
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Difficile d’obtenir un collagène au goût agréable sans avoir recours l’ajout de sucre ! Avec notre partenaire Nutrisun©, nous avons réussi ces formules qui masquent au maximum le gout du collagène marin, même simplement mélangé avec de l’eau.
Peau, cartilages, tendons, ligaments, tissus conjonctifs : Le collagène est présent dans tout notre organisme. De type I, il assure la fermeté de la peau, tandis que le type II favorise le confort de la mécanique articulaire. Sous les effets de l’âge, des UV, ou encore du sport, notre capital collagène s’amenuise en moyenne d’1% par an. Notre formule de collagène est conçue pour compenser efficacement une partie de ces pertes.
On connaît à ce jour 28 types de collagène différents, toutefois le type I et le type III représentent 90% du collagène de l’être humain. S’ils sont les types les plus abondants dans la peau, on les retrouve également ailleurs, notamment dans les tendons, les muscles ou encore les ligaments.
Le collagène de type I est caractérisé par un tripeptide spécifique : glycine-proline-hydroxyproline. Nous avons sélectionné le collagène breveté de type I et III Naticol® pour ses 3 études cliniques sur la peau avec notamment :
Notre formule contient également un collagène de type II, une forme spécifique du cartilage caractérisée par le tripeptide spécifique glycine-proline-hydroxylysine. Nous avons sélectionné le collagène breveté de type 2 Cartydiss® dont les bienfaits sur la sphère articulaire sont cliniquement établis (1 étude clinique) :
L'efficacité d’une formule de collagène repose avant tout sur la taille des peptides et notamment la présence de dipeptides et tripeptides, c’est-à-dire des peptides composés de 2 ou 3 acides aminés. Ces peptides jouent un rôle clé dans la stimulation des fibroblastes (cellules fabriquant le collagène de type I) et des chondrocytes (cellules fabriquant le collagène de type II). Les formes hydrolysées de collagène permettent d’obtenir de petits peptides plus facilement assimilables, c’est pour cela que nous avons sélectionné des hydrolysats de 2 000 Daltons en moyenne, dont une fraction de 10% à 300 Daltons. Une telle taille permet une efficacité à partir de 5 grammes de type I et 500 mg de type II par jour pour des résultats visibles dès 90 jours.
Nos peptides de haut grade (pureté et qualité) offrent une solubilité parfaite et sont formulés sans additifs, ni sucre, ni édulcorants. Une subtile aromatisation naturelle (7 goûts : pêche, cacao, citron, fruits rouges, caramel, vanille et neutre) permet à notre formule de s’incorporer à vos préparations chaudes et froides. Vous trouverez des idées dans notre ebook de recettes.
Les vertus d’une supplémentation en collagène sont multiples et désormais bien documentées. Aussi, la tolérance d’une prise quotidienne de plusieurs grammes de peptides de collagène est confirmée par la littérature, ce qui a ouvert la voie à une supplémentation de plus en plus recherchée et reconnue.
Pour bénéficier des propriétés bénéfiques du collagène, il est recommandé de privilégier des peptides de collagène, c’est-à-dire un collagène sous forme hydrolysée ("hydrolysat" de collagène). Plus les peptides sont de petite taille, plus ils sont biodisponibles et efficaces. Ces peptides fournissent des blocs structurels pour la production de collagène endogène, mais aussi en stimulent la production de collagène par les fibroblastes.
En représentant 30% des protéines de notre corps, le collagène est la protéine de structure majoritaire de l’organisme, et également dans la peau (collagène type I).
Au niveau cutané, il assure une fonction de soutien et de fermeté en contribuant à la formation de tissus conjonctifs comme le derme, couche la plus épaisse de la peau.
On comprend donc aisément que les bienfaits du collagène en supplémentation (apport de blocs et stimulation de la production) impactent majoritairement la beauté et la texture de la peau.
Le collagène (avec vitamine C) est également utilisé pour soutenir les articulations puisque le cartilage, tissu de jonction entre les os dans les articulations, est lui-même riche en collagène (type II).
