Zinc bisglycinate

En intervenant dans de nombreuses fonctions notre métabolisme, le zinc est notamment indispensable à l’efficacité de notre système immunitaire. Il intervient dans la maturation et le fonctionnement des cellules de l’immunité comme les lymphocytes T et B, et la synthèse d’une enzyme, la thymuline. Une déficience en zinc favorise également les états inflammatoires avec le dérèglement d’une cytokine. Le zinc possède une puissante activité antioxydante et participe ainsi à la protection cellulaire et à notre immunité. Globalement, un manque de zinc affaiblit nos défenses immunitaires.

Le zinc est un nutriment essentiel pour une peau en bonne santé. Il favorise la cicatrisation, et intervient donc dans de nombreux problèmes de peau. Son rôle face aux problèmes d'acné en particulier est aujourd'hui bien démontré pour diminuer les imperfections.

Le zinc est un oligo-élément essentiel à la fertilité et à la reproduction humaine. En plus d’intervenir dans la synthèse de la testostérone, il participe au bon développement des testicules, de l’épididyme et de la prostate. Il joue également un rôle fondamental dans le développement, la maturation et la mobilité des spermatozoïdes et la division cellulaire. Il contribue également au maintien d’un taux normal de testostérone.

Le zinc intervient également dans le métabolisme glucidique, les fonctions cérébrales, le métabolisme des acides gras, le métabolisme acido-basique, la synthèse protéique, ou encore la coagulation sanguine et la vision. Il joue un rôle dans la croissance et le développement de l’enfant et du fœtus durant la grossesse, ce qui en fait un supplément de choix pour la femme enceinte. Le zinc contribue aussi au maintien d'une ossature normale.

Une supplémentation en zinc, par exemple grâce à la prise notre complément alimentaire de zinc, permet de limiter les risques de déficiences.

Le zinc est un micronutriment ou encore un minéral qui fait partie de la catégorie des oligo-éléments. Il est présent en petites quantités dans l’organisme, à l’état de traces. Après le fer, le zinc est l’oligo-élément le plus abondant dans l’organisme : environ 2 à 3 g. En biologie, le zinc se présente généralement sous la forme du cation divalent Zn2+.  

Le zinc est essentiel à de nombreuses fonctions et systèmes de l’organisme. Il intervient dans l'activité de plus de 300 enzymes et plus de 1000 facteurs de transcription (régulation de l’expression génétique). Il contribue notamment au fonctionnement normal du système immunitaire, des mécanismes de réparation de la peau ou encore de la thyroïde. En résumé, il peut être décrit comme : 

• Un composant de structure,
• Un facteur catalytique,
• Un médiateur signalétique. 

La découverte du caractère essentiel du zinc pour la croissance des animaux date des années 1960 où les conséquences d’une déficience étaient, en revanche, inconnues du monde clinique. C’est en 1974 que les premières recommandations d’apports en zinc ont été établies suite à la démonstration des effets thérapeutiques du zinc [1]. 

Dans notre alimentation, on le trouve essentiellement dans les produits de la mer (poissons et crustacés) et les viandes (incluant les abats) puis dans le fromage et les légumineuses. Si globalement, nos apports en zinc sont suffisants, nos habitudes alimentaires et les spécificités de notre régime alimentaire sont des facteurs déterminants de notre statut en zinc (ex : diminution ou retrait des produits animaux).

Le zinc est essentiel aux fonctions cellulaires de base que sont la croissance, la différenciation et la survie. Ce qui lui confère un rôle global majeur pour notre santé : 

• Fonctions métaboliques, 
• Développement cellulaire, 
• Système reproducteur,
• Défense cellulaire,
• Fonction neuronale,
• Synthèse protéique
• Système immunitaire,
• Fonction thyroïdienne,
• Cicatrisation,
• Odorat et gustation,
• Et la coagulation sanguine.

Plus précisément, il est impliqué dans la réponse au stress oxydatif, la réponse immunitaire, la réplication de l’ADN, la réparation des dommages de l’ADN et la progression du cycle cellulaire. Le zinc est essentiel à la synthèse protéique et à celle du collagène, contribuant ainsi à la santé de la peau. 

Une revue parue début 2022 permet de faire un état des lieux récent du lien entre zinc et santé [4]. À ce jour, les apports en zinc sont largement documentés durant la maternité, la croissance et le métabolisme en général. C’est dans ce dernier cadre que la supplémentation de zinc est associée à une réduction du risque de certaines dérégulations métaboliques.  

À l’échelle mondiale, on estime la prévalence de la déficience en zinc à 17% [5]. Dans cette moyenne, ce sont les pays en voie de développement qui la subissent davantage. Cette déficience entraîne généralement une affection de nombreux organes avec notamment un dysfonctionnement de l’immunité et une augmentation de la susceptibilité aux infections. À noter qu’il est inutile de se supplémenter en excès au quotidien en zinc, et ce d’autant plus que des apports importants favorisent des troubles digestifs [6].

De nombreux facteurs alimentaires peuvent impacter la biodisponibilité du zinc que nous ingérons. Parmi eux, les phytates, des molécules présentes dans des sources végétales (céréales, légumineuses, oléagineux) qui réduisent son absorption. Cet élément est donc à prendre en compte. Les repères nutritionnels en zinc ont d’ailleurs été adaptés en fonction du niveau de phytates dans l’alimentation pour veiller à les rendre suffisants (tableau ci-après) [7].

