eau et sels minéraux essentiels à son bon fonctionnement. Cet état est favorisé par des apports hydriques trop faibles ou encore par une exposition dans un environnement sec et chaud. La déshydratation s’accentue chez les personnes âgées et chez les sportifs. Une déshydratation de 2% du poids de corps entraînerait une perte de 10% de nos performances sportives. Une déshydratation de 4% de poids de corps entraîne une baisse de la performance de 20%... et au-delà de 5%, elle peut entraîner la mort par arrêt cardiaque.

  • DHA OU Acide Docosahexaénoïque

    Il s’agit d’un oméga-3 à longue chaîne présent dans la membrane de nos cellules, indispensable à la bonne santé notamment au niveau cardiovasculaire et cérébral. Dans notre organisme, le DHA est produit à partir de l’EPA, autre oméga-3. Dans la nature, on le trouve dans les poissons gras, les crustacés et micro-algues. 

  • DIURÉTIQUE

    Se dit d’une substance qui accélère l’élimination par l’action des reins. Les diurétiques éliminent l’eau en excès du corps, augmentent la production d’urine et aident à abaisser l’hypertension. 

  • ÉCOSYSTÈME INTESTINAL

    Il s’agit de l’ensemble composé de notre flore intestinale, de notre muqueuse intestinale et des cellules de notre système immunitaire qui y sont présentes. L’équilibre de cet écosystème est indispensable à la bonne assimilation des nutriments et participe ainsi à notre immunité.

  • ÉMONCTOIRES

    Il s’agit, en anatomie, des organes ou d'une partie d'organes capables d’éliminer les "déchets" de notre organisme. Notre corps possède un système d'organes capables d'éliminer les substances indésirables qui s’y accumulent (pesticides, métaux lourds, pollution…) et ces organes sont dits “émonctoires”. Parmi nos émonctoires, on trouve : les reins pour éliminer l'urine, l’intestin pour éliminer les selles, la peau, les poumons, le foie...

  • EPA OU Acide Eicosapentaénoïque

    Il s’agit d’un oméga-3 à longue chaîne présent dans la membrane de nos cellules, indispensable à la bonne santé notamment au niveau cardiovasculaire et cérébral. Il peut être obtenu à partir d’huile de poissons des mers froides. Dans notre organisme, l’EPA permet la synthèse de DHA, autre oméga-3. Dans la nature, on le trouve dans les poissons gras, les crustacés et micro-algues.

  • ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

    Il s’agit de l’équilibre du pH du corps humain. Aussi appelé “homéostasie du pH”, il correspond à la balance entre le taux d’acidité et le taux d’alcalinité du corps. Cet équilibre est indispensable à la santé de notre organisme. le bon équilibre commence dans notre assiette. Certains aliments sont acidifiants (viandes, laitages, fromages, céréales…) tandis que d’autres sont alcalinisants, ou basifiants, (légumes et fruits). C’est l’équilibre entre les aliments acidifiants et alcalinisants qui assure l’équilibre acido-basique. 

  • EUCARYOTES

    Il s’agit des organismes multicellulaires (animaux, plantes, champignons) caractérisés par leur cellules dotées d’un noyau renfermant le matériel génétique, l'ADN, et séparé du reste des constituants cellulaires.

  • EXTRAIT

    Il s’agit d’un produit obtenu à partir d’une substance (souvent une plante) et d’un procédé d’extraction. L’extrait permet de recueillir parmi toutes les molécules de la fraction utilisée (feuille, fleur, tige, parties aériennes…) les principes actifs ou molécules d’intérêts. Ce procédé utilise des solvants (eau, alcool...) qui capturent de manière sélective la ou les molécules d'intérêt. Le principe d’extraction permet de concentrer les principes actifs. Techniquement, on évoque souvent le ratio de l’extrait. Par exemple, un extrait 4/1 signifie qu'il faut 4 kg de matière sèche (plante sèche) pour avoir 1 kg d’extrait final.

  • ÉDULCORANTS

    Il s’agit d’additifs alimentaires utilisés pour leur goût sucré artificiel. Leur pouvoir sucrant peut s’avérer supérieur à celui du sucre de table (saccharose). Les édulcorants peuvent être d’origine synthétique ou végétale. Quelques exemples : sorbitol, mannitol, saccharine, aspartam, xylitol, sucralose… sont les principaux édulcorants utilisés.

  • ENTÉROCYTES

    Il s’agit des cellules constitutives de la muqueuse intestinale. Elles possèdent deux rôles :

    • d’une part, assurer l’effet barrière de la paroi intestinale en protégeant de l’invasion de composants étrangers à notre organisme.
    • d’autre part, permettre l’assimilation des nutriments.

  • ÉPIGÉNÉTIQUE

    Il s’agit de la science qui s'intéresse aux mécanismes de mutations réversibles et adaptatives de l'expression de nos gènes, sans changement de la séquence des bases de notre ADN. Notre environnement et notre comportement (alimentation, stress, tabagisme, sport..) sont à l’origine de modifications épigénétiques de notre génome comme par exemple l’ajout de groupement méthyl (CH3) sur la séquence ADN inchangée. Ces "mutations" peuvent être réversibles dans le temps, mais également transmissibles.

  • ETUDE CLINIQUE OU ESSAI CLINIQUE

    Il s’agit d’une situation expérimentale qui permet de tester chez l'homme la véracité d'une hypothèse. Dans le domaine de la nutrition, elle a pour objectif d'évaluer, au sein d'une population spécifique, l'effet bénéfique ou néfaste d'un composé ou d'un ensemble nutritionnel. Beaucoup de critères entrent en compte pour définir la validité et la qualité d'une étude clinique : le nombre de sujets, le matériel, la méthode, l'exploitation des résultats... Un essai clinique peut mettre en évidence l’absorption, la distribution, le mode d’action ou d’autres propriétés du composant pour en définir l’efficacité et la sécurité d’emploi.

  • EXCIPIENTS

    Il s’agit de substances sans activité (ni physiologique, ni thérapeutique) nécessaires à la fabrication des compléments alimentaires et médicaments. Elles permettent d’améliorer l’aspect ou le goût, d’assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du produit.

  • FERMENTS LACTIQUES

    Il s’agit des bactéries qui produisent de l’acide lactique par fermentation. Pour ce procédé de fermentation, les bactéries ont besoin de sucres (lactose, fibres solubles…) et ne doivent pas être exposées à l’oxygène. Généralement, les probiotiques sont des ferments lactiques.