Le collagène
La vitamine C
Arômes pêche, citron, vanille, caramel, fruits rouges, neutre
Arôme naturel - 6 goûts | Pour 1 dosette (3 g) | Pour 2 dosettes (6 g) | % des AR* |
Collagène Naticol® - Type I et III | 2,5g | 5 g | - |
Collagène Cartidyss® - Type II | 250mg | 500 mg | - |
Vitamine C | 12mg | 24 mg | 30% |
Valeurs nutritionnelles | |||
Energie | 86 kJ - 20 kcal | 1% | |
Matières grasses | 0 g | - | |
Glucides | 0 g | - | |
Protéines | 4,9 g | 10% | |
Arôme naturel cacao | Pour 1 dosette (3.3 g) | Pour 3 dosettes (10 g) | % des AR* |
Collagène Naticol® - Type I et III | 2,5g | 5 g | - |
Collagène Cartidyss® - Type II | 250mg | 500 mg | - |
Vitamine C | 12mg | 24 mg | 30% |
Valeurs nutritionnelles | |||
Energie | 154 kJ - 36 kcal | 2% | |
Matières grasses | 0 g | - | |
Glucides | 2 g | 1% | |
Protéines | 6,2 g | 12% | |
*AR : Apports de Référence
Ingrédients arôme pêche : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Agent de charge : gomme d’acacia, Arôme naturel de pêche, Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : lait, œuf, soja, gluten, poisson, fruits à coque, mollusques, crustacés.
Ingrédients arôme cacao : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Poudre de lait écrémé, Poudre de cacao, Arôme naturel de cacao, Arôme naturel, Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : Lait, œufs, soja, gluten, poisson, fruits à coque, crustacés, mollusques. Contient du lactose.
Ingrédients arôme citron : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Arôme naturel d’agrumes, Agent de charge (gomme d’acacia), Acidifiant (acide citrique), Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : lait, œuf, soja, gluten, poisson, fruits à coque, mollusques, crustacés.
Ingrédients arôme vanille : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Arôme naturel (saveur vanille), Agent de charge : gomme d’acacia; Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : lait, œuf, soja, gluten, poisson, fruits à coque, mollusques, crustacés.
Ingrédients arôme caramel : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Arôme naturel (saveur caramel), Agent de charge : gomme d’acacia, Poudre de cacao, Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : lait, œuf, soja, gluten, poisson, fruits à coque, mollusques, crustacés.
Ingrédients arôme fruits rouges : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Arôme naturel de myrtille, Colorant : Poudre de jus de betterave, Agent de charge : gomme d’acacia, Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : lait, œuf, soja, gluten, poisson, fruits à coque, mollusques, crustacés.
Ingrédients goût neutre : Mix collagène marin hydrolysé [Collagène Naticol® (type I & III), Cartidyss® (type II) (poisson)], Agent de charge : gomme d’acacia, Arôme naturel, Acide ascorbique (Vitamine C). Fabriqué dans un atelier utilisant : lait, œuf, soja, gluten, poisson, fruits à coque, mollusques, crustacés.
Collagène de type I et III : Co-produits de poissons (peau) issus d’aquaculture certifiée Friend of the Sea®.
Collagène de type II : Co-produits de poisson (cartilage de raie) issus d’une pêche durable sur les côtes bretonne et normande. Les pêcheurs Abyss suivent les recommandations de l’Ifremer en charge des comptages des espèces marines et des quotas de pêche. L’Ifremer œuvre au respect de ces quotas afin de ne pas engendrer de surpêche. Les populations sont contrôlées de manière permanente afin d’avoir une connaissance précise de l’état de celles-ci et permet donc un ajustement des capacités de pêche aux ressources disponibles. Cet organisme est également reconnu mondialement pour ses programmes scientifiques de recherche sur la biodiversité marine, les écosystèmes de nos océans, leur changement et comment on peut limiter ces changements afin de préserver cette biodiversité.
Aminogramme |
Collagène Nutri&Co (pour 1 dose = 5,5g) | Collagène Nutri&Co (pour 100g) |
Glycine Proline Acide glutamique Hydroxyproline Alanine Arginine Acide aspartique Lysine Sérine Thréonine Leucine Phénylalanine Valine Isoleucine Hydroxylysine Histidine Methionine Tyrosine Cystéine + Cystine |
1,04 0,62 0,58 0,52 0,41 0,44 0,25 0,17 0,17 0,13 0,13 0,11 0,10 0,07 0,56 0,06 0,04 0,02 0,00 |
18,85 11,36 10,46 9,47 7,52 7,99 4,60 3,16 3,16 2,43 2,34 2,07 1,80 1,35 10,11 1,17 0,72 0,36 0,00 |
Le collagène est la protéine la plus abondante dans le règne animal et représente environ 30% de l’ensemble des protéines du corps humain. On le trouve dans tous les tissus conjonctifs (peau, tendons, cartilages, os, enveloppe musculaire, vaisseaux sanguins, etc.) à qui il confère leur résistance mécanique et leur élasticité. Il est donc indispensable au bon fonctionnement de notre organisme et de certaines fonctions vitales, comme le maintien de l’intégrité de la peau, le bon fonctionnement cardiaque ou encore la résistance des os.
