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Le microbiote vaginal contient des milliards de bactéries, dont majoritairement des Lactobacilles, qui sont un pilier indispensable de la santé intime. Ces bactéries produisent des molécules antimicrobiennes et anti-inflammatoires et surtout de l’acide lactique qui permet de maintenir le pH vaginal en dessous de 4,5, une acidité qui empêche le développement des agents pathogènes.
De nombreux facteurs peuvent affecter la flore vaginale au cours de la vie d’une femme : dérèglement hormonal, ménopause, hygiène intime, prise d’antibiotiques, stress, hygiène de vie, etc. Ce déséquilibre peut ensuite favoriser le développement d’infections. Plusieurs souches ont montré un intérêt dont 4 en particulier sont réunies dans 2 complexes brevetés sous le nom de SynbAEctive® Femme et SynbAEctive® Gynelle, et bénéficient d’études cliniques prometteuses.
Avec 2 gélules par jour apportant 12 milliards d’UFC*, vous avez la juste dose pour laquelle des bienfaits auraient été observés dans les études cliniques, notamment la restauration d’une flore vaginale saine et la réduction du taux de récidive de vaginose bactérienne.
En plus de ces complexes brevetés, notre Probiotique Flore Intime contient également 2 autres souches, Lactobacillus paracasei et Lactobacillus crispatus, qui sont des espèces constitutives d’une flore saine. La riboflavine vient compléter notre formule pour contribuer au maintien de la muqueuse vaginale.
Pour garantir l'action de la formule, nos gélules sont enrobées d'une enveloppe gastro-résistante pour éviter qu'elles ne se dissolvent dans l'estomac. Elles vont ainsi atteindre à coup sûr leur lieu d’action, le microbiote vaginal.
*Unité Formant Colonie, c’est-à-dire le nombre de bactéries présentes par dose.
La riboflavine contribue au maintien de muqueuses normales.
Les probiotiques participent à l’équilibre de la flore intestinale. Les liens entre microbiote intestinal et microbiote vaginal sont de plus en plus établis, permettant une action sur la flore intime via la prise de probiotiques.
Certaines espèces de bactéries participeraient à l’équilibre du microbiote vaginal. D’autres espèces auraient un effet pour prévenir les affections intimes courantes. Parmi elles, Lactobacillus plantarum PBS067, Lactobacillus rhamnosus LRH020, Lactobacillus acidophilus PBS066 DSM 24936 et Bifidobacterium animalis lactis BL050 sont d’un intérêt particulier sur ce sujet et bénéficient déjà de plusieurs études cliniques prometteuses.
Valeurs nutritionnelles |
2 gélules | % AR* |
Probiotiques | 12 mds UFC** | - |
• Dont L. crispatus | 6 mds UFC** | |
• Dont SynbÆctive® Femme et SynbÆctive® Gynelle : L. plantarum, L. rhamnosus, B. lactis, L. acidophilus |
4 mds UFC** | |
• Dont L. paracasei | 2 mds UFC** | |
Vitamine B2 | 0,21 mg | 15 |
Ingrédients : Amidon de maïs, Gélule végétale gastro-résistante (gélifiants : hydroxypropylméthylcellulose, pectine), Probiotiques (Lactobacillus crispatus CCFM1110, Lactobacillus paracasei Lpc-37, Lactobacillus acidophilus PBS066, Lactobacillus rhamnosus LRH020, Bifidobacterium lactis BL050, Lactobacillus plantarum PBS067), Riboflavine (vitamine B2).
*Apports de Référence.
**Unité Formant Colonie.
SynbÆctive® est une marque déposée de SYNBALANCE.
Un microbiote fait référence à l’ensemble des micro-organismes vivant dans un écosystème donné. Il existe différents microbiotes dans et sur notre corps : sur la peau, dans le système digestif, la muqueuse buccale, la salive, la muqueuse nasale et le vagin. Le microbiome désigne lui l’ensemble de ces différents microbiotes au sein d’un individu. Ils contiennent des bactéries, mais également d’autres micro-organismes comme des archées, des microchampignons et des virus.
Même si l’on retrouve des espèces communes, un microbiote est totalement unique à chaque individu, résultant de nombreux facteurs au cours de la vie tels que l’allaitement, le régime alimentaire et la prise de certains médicaments.
Pendant longtemps, le focus a été mis avant tout sur le microbiote intestinal, mais ces dernières années, avec de nouvelles recherches et la prise en compte de plus en plus importante des problématiques de santé de la femme, le sujet du microbiote vaginal bénéficie d’un intérêt grandissant des chercheurs.