  • FLAVONOÏDES

    Il s’agit de métabolites des plantes de la catégorie des polyphénols. Ces derniers sont aujourd'hui inclus dans la définition des prébiotiques, c'est-à-dire, qu'en arrivant jusqu'à notre côlon, ils pourraient servir de nourriture à notre microbiote intestinal. Certains ont d'ailleurs fait leurs preuves, comme nos flavonoïdes présents dans notre Probio2 sous le nom de Microbiomex®.

  • FODMAP

    Il s’agit d’une catégorie de fibres mal absorbées et rapidement fermentées par la flore bactérienne intestinale. L’acronyme FODMAP désigne : F : Fermentable (fermentescibles) - O : Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides (GOS)) - D : Disaccharides - M : Monosaccharides - A : and (et) - P : Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol… et autres composés en “-ol” au pouvoir sucrant). On les trouve dans le lait, certains fruits, les légumineuses… Certaines personnes peuvent être amenées à suivre temporairement/ponctuellement un régime "Low-FODMAP" (= faible en FODMAP) afin de limiter les troubles digestifs/intestinaux récurrents qui en résultent.

  • FRUCTOSE

    Il s’agit d’un sucre, ou glucide, que l’on trouve surtout dans les fruits et le miel. Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du glucose mais son index glycémique est bas (sucre lent). En excès, le fructose favorise le diabète.

  • FIBRES SOLUBLES & FIBRES INSOLUBLES :

    Il s’agit des constituants des membranes cellulaires des fruits et des légumes de notre alimentation. Globalement, les fibres ralentissent l’absorption des glucides (bon pour le diabète), du cholestérol (bon pour les maladies cardiovasculaires) et des sels biliaires (bon pour la prévention du cancer). L’alimentation moderne contient en moyenne la moitié seulement (15 à 20g) de la quantité de fibres optimales à absorber (30 à 40g).

    Les fibres insolubles (lignine, cellulose, hémicellulose) ne sont quasiment pas digérées ni fermentées. En captant l’eau des aliments, elles augmentent le volume du bol alimentaire et stimulent ainsi le transit intestinal par leur action mécanique dans la digestion.

    Les fibres solubles (pectine, ꞵ-glucanes, inuline, les gommes de guar et d’acacia, psyllium, konjac…), quant à elles, sont solubles l’eau, si bien qu’elles augmentent la viscosité des selles et facilite leur passage dans le côlon. Par ailleurs, facilement fermentées ou digérées par le microbiote intestinal, elles nourrissent la flore intestinale et augmentent sa diversité et sa richesse.

  • FLORE INTESTINALE OU MICROBIOTE INTESTINAL

    Il s’agit des microorganismes (bactéries, levures, champignons, virus,...) dits saprophytes (physiologiques) qui colonisent le tube digestif. L’équilibre de la flore intestinale joue un rôle essentiel dans la digestion et l’immunité. Des facteurs comme les antibiotiques, le stress, une mauvaise alimentation peuvent favoriser la dysbiose, le déséquilibre de la flore. La prise de probiotiques et de prébiotiques permet de maintenir/restaurer l’équilibre de la flore intestinale.

  • FRENCH PARADOX

    Il s’agit d’une étude épidémiologique qui met en exergue la relative bonne santé publique des Français en matière de maladies cardiovasculaires malgré la richesse en matières grasses et en vin de la cuisine française. 

  • GALÉNIQUE

    Il s’agit de la forme sous laquelle le produit est présenté. Il peut s'agir d'une gélule, d'un comprimé, d'une capsule molle, d'un sirop, d’ampoules, etc ... La galénique est impliquée dans l’efficacité du produit selon les matières premières, les doses et les lieux d’action dans l’organisme.

  • GLUCOSE

    Il s’agit d’un sucre simple ou monosaccharide. Il est considéré comme le sucre rapide de référence (index glycémique = 100) en étant la principale source d’énergie de notre organisme (cellules et cerveau, gros consommateur). Le corps le stocke sous forme de glycogène dans le foie, les muscles et les adipocytes (cellules graisseuses) mais il circule principalement dans le sang. On mesure sa concentration dans le sang en mesurant la glycémie (par prise de sang). Son taux sanguin est régulé par une hormone, l’insuline. Un excès de glucose peut entraîner une intolérance au glucose, voire du diabète de type 2. Un manque de glucose peut entraîner un état d’hypoglycémie.

  • GLYCÉMIE

    Il s’agit du taux de glucose dans le sang. Ce taux varie suivant les apports alimentaires (il augmente) et les dépenses énergétiques (il baisse). Le taux normal de la glycémie à jeun oscille entre 0.7 g/L et 1 g/L. La glycémie est régulée par des hormones qui agissent sur sa baisse comme l’insuline ou sur son augmentation comme le cortisol. On parle d’hypoglycémie lorsque la glycémie est inférieure à 0.60 g/l. Il peut s’en suivre un état fébrile, ou un état de malaise général et dans les cas extrêmes un coma hypoglycémique.

  • GUARANA

    Il s’agit d’une plante reconnue pour ses vertus stimulantes. Sa principale substance active est la caféine. On lui reconnaît plusieurs bienfaits :  améliorer la vigilance, booster les performances cognitives, lutter contre la fatigue, ou encore favoriser la perte de poids.

  • GASTRO-RÉSISTANT

    Il s’agit du terme désignant la capacité d’un composé à résister à l’acidité de l’estomac (suc gastrique). Par exemple, lors de la prise de probiotiques, l'encapsulation dans une gélule gastro-résistante permet une arrivée en toute sécurité jusqu'au site d’action, l’intestin. Cette propriété assure donc la survie des souches probiotiques et ainsi garantir le meilleur bénéfice.

  • GLUTEN

    Il s’agit d’une protéine présente dans plusieurs céréales dont le blé, l’orge, l’avoine, le seigle, le kamut, l’épeautre… Elle est impliquée dans le phénomène d’intolérance au gluten pouvant conduire à la maladie coeliaque. Le gluten se forme lors de la panification au cours du pétrissage. Il donne du volume et de l’élasticité aux pâtes de boulangerie. Le régime sans gluten est souvent préconisé en cas d'intolérance. Ce régime exclut drastiquement ou partiellement le gluten selon le degré d’intolérance.

  • GLYCOGÈNE

    Il s’agit de la forme de stockage du glucose (plusieurs molécules de glucose assemblées entre elles) dans notre organisme. C’est une réserve énergétique disponible qui fournit à nos cellules leur carburant, l’ATP. Le glycogène est stocké dans le foie (100 g environ), les muscles (300 g environ) et dans nos cellules graisseuses, les adipocytes. Il constitue une forme d’énergie immédiate, notamment lors d’une activité sportive. Lorsque le stock de glycogène des muscles est épuisé, le glycogène est consommé au niveau des graisses. Les capacités de stockage du glycogène sont proportionnelles à la masse musculaire.