A ce jour, 28 types de collagène différents ont été découverts, mais les type I et II sont les principaux et les plus connus :
Toute protéine de l’organisme est constituée d’un assemblage spécifique d’acides aminés. En tant que protéine, le collagène se compose donc d’acides aminés dont l’organisation forme les chaînes alpha. Ces dernières sont majoritairement élaborées par la répétition d’un motif de tripeptides (3 acides aminés) débutant par un acide aminé particulier, la glycine (Gly) : glycine - X - Y .
Au sein des protéines collagéniques, on distingue certaines séquences d’acides aminés plus représentées dans les chaînes alpha :
Le collagène de type II présente une séquence spécifique en abondance qui le singularise, la séquence Gly-Pro-Hyl ou Hyl est l'hydroxylysine.
Les types I et II sont des collagènes organisés en fibrilles, on parle de collagène “fibrillaire”. Il s’agit du collagène le plus abondant dans l'organisme. Dans la peau, les os et le cartilage, on ne retrouve que du collagène fibrillaire. Dans d’autres tissus, le collagène fibrillaire est associé à des éléments non fibrillaires.
La figure ci-après représente une image de fibres de collagène vues par microscopie électronique.
Figure 1 : Fibres de collagène vues par microscopie électronique. Tirée de [4]
Les chaînes alpha des collagènes fibrillaires possèdent des séquences d’acides aminés similaires et se différencient par des séquences spécifiques. Une fois assemblées, les chaînes alpha s’organisent par enroulement et constituent des molécules triples hélices constitutives des fibrilles, elles-même formant les fibres de collagène.
La figure 2 représente l’organisation des fibres de collagène, depuis l’assemblage de peptides jusqu’au faisceau de fibres :
Figure 2 : Gly : Glycine ; Hyp : Hydroxyproline ; Pro : Proline. Tirée de [5]
Quel que soit le tissu où il se trouve, le collagène de notre organisme possède des séquences peptidiques similaires. Cependant, la différence majeure entre les 28 types de collagène présents dans tout notre corps réside dans la composition et l'organisation spécifique des chaînes alpha qui diffèrent en fonction des types de collagène et des tissus.
La peau [6]
La peau est le plus grand organe du corps humain, avec une superficie moyenne de 2m². Elle constitue notre première ligne de défense contre l’environnement extérieur et garantir son intégrité est donc primordiale pour notre santé.
Trois couches constituent la peau :
La figure ci-dessous schématise la structure de la peau et de la disposition des fibres de collagène au sein du derme. On peut donc aisément visualiser sa fonction de structure et de maintien de la peau.
Figure 3 : Adapté et redessiné de [6]
Les articulations [7]
Le cartilage est un tissu conjonctif souple et élastique, qui recouvre les deux extrémités des os pour constituer l’articulation. Il joue un rôle primordial pour assurer le bon glissement entre les os et limiter l’intensité des frictions, assurer l’amortissement et contrôler la pression articulaire. Le cartilage possède des cellules spécifiques, les chondrocytes, qui synthétisent ses constituants comme le collagène, composant majoritaire de la matrice. Trois types de cartilages existent : le cartilage hyalin, le cartilage élastique et le cartilage fibreux. Le cartilage hyalin est le plus abondant, se situant au niveau articulaire et étant essentiellement constitué de collagène de type II.
Les muscles [8]
Les muscles squelettiques (muscles majoritaires, bien avant le muscle cardiaque et les muscles lisses) sont composés de faisceaux de fibres elles-mêmes formées par des myofibrilles (i.e. fibrilles ayant un pouvoir contractile). Les muscles sont constitués de l’alternance de ces faisceaux de fibres avec du tissu conjonctif principalement composé de collagène de types I et III (autre collagène fibrillaire) et donnant au muscle son élasticité et sa souplesse lors de la contraction. Cette matrice extracellulaire contenant du collagène joue donc un rôle de protection autour du muscle. Voir aussi la relation entre collagène et musculation ici.
Les autres composés clés de la matrice extracellulaire [9]
Le derme et le cartilage sont deux tissus conjonctifs dont les matrices extracellulaires sont non seulement composées de collagène, mais aussi de molécules glucidiques, des glycosaminoglycanes, comme l’acide hyaluronique (ou hyaluronane) pour la peau, et la chondroïtine sulfate pour le cartilage. Les glycosaminoglycanes sont composés, pour certains, de glucosamine sulfate présente, notamment, en grande quantité dans les articulations. Moins abondants que le collagène, les glycosaminoglycanes sont cependant essentiels au maintien du derme et du cartilage en contribuant à retenir l’eau, et en assurant ainsi l’hydratation de la peau et des articulations. On les retrouve en différentes proportions dans l'organisme : l’acide hyaluronique est davantage présent dans le derme tandis que la chondroïtine sulfate est plus abondante dans le cartilage.