Comme l’intestin, le vagin abrite un large écosystème contenant des milliards de bactéries. Une étude réalisée sur une centaine de femmes en âge de procréer a estimé ce nombre entre 10 et 100 milliards de bactéries. [1] Il existe une relation d’homéostasie entre le microbiote et son hôte. L’hôte fournit un milieu humide, chaud et nutritif pour les bactéries, qui à leur tour produisent des composés antimicrobiens et anti-inflammatoires. De ce fait, ils représentent la première ligne de défense contre les microorganismes extérieurs. [2] Le microbiome vaginal est un écosystème dynamique et complexe qui est soumis à des fluctuations permanentes pendant le cycle menstruel et toute la durée de vie d’une femme. La muqueuse vaginale est faite d’un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé recouvert de sécrétions vaginales. La muqueuse vaginale obtient de l’oxygène, du glucose sous forme de glycogène et d’autres nutriments à partir de la sous-muqueuse (fine couche de tissu conjonctif) avec une vascularisation limitée, ce qui donne des conditions d’habitat relativement anaérobiques. [3]
Les Lactobacilles (Lactobacillus) sont le genre dominant dans le microbiote vaginal, comme découvert par le gynécologue allemand Albert Döderlein en 1892, et qui a donné son nom à la “flore de Döderlein” (ou Bacilles de Döderlein). Cette dernière désigne un ensemble de bactéries présentes naturellement dans la flore vaginale. A l’origine, l'expression ne désignait que Lactobacillus vaginalis, mais des études ont mis en évidence par la suite la présence de nombreux autres espèces de Lactobacillus dont les plus courantes sont L. crispatus, L.gasseri, L.iners, L. fermentum, L. plantarum, L. brevis, L. jensenii, L. casei, L. cellobiosus, L. leichmanii, L. delbrueckii et L. salivarius. [4]
De nos jours, les chercheurs ont classé les différents profils de microbiote vaginal en cinq types de communautés bactériennes (CST : Community State Types). Les CSTs I, II, III et V sont respectivement dominés par L. crispatus, L. gasseri, L.iners, et L. jensenii, alors que le CST IV fait référence à une faible présence de Lactobacillus et une grande diversité d’autres bactéries anaérobies strictes.
Le score de Nugent est un indice utilisé pour évaluer la qualité de l'écosystème bactérien vaginal déterminé à partir de l’examen microscopique d’un prélèvement de sécrétions vaginales. Un score élevé est en général lié à un CST IV mais a aussi été observé pour les autres CSTs. Il existe aussi des variations ethniques. Des travaux réalisés aux Etats-Unis ont montré que parmi les 5 types, les CST I, II, III et V existent chez 90% des femmes blanches et 80% des asiatiques, alors que ces pourcentages sont respectivement de 62% et 60% chez les afro-américaines et les hispaniques. Ces différences pourraient être dues à des facteurs génétiques, comme le système immunitaire ou la composition et la quantité des pertes vaginales. [5]
Les Lactobacillus qui fleurissent dans l’environnement vaginal anaérobie produisent des composés antimicrobiens comme de l’acide lactique, du péroxyde d’hydrogène et des bactériocines, contribuant ainsi à un microbiome vaginal sain et établissant une défense contre les pathogènes extérieurs. Les Lactobacillus sont la source principale d’acide D-lactique et d’acide L-lactique qui maintiennent le pH en dessous de 4,5. Une partie importante de l’acide L-lactique (20%) provient des cellules épithéliales. Les bactériocines sont un type de peptides antimicrobiens qui peuvent perméabiliser les membranes cellulaires des microorganismes étrangers, et empêcher également leur adhésion à l’épithélium vaginal. [2]
Néanmoins cet équilibre peut être brisé par des facteurs internes ou externes. Les facteurs internes sont notamment le statut hormonal, l’âge et le système immunitaire, et les facteurs externes sont par exemple la prise d’antibiotiques, les infections et l’exposition environnementale microbienne.
Chez les femmes en âge de procréer, des changements physiologiques, tels que les niveaux d’hormones, entraînent des fluctuations dans le microbiome vaginal. Des différences ont également été observées entre les femmes enceintes et celles qui ne le sont pas. Une baisse importante en termes de quantité et de diversités des bactéries a été observée pendant la grossesse, avec une prédominance d’une seule espèce de Lactobacille, en général L. crispatus ou L.iners [6] D’autres facteurs peuvent jouer sur cette diversité, comme l’activité sexuelle, l’hygiène intime, le stress chronique ou les disparités géographiques.