  • HAP OU Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques

    Il s'agit de constituants naturels du charbon et du pétrole, ou provenant de la combustion incomplète de matières organiques (tabac, bois, carburants…). Les HAP sont présents dans l'eau, l'air et l'alimentation et sont des composés classés cancérigènes. Parmi la soixantaine de composé, 5 sont utilisés comme indicateurs dans les analyses qualité :  le benzo(a)pyrène, le benzo(b)fluoranthène, le benzo(k)fluoranthène, le benzo(ghi)pérylène et l'indéno(1,2,3-cd)pyrène.

  • HPMC OU Hydroxy-Propyl-Méthyl-Cellulose

    Il s’agit d’un polymère de cellulose végétale (issue du bois). Aujourd'hui, elle représente la majorité des enveloppes de gélules disponibles dans les nutraceutiques ou en pharmacie. Aussi appelée hypromellose, l’HPMC est aussi utilisée comme additif alimentaire sous le code E464. Elle est notamment prisée pour la confection de produits bio pour lesquels aucune alternative végétale certifiée bio n’existe.

  • HYPERTHERMIE

    Il s’agit de la montée de la température corporelle, au-delà des valeurs normales de 36,5°C à 37,5°C. Elle résulte de l’accumulation de chaleur d’origine endogène (formée à l’intérieur de l’organisme) ou exogène, (en provenance de l’extérieur). L’hyperthermie peut dépasser les 40°C, notamment chez le sportif. En temps normal, la production de chaleur (thermogenèse) est régulée au niveau du cerveau par une perte de chaleur (thermolyse). L’hyperthermie est à distinguer de la fièvre qui résulte de l’activation du système immunitaire.

  • HORMONE DE CROISSANCE

    Il s’agit de l’hormone synthétisée pendant la nuit par l’hypophyse et assurant la croissance du corps jusqu’à la fin de la puberté. Après la puberté, elle maintient le capital osseux et musculaire. Le zinc est un précurseur indispensable à sa synthèse.

  • HYDROSOLUBLE

    Il s’agit de la capacité d'une substance à se dissoudre dans l'eau. Par exemple, le sucre se dissout dans l'eau. 

  • HYPOGLYCÉMIE

    Il s’agit d’un état de malaise lié à une baisse de la glycémie (du taux de glucose dans le sang) sous l’action de l’insuline qui stimule l’entrée du glucose dans les cellules. L’hypoglycémie survient généralement quelques minutes ou quelques heures après une ingestion de glucides à index glycémique élevé qui induit une augmentation du taux d’insuline et donc une fuite du glucose du sang vers les cellules.

  • IMC OU Indice de Masse Corporelle (BMI en anglais)

    Il s’agit du rapport entre le poids et la taille au carré. L’IMC reflète l’état pondéral de l’individu. Lorsqu’il est inférieur à 19 = maigreur. Entre 19 et 25 = norme. De 25 à 30 = surcharge pondérale. De 30 à 35 = obésité et supérieur à 35 = obésité morbide.

  • IN VITRO

    Il s’agit du terme désignant des données scientifiques issues d'études in vitro, c'est-à-dire d'études qui ont été réalisées dans des conditions de laboratoire artificielles (organismes, cellules par exemple, hors de leur contexte naturel). Ce terme fait opposition au terme in vitro.

  • INDEX GLYCÉMIQUE

    Il s’agit de la vitesse d’absorption des glucides alimentaires. Plus cette vitesse est grande (on parle de sucres rapides), plus la sécrétion d’insuline est importante, avec en particulier un risque d’hypoglycémie réactionnelle (baisse de la glycémie dans le sang). Les sucres à index glycémique élevé sont donc à éviter comme les sucreries, les pâtisseries, les sodas, le pain blanc, la purée de pomme de terre, les pâtes et le riz blanc. Lorsque ces aliments sont pris en fin de repas ou associés à des protéines, leur index glycémique diminue. Cet index se mesure entre 0 et 100, le glucose ayant un index de 100. Les aliments complets, les légumineuses, certains fruits, le fructose ont un index glycémique bas (on parle de sucres lents).

  • INFLAMMATION DE BAS GRADE OU À BAS BRUIT

    Il s’agit d’un processus physiopathologique sous-jacent (silencieux) aux complications de type maladies chroniques métaboliques. Cette inflammation de bas grade s'installe par exemple lors d'une prise de poids excessive et qui perdure (surpoids voire obésité), entraînant ensuite une perturbation du métabolisme de l'insuline (hormone de régulation de la glycémie, taux de sucre dans le sang).

  • IMPÉDANCEMÉTRIE OU BIO-IMPÉDANCE

    Il s’agit d’une technique de mesure des courants électriques traversant le corps. Elle évalue la résistance de l’organisme au passage d’un courant électrique de faible intensité. Elle permet de définir la composition corporelle des tissus pour apprécier le pourcentage de masse maigre (muscles) ou de masse grasse (tissu adipeux).

  • IN VIVO

    Il s’agit du terme désignant des données scientifiques issues d'études in vivo, c'est-à-dire d'études qui ont été réalisées dans des conditions réelles chez l'animal ou chez l'Homme. Ce terme fait opposition au terme in vitro. 

  • INDICE TOTOX

    Il s’agit de l’état d’oxydation ("altération") d’une matière grasse, par exemple une huile de poisson. Totox (TOTal OXydation) = (2 x indice de peroxydation) + indice d'anisidine. L'indice de peroxydation mesure les premiers produits de l'oxydation des huiles, alors que l'indice d'anisidine mesure les produits secondaires de l'oxydation de l'huile. Plus le Totox est bas, moins l'huile est oxydée. 

  • INSULINE

    Il s’agit d’une hormone sécrétée par le pancréas qui permet le métabolisme des glucides en facilitant leur pénétration dans les cellules. Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, le pancréas ne produit pas d’insuline. Ces personnes doivent donc avoir recours à des injections d’insuline pour pallier le manque. Dans le cas du diabète de type 2, le pancréas produit de l’insuline mais en quantité insuffisante. Et cette insuline peut être mal utilisée par le corps. En général, ces personnes ont recours à des médicaments antihyperglycémiants ou à des injections d’insuline. L’insuline est également une hormone anabolisante c’est-à-dire qu’elle permet la pénétration des acides aminés dans les muscles, favorisant ainsi la synthèse de nouvelles fibres musculaires.