*Les phytates sont apportés par l’alimentation via le phosphore 

**Apports Recommandés définis par l’EFSA

Au regard de ces repères nutritionnels, plusieurs constats peuvent être faits : 

• Les besoins sont plus importants chez les hommes adultes, 
• Les besoins augmentent en période périnatale et en période d’allaitement, 
• Les besoins sont à ajuster en fonction de la consommation en phytates (d’origine végétale), et quelle que soit la source de zinc, animale ou végétale, la présence de phytates limite toujours l’absorption du zinc alimentaire.

Le zinc (qu’il soit contenu dans nos aliments ou sous la forme de complément alimentaire zinc) est essentiellement absorbé au niveau de la partie distale du duodénum et proximale du jéjunum de l’intestin grêle, soit juste après l’estomac et avant l'intestin. 

Seulement 0,1% du zinc se trouve dans le sérum (sang). Cet oligoélément est essentiellement stocké dans :

• le muscle squelettique (environ 60%), 
• les os (environ 30%)
• la peau et le foie (environ 5% respectivement). 

Plus largement, il est distribué dans tout l'organisme : cerveau, poumons, reins, en plus petites quantités (<1%) [8,9]. Ce stockage n’est pas mobilisable par l'organisme pour répondre aux besoins, ce qui souligne que notre alimentation quotidienne joue un rôle-clé dans nos apports en zinc.

L’homéostasie du zinc dans l'organisme est assurée par des transporteurs spécifiques du zinc (transporteurs ZIP pour l’entrée du zinc dans la cellule ou dans l’organite, et ZnT pour la sortie du zinc de la cellule ou de l’organite) et des métallothionéines (des protéines de transport). Cette régulation a pour objectif de maintenir les taux de zinc intracellulaires nécessaires au fonctionnement des cellules.

Au niveau intestinal, l’absorption du zinc est aussi assurée par des transporteurs. L’équilibre global se fait entre les apports exogènes (alimentaires), la réabsorption (endogène) et l’excrétion par voie urinaire ou fécale. Et dans une moindre mesure, la sueur ou encore la desquamation de la peau participent à l’équilibre du zinc.

L’alimentation apporte différentes sources de zinc selon différentes matrices alimentaires (structure et composition de l’aliment). Comme cité plus haut, l’absorption du zinc est soumise à des facteurs alimentaires qui peuvent la limiter, comme les phytates. Ces phytates sont le premier facteur inhibant l'absorption du zinc. À l’inverse, l’apport en protéines de l’alimentation augmente la biodisponibilité du zinc, et plus particulièrement les protéines animales.

D’autres facteurs interviennent dans la biodisponibilité du zinc et sont notamment des facteurs à prendre en compte pour choisir un bon complément alimentaire zinc :

1/ La solubilité de la forme de zinc : si le statut en zinc de l'individu n’est pas un facteur à prendre nécessairement en compte, l'absorption du zinc est en revanche largement déterminée par sa solubilité au niveau intestinal. Et cette solubilité est elle-même dépendante de la forme chimique du zinc et de la présence d'inhibiteurs ou d'amplificateurs spécifiques de l'absorption du zinc. 

2/ La quantité de l’apport : plus faible est l’apport, plus grande est l’absorption. Il a été rapporté que le taux d’absorption du zinc était en moyenne de 33%. Pour les minéraux insolubles tels que le zinc, les lier à des vecteurs ou des chélateurs a un effet positif à la fois sur leur solubilité et leur dispersion, et donc leur absorption.

Quand il s’agit de minéraux, l’assimilation et la tolérance sont les critères de choix à rechercher. 

Le zinc se présente généralement sous forme de sels de zinc : bisglycinate de zinc, gluconate de zinc, acétate de zinc, sulfate de zinc, picolinate de zinc, orotate de zinc, citrate de zinc… Parmi ces sels, les formes picolinate et gluconate, et surtout  bisglycinate ont une meilleure biodisponibilité comparativement à l’oxyde de zinc. 

Pour notre formule de Zinc dédiée à l’immunité et la fertilité, nous avons spécialement associé 2 formes de zinc pour leur haute biodisponibilité : 

• Un bisglycinate de zinc : il s’agit d’une forme de zinc hautement biodisponible et soluble grâce à son association avec deux molécules de glycine. Il délivre au moins 20% de zinc-élément. Le bisglycinate permettant sa biodisponibilité optimale est une vraie chélation garantie par la technologie TRAACS® d’Albion, et non pas un simple mélange comme dans beaucoup d’autres produits. 
• Un oxyde de zinc liposomé : l’encapsulation de l’oxyde de zinc par des acides gras permet de réduire les interactions du zinc avec les facteurs environnant limitant son absorption. 

Dans 1 seule gélule, ces 2 formes apportent 10 mg de zinc élément, soit 100% des apports de référence tout en garantissant une bonne tolérance digestive.  

À ce duo de zinc haute assimilation, nous avons associé une levure de sélénium hautement biodisponible pour une action renforcée sur le système immunitaire et la sphère cognitive [12,13].

Une déficience en sélénium favorise une diminution de la prolifération des cellules immunitaires (lymphocytes T et B) et affecte le système immunitaire via une baisse de la production d'anticorps (immunoglobulines). Le sélénium participe aussi à la réponse antioxydante en entrant dans la formation des sélénoprotéines. En résumé, le sélénium influence fortement la réponse anti-inflammatoire et immunitaire [14]. Un apport en sélénium se révèle donc intéressant en complément de notre duo de zinc.