La dysbiose désigne un déséquilibre du microbiote. L’environnement naturellement acide du vagin empêche la prolifération des levures, des mauvaises bactéries et des virus. Tout changement dans le pH vaginal peut donc avoir des conséquences néfastes pour la santé intime. Les principaux facteurs pouvant affecter cet équilibre sont : [5]
La vaginose bactérienne [2]
La vaginose bactérienne touche entre 23 et 29% des femmes dans le monde. Elle est caractérisée par une perte ou un déclin rapide du nombre de Lactobacilles et une augmentation par un facteur 100 à 1000 de microbes anaérobies comme Gardnerella, Prevotella, Atopobium, Mobiluncus, Bifidobacterium, Sneathia, Leptotrichia. Gardnerella est le genre de micro-organisme le plus fréquent identifié chez les femmes souffrant de vaginose. La vaginose bactérienne est associée à de nombreux problèmes de santé, comme un accouchement prématuré, l’augmentation du risque d’attraper des maladies sexuellement transmissibles et d’autres problématiques vaginales. Les symptômes courants de la vaginose sont des pertes blanches, une démangeaison, une odeur anormale, des douleurs et une sensation de brûlure. La vaginose bactérienne apparaît dans un milieu moins acide, à un pH>4,5, en raison de la prolifération des bactéries anaérobies autres que les Lactobacilles. Le traitement est souvent la prise d’antibiotiques, avec un risque de récidive important dans l’année suivante.
La candidose vaginale [2,5]
La vaginite candidosique ou candidose vaginale est la deuxième infection vaginale la plus fréquente après la vaginose bactérienne. Il s’agit d’une mycose, une infection fongique, provoquée le plus souvent par Candida albicans. Près de 75% des femmes en font l’expérience au moins une fois dans leur vie avant la ménopause. Contrairement à la vaginose bactérienne, la candidose se développe dans un milieu acide (pH<4,5). Les symptômes courants sont une inflammation, des pertes blanches épaisses, des douleurs et des démangeaisons. Le traitement est souvent local avec des crèmes, des ovules médicamenteux ou des capsules vaginales contenant des antifongiques.
Les avancées récentes dans le développement des probiotiques ont permis d’explorer de nouveaux bienfaits au-delà de la digestion. En effet, les probiotiques pris oralement sont capables de coloniser la muqueuse vaginale en plus de celle intestinale. L’utilisation de probiotiques a donné des résultats positifs pour traiter la vaginose bactérienne ou la candidose vaginale, et pour restaurer un microbiote vaginal normal dans plusieurs travaux.
Une première étude exploratoire a voulu valider la colonisation vaginale avec la prise de probiotiques oraux. Un groupe de 60 femmes a pris pendant 14 jours soit un complexe contenant les souches Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus reuteri (F1), soit un complexe contenant les souches Lactobacillus plantarum, Lactobacillus rhamnosus et Bifidobacterium animalis subsp. lactis (F2), soit un placebo. Les analyses à la fin de la prise et 7 jours après la prise ont montré une colonisation effective de ces différentes souches de bactéries, prouvant l’efficacité de probiotiques oraux pour agir directement sur le microbiote vaginal. De plus, des essais in vitro ont montré une activité de ces souches contre Escherichia coli et Candida albicans. [10]
Par la suite, une étude clinique a été réalisée sur un groupe de 75 patientes souffrant de vaginose bactérienne récurrente, âgées de 18 à 50 ans et ayant des règles régulières. Elles ont toutes été traitées avec un antibiotique local contre les vaginites. 50 femmes ont ensuite pris le complexe de probiotiques SynbAEctive® Femme cité précédemment, contenant les souches Lactobacillus plantarum PBS067, Lactobacillus rhamnosus LRH020 et Bifidobacterium animalis lactis BL050, pour un total de 3 milliards d’UFC, pendant que les 25 autres ont servi de groupe contrôle. La supplémentation a été de 14 jours consécutifs, puis de 7 jours par mois après les menstruations pendant 4 mois. Le groupe probiotiques a vu une réduction importante de son taux de récidive de vaginose bactérienne comparé au groupe contrôle (16% vs 40%). Les différents critères utilisés pour évaluer une vaginose ont tous vu une amélioration : pH<4,5, la proportion de “clue cells” (cellules épithéliales vaginales couvertes de bactéries), la présence de pertes blanches et l’odeur. En plus des deux souches de Lactobacillus, Bifidobacterium animalis spp. lactis BL050 a été sélectionnée notamment pour sa capacité à produire les vitamines du groupe B, qui sont indispensables pour la croissance des bonnes bactéries, permettant un effet “booster” pour la colonisation des autres bactéries bénéfiques. [11]