  • LACTOSE

    Il s’agit du glucide (sucre) du lait et des produits laitiers. Il est digéré dans l’intestin par l’enzyme appelée lactase qui le coupe en glucose et galactose. Les personnes intolérantes au lactose ne produisent pas ou pas assez de cette lactase, et ne digèrent ainsi pas bien les laitages. Le lactose passe dans l’intestin sans avoir été digéré et provoque ainsi des troubles intestinaux.

  • LIAISON IONIQUE

    Il s’agit d’une liaison chimique, aussi dite électrovalente, qui peut être formée par une paire d'atomes possédant une grande différence d'électronégativité (supérieure à 1,7), souvent entre un atome non-métallique et un atome métallique. Le métal donne un ou plusieurs électrons pour former un ion chargé positivement (cation). Le non-métal capte ces électrons pour former un ion chargé négativement (anion). La liaison résulte de l'attraction entre le cation dérivant du métal et l'anion dérivant du non-métal. Par exemple, la liaison Na+/Cl- est une liaison ionique.

  • LIPOSOME

    Il s’agit d’une enveloppe servant de capsule ou de vecteur à un composé d'intérêt optimisant sa protection et son absorption au niveau cellulaire. Le liposome a la particularité d’être en parfaite affinité avec la structure membranaire des cellules. Cette grande affinité permet son passage aisé à travers la membrane pour pénétrer dans la cellule. Un ingrédient liposomé possède une meilleure biodisponibilité ou assimilation.

  • LIAISON COVALENTE

    Il s’agit d’une liaison chimique dans laquelle deux atomes (non-métalliques généralement) se partagent deux électrons d'une de leurs couches externes afin de former un doublet d'électrons liant les deux atomes. Une liaison covalente peut être : simple, double ou triple.

  • LIPOSOLUBLE

    Il s’agit de la capacité d'une substance à se dissoudre dans une matière grasse. Par exemple, les vitamines A, D, E et K sont liposolubles.

  • LYMPHOCYTES

    Il s’agit de cellules-clés du système immunitaire, les globules blancs aussi appelés leucocytes. Ces cellules identifient et neutralisent les agents pathogènes présents dans l’organisme. Il existe plusieurs types de lymphocytes : les lymphocytes B, T, NK. Ils sont produits par la moelle épinière  (organe lymphoïde primaire) ou les organes lymphoïdes secondaires comme les ganglions lymphatiques et la rate. On retrouve les lymphocytes au niveau de la muqueuse intestinale et participent à son effet barrière en contribuant à la protection contre les agents pathogènes.

  • MACRONUTRIMENTS

    Il s’agit de composés énergétiques de nos aliments représentés en trois catégories : les glucides (ou sucres), les lipides (ou graisses) et les protides (ou protéines). Les macronutriments apportent donc des calories : les glucides : 4 kilocalories par gramme, les lipides : 9 kilocalories par gramme et les protides : 4 kilocalories par gramme.

  • MALTODEXTRINE

    Il s’agit d’un ingrédient obtenu à partir de maïs, de riz, de fécule de pomme de terre ou encore de blé et utilisé comme additif dans certains produits comme les compléments alimentaires. La maltodextrine est utilisée pour ses propriétés  épaississantes, comme agent de charge ou encore comme agent de conservation. Ce glucide issu de l’hydrolyse enzymatique de l’amidon et sans gluten, est intéressant dans le cadre d’une pratique sportive comme source d’énergie. Si elle est issue du maïs, il vaut mieux rechercher une maltodextrine mentionnée sans OGM.

  • MÉDECINE FONCTIONNELLE

    Il s’agit d’une approche qui identifie et traite les causes profondes des maladies en considérant le corps comme une seule unité intégrée et fonctionnelle. Elle vise à comprendre les déséquilibres cliniques à l’origine des diverses maladies engendrés par notre environnement, notre mode de vie, notre terrain génétique… Elle s’appuie sur différentes techniques comme l’alimentation, l’hygiène de vie, ou encore divers types de compléments nutritionnels pour combler les carences et lutter contre les intoxications ou insuffisances. Elle repose sur différents principes : chaque individu est différent, une approche guidée par la science, les capacités d’autorégulation du corps, les capacités d’autoguérison et de prévention du corps, la santé comme état de vitalité et pas seulement comme l’absence de maladie.

  • MÉTA-ANALYSE

    est une méthode scientifique systématique combinant les résultats d'une série d'études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole reproductible. Plus spécifiquement, il s'agit d'une synthèse statistique des études incluses dans une revue systématique. La méta-analyse permet une analyse plus précise des données par l'augmentation du nombre de cas étudiés et de tirer une conclusion globale.

  • MÉTAUX LOURDS

    Il s’agit d'éléments métalliques naturels ayant une masse volumique comprise entre 4 000 kg/m3 et 5 000 kg/m3 (par exemple : le plomb, l'arsenic, le cuivre, ...). Très utilisés dans l'industrie, les métaux lourds sont émis en particules fines transportées par le vent, l’eau. Potentiellement toxique selon les doses accumulées dans notre organisme, ils font l’objet d’analyses de détection et de dosage dans les matières premières.

  • MICRONUTRIMENTS

    Il s’agit de composés non-énergétiques de nos aliments indispensables à la santé de notre organisme. Autrement dit, ils n’apportent pas de calories contrairement aux macronutriments (les glucides, lipides et protides). Parmi les micronutriments, on trouve les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments.

  • MITOCHONDRIE

    Il s’agit d’un organite microscopique présent dans chaque cellule de l’organisme qui fournit aux cellules et au corps de l’énergie. La mitochondrie permet la synthèse de l’ATP (source d’énergie) à partir du glucose et grâce à l’oxygène. Comme elle consomme de l’oxygène, elle est exposée au stress oxydatif. Si ce stress oxydatif est trop important et que les défenses antioxydantes de la cellules sont débordées, la mitochondrie vieillit prématurément et l’organisme a plus de mal à trouver de l’énergie.

  • MALADIES AUTO-IMMUNES

    Il s’agit de maladies résultant d’un dérèglement du système immunitaire. Le système immunitaire ne fait plus la distinction entre les agents pathogènes extérieurs et les éléments de l’organisme qu’il cherche alors à détruire comme s’il s’agissait d’éléments étrangers. Exemples de maladies auto-immunes : la sclérose en plaque ou le lupus érythémateux disséminé.

  • MÉDECINE ALLOPATHIQUE

    Il s’agit de la médecine conventionnelle utilisant des médicaments composés de substances actives pour aider l’organisme à se défendre contre des maladies. Elle s’appuie sur différentes techniques comme les traitements médicamenteux mais aussi la phytothérapie, l’aromathérapie ou encore l’oligothérapie.