Une troisième étude clinique d’observation a été réalisée avec un autre complexe de probiotiques contenant les souches Lactobacillus acidophilus PBS066 DSM 24936, Lactobacillus plantarum PBS067 DSM24937 et Lactobacillus rhamnosus LRH020 DSM 25568, regroupés sous le nom de SynbAEctive® Gynelle. [12] Un groupe de 53 femmes souffrant soit de vaginose bactérienne, soit de vaginite candidosique, ont appliqué ce complexe sous la forme d’ovules vaginaux contenant 1,5 milliards d’UFC à raison d’un par jour pendant 10 jours. Deux semaines après la fin de cette supplémentation, les femmes souffrant de vaginose bactérienne ont eu un taux de guérison de 60% et celles souffrant de vaginite candidosique un taux de 40%. Bien que cette étude ait utilisé des ovules vaginaux, l’étude précédemment citée [10] et d’autres travaux antérieurs ont prouvé la communication entre les microbiotes intestinal et vaginal, ce premier jouant le rôle de réservoire de bactéries pour ce dernier via une communication externe par le rectum, et donc la capacité des probiotiques oraux à coloniser le vagin, permettant ainsi d’extrapoler les effets de ces mêmes souches en prise orale.
Pour favoriser l’équilibre de la flore vaginale et favoriser la santé intime, notre formule Probiotique Flore Intime réunit 4 éléments indispensables :
Références
Notre promesse de transparence passe aussi par la publication des analyses qualité :
Les probiotiques sont beaucoup plus sensibles à l’humidité qu’à la température, or les réfrigérateurs ont tendance à créer de la condensation sur les packaging (l’exemple d’une bouteille d’eau est flagrant). Notre formule Probiotique Flore Intime est parfaitement stable à température ambiante, évitez donc de la stocker au frigo.
Il est important de comprendre qu’en matière de probiotiques, les résultats sont fonction du microbiote de l’hôte. Chacun réagira différemment. La prise de SynbÆctive® SynbAEctive® Femme et SynbAEctive® Gynelle a montré des bienfaits sur la santé intime au bout d’un à quatre mois.
Oui, vous pouvez prendre les deux formules en même temps car elles ne contiennent pas les mêmes souches. Ce duo sera d’un grand intérêt en particulier pour votre santé digestive globale.
Les antibiotiques par définition empêchent le développement des bactéries et annulent donc en grande partie les effets des probiotiques. Si vous en prenez, en particulier pour lutter contre une infection intime, espacez de 3h minimum leur prise avec celle de notre Probiotique Flore Intime.
Si vous êtes sujette aux affections intimes chroniques, il est tout à fait possible de prendre notre Probiotique Flore Intime en préventif.
Notre formule Probiotique Flore Intime vise moins les infections urinaires, même si une étude in vitro aurait montré l’efficacité de nos souches contre Escherichia coli. Nous vous recommandons le Cranberry Mannose pour cibler immédiatement l’inconfort urinaire puis de prendre notre Probiotique Flore Intime pour l’équilibre de la flore vaginale sur le plus long terme.
Les sécheresses vaginales sont principalement causées par un dérèglement hormonal survenant lors de la ménopause ou de la prise de contraceptifs hormonaux. Notre Probiotique Flore Intime n’agissant pas sur la production d'oestrogène, il n’a donc pas d’effet direct sur cette problématique. Toutefois, la sécheresse intime peut favoriser le développement de bactéries pathogènes, et notre formule aura son intérêt pour prévenir cette conséquence.
Oui, nos gélules végétales sont gastro-résistantes, afin de préserver les bactéries de l’acidité de l’estomac et de garantir leur arrivée jusqu’au côlon, lieu du microbiote intestinal, où elles pourront développer leur action.
Vous pouvez naturellement acheter notre Probiotique Flore Intime au meilleur prix directement depuis notre site Internet. Vous pouvez également acheter notre complément alimentaire probiotique en pharmacie au prix identique (sans ordonnance) et dans certaines enseignes spécialisées.
EXDEN est un laboratoire français spécialiste des compléments alimentaires à base de probiotiques, il est un des rares acteurs à maîtriser un protocole permettant un maximum de viabilité des souches lactiques.
SynBalance est une société de biotechnologie leader dans le domaine du développement et de la production de probiotiques de haute qualité.
Unibio Lab est une société spécialisée dans le développement et la production de souches de probiotiques.