  • MÉLATONINE

    Il s’agit de l’hormone du sommeil ( N-acétyl-5-méthoxytryptamine) sécrétée par la glande pinéale du cerveau à partir de la sérotonine. Sa sécrétion augmente à la tombée de la nuit, lorsque la luminosité baisse pour favoriser l’endormissement. Elle contrôle le rythme circadien (rythme jour/nuit). Pas de sérotonine = pas de mélatonine = troubles du sommeil.

  • MÉTABOLISME DE BASE

    Il s’agit des besoins énergétiques incompressibles de l’organisme lui permettant de vivre et d’assurer ses fonctions (cardiaque, cognitive, digestives, respiratoire…) au quotidien. Le métabolisme de base dépend de la taille, du poids, de l’âge, du sexe et de l’activité thyroïdienne. Des facteurs externes comme la température et les conditions climatiques influent également mais sensiblement. Avec l’âge, il diminue naturellement de 2 à 3% tous les 10 ans.

  • MICRO-ENCAPSULATION

    Il s’agit d’un procédé par lequel on enferme un produit ou ingrédient (solide, liquide ou pâteux) dans des microparticules. Par leur membrane semi-perméable ou perméable, ces microcapsules isolent et protègent le produit ou l’ingrédient du milieu extérieur. Lors de l’assimilation, la membrane peut être détruite dans certaines conditions pour libérer son contenu.

  • MICRONUTRITION

    Utilisation des micronutriments pour soigner ou prévenir les pathologies. On parle également de nutrithérapie.

  • MONOMÈRES

    Il s’agit de composés utilisés dans la synthèse de polymères (phénomène de polymérisation). Les monomères peuvent être d’origine synthétique ou naturelle. Parmi eux, on retrouve notamment les acides aminés, les oses (monosaccharides), les nucléotides (à l’origine de l’ADN)...

  • NATUROPATHIE

    Il s’agit d’une médecine traditionnelle occidentale, non-conventionnelle et définie par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme “un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques.” La naturopathie s’appuie sur une approche holistique qui prend en compte l’individu dans son intégralité, et le principe d’équilibre global de l’organisme qui à des capacités d’autoguérison. Cette médecine s’appuie sur des techniques de soin comme la nutrition, la phytothérapie, les huiles essentielles ou encore les massages.

  • NUTRACEUTIQUE

    Il s’agit du terme désignant l’industrie des compléments alimentaires associant les termes NUTRition et pharmACEUTIQUE. Par là même, on comprend la force des composés nutritionnels qui nous entourent dans la prévention de notre santé présente et à venir. Chez Nutri&Co, nous ne revendiquons pas de formules "médicaments". Elles n'ont pas de vocation curative. Leurs bénéfices s’expriment le plus souvent sur le long terme en termes de prévention.

  • NUTRITHÉRAPIE

    Etymologiquement, il s’agit de “soigner par l’alimentation”. La nutrithérapie repose sur une alimentation équilibrée. Les micronutriments sont utilisés pour soigner ou prévenir des pathologies. On parle également de micronutrition.

  • NEUROMÉDIATEURS OU NEUROTRANSMETTEURS

    Il s’agit de molécules biochimiques assurant la transmission des messages ou influx nerveux entre les neurones, au niveau des synapses. Les neuromédiateurs sont responsables de notre humeur. Parmi eux, on retrouve : la sérotonine, le neuromédiateur du bonheur synthétisé à partir du tryptophane, la dopamine, le neuromédiateur de la concentration et de la motivation, ou encore la noradrénaline, le neuromédiateur de l’action… Généralement, la dépression résulte de perturbations de ces neuromédiateurs. La plupart des antidépresseurs (Prozac…) visent justement à restaurer ces taux de neuromédiateurs cérébraux pour améliorer l’humeur.

  • NUTRIMENTS ESSENTIELS

    Il s’agit des nutriments (protéines, lipides, glucides, minéraux, vitamines) essentiels au bon fonctionnement de l'organisme. La notion d'"essentiel", ou encore d'indispensable, renvoie généralement à l'incapacité de l’organisme à synthétiser (nulle ou insuffisante) ces nutriments. Assurer au quotidien nos besoins en ces nutriments essentiels constitue donc un véritable enjeu de santé.  

  • OEDÈME

    Il s’agit d’un phénomène de gonflement des tissus dû à une augmentation du liquide interstitiel provenant des vaisseaux veineux et lymphatiques. Ce phénomène est à l’origine de la rétention d’eau.

  • OLIGO-ÉLÉMENTS

    Il s’agit de minéraux indispensables à notre organisme et en petites quantités. Ils se différencient des autres minéraux (magnésium et calcium, par exemple) dont les quantités nécessaires à l'organisme sont plus importantes. Ils sont impliqués dans des réactions enzymatiques de l'organisme, l'entretien de certains organes ou encore l'action hormonale. Fer, Iode, Zinc, Sélénium... font partie des oligo-éléments. 

  • OPC

    Il s’agit d’Oligomères ProCyanidoliques (OPC) aussi connus sous le nom de proanthocyanidines. On les retrouve dans de nombreux végétaux, et notamment dans le raisin. Faisant partie de la famille des flavonoïdes, les OPC jouent un rôle important pour notre organisme : celui d'antioxydants. 

  • OLÉAGINEUX

    Il s’agit des plantes spécialement cultivées pour leurs graines ou leurs fruits riches en matières grasses comme les noix, les noisettes, les amandes… Généralement riches en oméga-3 et sains, ils sont aussi caloriques.

  • OMÉGA

    Il s’agit de différents acides gras provenant des lipides. Les principaux sont :

    • les oméga-3 avec les acides alpha-linolénique (ALA), eicosapentaénoïque (EPA) et docosahexaénoïque (DHA) 
    • les oméga-6 avec les acides linoléique (LA) et arachidonique (AA),
    • les oméga-9 avec l’acide oléique. 

    Ils sont surtout impliqués dans la santé des sphères cognitive et cardio-vasculaire. Parmi leurs sources, on retrouve :

    • pour les oméga-3 : l’huile de noix ou de colza, les poissons de mers froides,
    • pour les oméga-6 : les huiles de tournesol, de palme, d’arachide, de soja, le maïs mais aussi la viande et les laitages.
    • pour les oméga-9 : l’huile d’olive.

    Les recommandations de santé préconisent un ratio de 1 oméga-3 pour 4 oméga-6. Le ratio généralement observé est de 1 pour 11.

  • PHANÈRES

    Il s’agit des organes de protection de l’organisme caractérisé par une kératinisation (présence de kératine, protéine fibreuse) importante. Cela regroupe les cheveux, la peau, les ongles, les dents, les poils.

  • PHYTATES

    Composés phosphorés qui se lient à certains métaux, par exemple le fer, et empêchent leur absorption par l'intestin. Les phytates et les composés polyphénoliques qui se trouvent dans les aliments d'origine végétale (céréales et oléagineux)  sont connus pour s'associer au fer non hémique et le rendre insoluble.

  • POLYPEPTIDE

    Il s’agit de l’assemblage d’au moins 2 acides aminés impliqué dans la formation des protéines. On parle de dipeptide quand 2 acides aminés sont associés. De tripeptide pour trois acides aminés et polypeptides pour plusieurs acides aminés.

  • POSOLOGIE

    Il s’agit du terme désignant la recommandation de dosage et de fréquence de la prise d'une formulation nutraceutique par exemple. Généralement, elle s'adapte à chacun en fonction de son état physiologique, de son niveau d'activité physique, de son mode de vie.

  • PRÉBIOTIQUES

    Il s’agit de la “nourriture” des bactéries de notre microbiote intestinal. Cette nourriture favorise la croissance et la diversité des souches bactériennes. Les prébiotiques sont essentiellement les fibres alimentaires (un type de sucre) que nous ne digérons pas. On trouve d’autres ingrédients comme des polyphénols (comme notre ingrédient Microbiomex®, un extrait orange et pamplemousse) riche en flavonoïdes.

  • PROBIOTIQUES

    L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit les probiotiques comme « des microorganismes vivants qui lorsqu’ils sont administrés en quantités adéquates apportent des effets santé bénéfiques à l’hôte ». Les probiotiques ont un effet bénéfique sur la santé en améliorant la flore intestinale. Dans le côlon, ils contribuent à maintenir l’équilibre du ratio entre les bonnes et les mauvaises bactéries. 

  • PROTÉINE

    Il s’agit d’un des macronutriments (avec les glucides et les lipides) que l’on trouve dans l’alimentation. Dans notre organisme,  les protéines sont un constituant structural majeur (peau, muscle, phanères) et elles sont impliquées dans de nombreux processus physiologiques (enzymes, hémoglobine, hormones, anticorps…). Les protéines sont constituées de chaînes d’acides aminés. Dans l’alimentation, il existe des sources de protéines animales (viande, oeuf, poisson lait) et végétales (céréales, légumineuses).

  • PHYCOCYANINE

    Il s’agit d’un pigment naturel qui donne à la spiruline sa couleur bleu-vert. La phycocyanine possède une activité antioxydante et aide à la protection cellulaire de l’organisme contre les méfaits des radicaux libres. 

  • PHYTOTHÉRAPIE

    Il s’agit de l’usage thérapeutique des plantes ou de médicaments à base de plantes pour prévenir et soigner les maux de notre organisme.

  • POLYPHÉNOLS

    Il s’agit de molécules du règne végétal utiles à la plante pour se défendre contre les attaques de l’environnement. Du point de vue physiologique, les polyphénols ont un pouvoir antioxydant important : ils aident à lutter contre les dégâts des radicaux libres, contre l’oxydation et ainsi contre le vieillissement cellulaire. Ils ont leur attribue également des vertus contre l’inflammation. Les flavonoïdes, les caroténoïdes, les anthocyanes, les tanins… sont des polyphénols.

  • POTASSIUM

    Il s’agit d’un minéral essentiel qui assure plusieurs fonctions vitales dans l’organisme. On le trouve en majeure partie au niveau intracellulaire. Il aide à maintenir l’équilibre acido-basique du corps, il est indispensable à la transmission de l’influx nerveux, à la contraction musculaire, au bon fonctionnement des reins et à de nombreuses réactions enzymatiques, à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides…

  • PRO-OXYDANT

    Il s’agit d’une propriété de certains composés qui provoquent ou induisent une oxydation soit en inhibant un système antioxydant, soit en produisant des espèces réactives de l’oxygène. On dit qu’ils favorisent le stress oxydatif. Consommées en excès, les substances pro-oxydantes accélèrent le vieillissement de l’organisme. Le fer est par exemple un agent pro-oxydant. Il est donc déconseillé de le consommer en excès.

  • PROCARYOTES

    Il s’agit d’organismes vivants dépourvus de noyau cellulaire, c'est-à-dire que leur cytoplasme contient directement le matériel génétique, l'ADN.. Les procaryotes sont représentés par les bactéries, la plupart monocellulaires.

  • PYLORE

    Il s’agit d’un petit muscle situé à la sortie de l’estomac qui agit comme un clapet entre l’estomac et le duodénum. Il s’ouvre pour que l’estomac se vide des aliments prédigérés.

  • RADICAUX LIBRES

    Il s’agit de molécules et d’atomes qui ont perdu ou gagné un électron et deviennent ainsi instables. Leur instabilité les fait réagir avec l’oxygène et la réaction crée un stress oxydant. Les radicaux libres sont donc des formes très réactives (on appelle aussi cela des espèces réactives) et très agressives pour l’organisme. Ils endommagent les structures cellulaires et favorisent le vieillissement global. Le corps dispose naturellement d’un certain nombre de solutions de défense pour neutraliser ces radicaux libres comme la COenzyme Q10, la superoxyde dismutase…). Notre alimentation est également source d’antioxydants avec les polyphénols des végétaux dont les caroténoïdes, mais aussi les vitamines A, C, E, certains oligo-éléments (zinc, sélénium, cuivre, manganèse). Les fruits et légumes en sont une source importante.

  • RAPPORT MASSE GRASSE/MASSE MAIGRE

    Il s’agit du rapport entre les graisses du corps et les composants maigres (eau corporelle, organes, muscles). Ce rapport permet d’évaluer l’état de santé d’un individu en général et plus particulièrement celui d’un sportif. Ce rapport reflète en grande partie la dépense énergétique de base (métabolisme de base). Plus la masse grasse augmente et plus le risque d’obésité augmente, et avec lui des risques de pathologies.  Ce rapport peut facilement être évalué avec une balance d’impédancemétrie ou un compas à pli cutané pour mesurer le pannicule adipeux.

  • RÉGIME CRÉTOIS OU MÉDITERRANÉEN

    Il s’agit d’un modèle alimentaire typique que l’on retrouve dans les pays du Bassin Méditerranéen (Crète, Italie…). Cette alimentation se caractérise par sa grande richesse en fruits, légumes, légumineuses, céréales, herbes aromatiques, huile d’olive et sa part modérée en produits laitiers, d'œuf, de poisson et une consommation occasionnelle de viande. Ainsi, c’est une alimentation riche en oméga-3 et pauvre en acides gras saturés. Les bienfaits de ce régime ont été largement étudiés par des études cliniques et il est aujourd’hui préconisé pour une bonne santé.

  • RAPPORT BÉNÉFICE/RISQUE

    Il s’agit de la balance entre les bienfaits apportés par un traitement et ses risques (allergies, toxicité…). Pour qu’on traitement soit intéressant, il faut que le bénéfice recherché soit largement supérieur au risque encouru.

  • RAPPORT OMÉGA-3/OMÉGA-6

    Il s’agit du rapport entre les 2 types d’oméga apportés par notre alimentation. L’alimentation moderne et très transformée apporte une proportion trop importante d’oméga-6 vs la quantité d’oméga-3. On estime ce rapport moyen de 1 oméga-3 pour 11 oméga-6. Idéalement ce rapport ne devrait pas excéder 1 oméga-3 pour 4 oméga-6. Si les oméga-6 sont essentiels à certaines fonctions vitales, leur excès n’est en revanche pas bon pour la santé : agrégation sanguine et formation de caillots, inflammation excessive et silencieuse… autant de méfaits qui sont impliqués dans les maladies cardio-vasculaire, les allergies, le diabète de type 2… 

  • RESVÉRATROL

    Il s’agit d’un polyphénol aux propriétés antioxydantes contenu dans la peau du raisin (et ses dérivés comme le vin rouge), les fruits rouges, le cacao.... Le resvératrol serait en partie responsable du célèbre « french paradox ». Cette étude épidémiologique met en exergue la contradiction entre la richesse en matière grasse et en vin de la cuisine française et la relative bonne santé publique des Français en matière de maladies cardio-vasculaires.

  • SACCHAROSE

    Il s’agit du sucre blanc de table, de la famille des glucides.

  • SATIÉTÉ

    Il s’agit de l’état physiologique de rassasiement. La satiété arrive quand assez d’aliments ont été absorbés. Cette sensation est déclenchée au niveau du cerveau avec la libération d’hormones dont la leptine. La satiété apparaît lorsque la sensation de faim disparaît.

  • SÉCHAGE À FROID

    Il s’agit d’un procédé technique évitant l'usage d'une haute température sur une matière dont les composés d'intérêt pourraient être détériorés ou détruits. Ce procédé est intéressant dans le cas de la spiruline pour lui permettre de garder toutes ses propriétés et ses nutriments. Un séchage à froid, c'est-à-dire entre 35 et 50°C, est idéal. Il existe différentes méthodes de séchage ; notre spiruline est séchée par "spray-dry" basse température (50°C). 

  • SOUCHE

    Il s’agit, dans le domaine microbiologique, du plus petit niveau de classification des organismes bactériens dans le grand règne des bactéries. Une souche représente une sélection bien particulière parmi une espèce bactérienne donnée. En isolant une souche, on peut notamment caractériser ses effets en industrie agroalimentaire et/ou en santé. Le choix des souches est important dans le cas des probiotiques dont les études sont en pleine expansion et laissent présager de grandes découvertes.

  • STRESS OXYDATIF OU STRESS OXYDANT

    Il s’agit du phénomène d’oxydation des cellules et des tissus sous l’action des radicaux libres. Ce stress peut être neutralisé par les défenses antioxydantes de l’organisme. Mais en cas de stress oxydatif excessif, nos défenses deviennent insuffisantes et il devient très toxique pour l’organisme. Le sport intensif est générateur de stress oxydatif par l’augmentation de la consommation d’oxygène. Le sportif doit donc nécessairement avoir des apports importants en antioxydants pour neutraliser ce stress. Le tabagisme, la pollution atmosphérique ou professionnelle… représentent des sources importantes de stress oxydant. Globalement le stress oxydant accélère le vieillissement de tout l’organisme.

  • SULFORAPHANE

    Il s’agit du principe actif du brocoli. Cette molécule a démontré ses vertus antioxydantes dans de nombreuses études scientifiques depuis une dizaine d’années. Il joue un rôle protecteur contre le processus du vieillissement.

  • SYNDROME MÉTABOLIQUE

    Il s’agit de l’association de plusieurs troubles liés à un excès de graisses abdominales. Les signes de ce syndrome sont notamment un tour de taille important (supérieur à 94 cm pour les hommes et à 80 cm pour les femmes), une hyperglycémie, un taux de triglycérides élevé, un faible taux de “bon” cholestérol (HDL, une tension artérielle trop haute. Ce syndrome augmente dangereusement le risque de maladies graves (cardio-vasculaires, du foie, apnée du sommeil, diabète…) et augmente avec l’alimentation moderne. 

  • SARCOPÉNIE

    Il s’agit du phénomène de perte de muscle inéluctable et liée à l’âge. Cette fonte musculaire s'accélère notamment après 50 ans. Une alimentation riche en protéines et le maintien d’une activité physique régulière permettent de limiter ce phénomène et de préserver une certaine tonicité musculaire.

  • SATIÉTOGÈNE

    Il s’agit de la capacité des aliments à stimuler la sensation de satiété. Les différentes classes d’aliments ne rassasient pas toutes aussi vite et longtemps. Les protéines sont notamment plus rassasiantes que les glucides.

  • SÉROTONINE

    Il s’agit d’un neuromédiateur, la 5-hydroxytryptamine, aussi appelé “hormone du bonheur” et qui participe à un état de quiétude, l’humeur, l’anxiété ou encore l’apprentissage et la motivation. La glande pinéale du cerveau synthétise la sérotonine à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui est très fragile et peu présent dans l’alimentation, surtout si celle-ci est carencée en protéines. Un manque de sérotonine est impliqué dans le syndrome dépressif.

  • SPASMOPHILIE

    Il s’agit d’une pathologie liée, sur le plan nutritionnel, à un déficit en magnésium soit par des apports trop faibles, soit par une difficulté à absorber et fixer le magnésium. La carence chronique en magnésium durant la grossesse aggrave le risque de spasmophilie chez le nouveau-né, et ce, toute sa vie d’adulte.

  • SULFORAPHANE

    Il s’agit du principe actif du brocoli. Cette molécule a démontré ses vertus antioxydantes dans de nombreuses études scientifiques depuis une dizaine d’années. Il joue un rôle protecteur contre le processus du vieillissement.

  • SYNBIOTIQUE

    Il s’agit d’un complément alimentaire associant des prébiotiques et des probiotiques. Syn- pour Synthèse et biotique.

  • TAURINE

    Il s’agit d’un acide aminé soufré semi-essentiel, c’est-à-dire que que le corps la fabrique naturellement (à partir de la méthionine ou de la cystéine) en quantité suffisante mais dans certaines conditions sa synthèse peut s’avérer insuffisante (nourrissons, femmes enceintes…). Elle tient son nom par son identification dans la bile de taureau. Par son action de neurotransmetteur, elle contribue au développement du système nerveux. Elle est aussi plébiscitée pour l’amélioration des performances physiques. La taurine est aussi un cofacteur du magnésium, c'est pour cela qu’elle y est souvent associée. Aujourd’hui, la taurine est synthétisée par fermentation et est bien souvent vegan.

  • THERMOGENÈSE

    Il s’agit de la production de chaleur par l’organisme qui permet de maintenir une température interne constante malgré les variations de l’environnement. 

  • TOCOPHÉROL

    Il s’agit du nom biochimique de la vitamine E. Il existe plusieurs formes de vitamine E suivant son origine naturelle (alpha tocophérol) ou artificielle (gamma tocophérol). Les sources alimentaires de  vitamine E sont les huiles végétales (colza, germe de blé, tournesol, olive, argan ou soja), les légumes à feuilles vert foncé (choux, épinards, mâche), les fruits à coque (noix, noisettes, amandes), les graines, ainsi que les matières grasses des viandes et des poissons.

  • TRIGLYCÉRIDES

    Il s’agit de molécules de la catégorie des lipides. Ils sont fabriqués par le foie à partir du glucose mais aussi apportés par les matières grasses de l’alimentation. On trouve les triglycérides à la fois circulant dans le sang et stockés dans les cellules graisseuses (adipocytes) où ils constituent une réserve d’énergie disponible. Si leur quantité dans le sang est trop importante, ils favorisent les risques cardiovasculaires en se déposant sur les parois des artères.

  • TENEUR

    Il s’agit de la quantité exprimée en pourcentage (ou concentration) d'un ingrédient contenu dans un mélange ou un produit. La teneur des ingrédients, et notamment des composés d'intérêt, est un critère primordial pour pouvoir qualifier une formule nutraceutique et déterminer son niveau de qualité.

  • THERMOGENÈSE ALIMENTAIRE OU POSTPRANDIALE

    Il s’agit de l’effet thermique de l’alimentation ou de la consommation énergétique liée à la digestion, au stockage et au transport des aliments assimilés. La thermogénèse des protéines, des glucides ou des lipides est spécifique pour chaque classe d’aliments. La thermogénèse alimentaire s’ajoute au métabolisme de base et représente en général environ 10% des dépenses énergétiques de base.

  • TOTUM

    Il s’agit d’un terme de phytothérapie désignant la globalité des molécules actives ou composés d’intérêt d’une plante. En Nutraceutique, on peut être amené à utiliser les feuilles, la racine, les graines... Ou à utiliser l'entièreté de la plante : le totum. 

  • UFC OU UNITÉS FORMANT COLONIES

    Il s’agit d’un terme de microbiologie désignant l'unité permettant de quantifier des bactéries vivantes d’une colonie. Dans une formulation contenant des probiotiques, le nombre associé à cette unité donne une indication quantitative sur chacune des souches présentes.

  • UI OU UNITÉ INTERNATIONALE

    Il s’agit d’un terme de pharmacologie désignant l’unité de mesure de la quantité d’une substance basée sur son activité biologique mesurée ou son effet. La définition précise d'une UI est propre selon la substance et est établie par convention internationale par le Comité de Standardisation Biologique de l'Organisation mondiale de la santé. Cette unité de mesure est par exemple utilisée pour préciser le dosage de la vitamine D. Notre vitamine D3 végétale est dosée à 1 000 UI / goutte.

  • VECTORISER

    Il s’agit d’un procédé de façonnage d'ingrédients qui permet de moduler et contrôler la distribution d’un principe actif ou de le protéger jusqu’à son site d’action-cible en l’associant à un vecteur. Il existe plusieurs types de vecteurs comme les liposomes (systèmes micellaires) ou les phospholipides. Ces vecteurs peuvent être d’origine synthétique ou naturelle. 

  • VITAMINE

    Il s’agit de molécules non-caloriques absolument indispensables aux fonctions et au maintien de l'équilibre de notre organisme, en très petites quantités (moins de 100 mg / jour). Il existe 14 vitamines importantes pour l’être humain regroupées en 2 catégories : les hydrosolubles (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, et C) et les liposolubles (A, D, E, K1, K2). Elles doivent être apportées par notre alimentation car elles ne sont pas synthétisées par notre organisme, à l’exception de la vitamine D (mais en quantité insuffisante). Nos besoins en vitamines varient selon l’âge, le sexe, l’activité physique, et augmentent notamment pendant la croissance, la grossesse et l'allaitement et en cas de maladies.

  • VIDANGE GASTRIQUE

    Il s’agit de la sortie des aliments de l’estomac par le pylore après avoir été prédigérés par le suc gastrique. Cette vidange est plus ou moins rapide en fonction de la composition du bol alimentaire. Plus il est gras, plus la vidange est longue. Chez le sportif d’endurance, une vidange gastrique rapide est intéressante puisqu’elle permet aux aliments d’être une source  d’énergie rapide pour les muscles.

  • VNR OU VALEURS NUTRITIONNELLES DE RÉFÉRENCE

    Il s’agit de données repères alimentaires définis par l’EFSA (European Food Safety Authority), autorité réglementaire européenne regroupant: le besoin nutritionnel moyen (BNM), la référence nutritionnelle pour la population (RNP), l’apport satisfaisant (AS) et la limite supérieure de sécurité (LSS) pour chaque nutriment (vitamines, minéraux, lipides, glucides, protéines, …). 

    Les AJR (apports journaliers de référence) sont l’ancien nom des VNR.

  • WHEY

    Il s’agit du terme générique désignant la protéine de lactosérum, protéine issue du lait. La whey est une protéine à forte valeur nutritionnelle car elle contient les 9 acides aminés essentiels donc les BCAA (acides aminés branchés). Elle est  rapidement et hautement assimilée ce qui en fait un produit de choix pour optimiser la prise de masse ou la récupération musculaire. Selon ses méthodes de fabrication, elle peut se présenter  sous forme de concentré, d’isolat ou d’hydrolysat. 

    • XÉNOBIOTIQUES

      Il s’agit des substances étrangères ou exogènes capables d’interagir avec l’organisme et ses processus physiologiques et cellulaires. On retrouve parmi ces substances toxiques : les polluants, les pesticides, certains composés d’origine alimentaire (l’alcool ou les additifs par exemple) et les médicaments. Ces substances sont naturellement éliminées au cours du processus de détoxification assuré par le foie.

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