La diminution de la production de collagène liée au vieillissement entraîne un affaiblissement de la structure du derme, et par conséquent, de la peau. On estime qu’un adulte perd en moyenne 1% de collagène dermique par an. Ce processus naturel affecte également la fonction de motricité au niveau de l’os et du cartilage. On estime ainsi qu’à 80 ans, nous aurions perdu 75% de nos réserves en collagène.
De plus, ces tissus riches en collagènes sont particulièrement soumis aux agressions extérieures comme les rayons UV et la pollution pour la peau, ou l’activité physique plus ou moins intense, pour les articulations (os et cartilage).
La figure ci-dessous présente une vue histologique et schématique de l’évolution de la peau au cours du temps. Une peau âgée, comparativement à une peau jeune, montre une moindre densité de collagène dans le derme et un affaissement au niveau de l'épiderme, laissant apparaître des marques caractéristiques : les rides. Ces dernières peuvent être plus ou moins visibles. Elles sont notamment favorisées par l’exposition de la peau au soleil au cours de la vie : plus l’exposition aux rayons UV est importante, plus les rides se creusent.
Adapté et redessiné de [13]
Pour compenser cette chute de notre production endogène, une première approche peut être de se tourner vers notre alimentation. Comme dans notre propre organisme, le collagène va se retrouver principalement dans les tissus conjonctifs des animaux (peau, cartilage, etc.), des parties que nous ne consommons plus vraiment dans notre alimentation moderne. Une autre méthode est de réaliser un bouillon d’os traditionnel (bœuf, poulet ou poisson) dont la cuisson lente va permettre d’extraire le collagène des os et des cartilages. Malheureusement, ce collagène natif, issu du bouillon ou directement des protéines, a un poids moléculaire très élevé (autour de 300 kilodaltons), qui rend son absorption intestinale difficile.
Enfin, une autre stratégie peut être de faire le plein des précurseurs du collagène. La glycine se trouve également dans les aliments riches en collagène, ainsi qu’en plus faible quantité dans la viande (muscles), les œufs et certains végétaux comme le soja, le sésame et les légumineuses. L’hydroxyproline et la proline se trouvent plus facilement dans un grand nombre de sources de protéines. D’autres nutriments, comme la vitamine C, participent aussi à la synthèse du collagène et il faut donc éviter toute carence pour favoriser la production par notre organisme.
Mais au final, les apports alimentaires de collagène ou même de précurseurs restent limités et ne peuvent pas compenser à eux seuls les pertes liées au vieillissement. C’est là que la nutraceutique intervient.
L’intérêt que la science porte au collagène va de paire avec l’avancée de nos connaissances sur les peptides bio-actifs. Pendant longtemps, la communauté scientifique considérait que les protéines ingérées étaient découpées en di- et tri-peptides dans la lumière de l’intestin, avant d’être absorbées par les entérocytes et réduites en acides aminés libres à l’intérieur même de ces cellules. Les acides aminés libres étaient ensuite relâchés dans le sérum sanguin. Mais depuis 2015 [15], on sait que certains peptides passent intacts dans les entérocytes et se retrouvent dans le sang. Ainsi, de 10 à 30% des protéines ingérées se retrouvent sous forme de di- et tri-peptides dans le sang.
La protéine de collagène susceptible d’être apportée par l’alimentation a une taille très importante, de l’ordre de 300 000 Daltons, la rendant non absorbable en l’état par les entérocytes. A titre de comparaison, la taille de la β-Lactoglobuline, protéine principale de la whey, présente une taille de l’ordre de 18 000 Daltons. Le travail de découpage (ou d’hydrolyse) de la protéine de collagène par les enzymes digestifs est donc considérable pour obtenir des tri- et di-peptides capables d’être absorbés. Les canaux peptidiques étant présents tout au long de l’intestin, (duodénum, jéjunum et iléon) on comprend que l’apport d’une protéine intègre va inévitablement faire perdre une partie de l’aire d'absorption possible, car les di- et tri-peptides ne seront disponibles que tardivement dans l’intestin.
Pour bénéficier de l’ensemble de l’aire d’absorption de l’intestin, il convient donc présenter très tôt des petits peptides absorbables. C’est là tout l’intérêt d’une formule de complément alimentaire.
Si nos connaissances en matière des peptides bioactifs se développent, c’est parce qu’en plus de constituer des briques de fabrication pour de nouvelles protéines, ces peptides ont aussi un rôle de messager. Ils sont capables de stimuler l’activité cellulaire. Ce rôle spécifique n’est pas retrouvé (ou dans une bien moindre mesure) avec les acides aminés libres.
Si l’on regarde de plus près le collagène de type I, 3 peptides clés et spécifiques de la protéines de collagène ont été identifiés pour leur capacité à stimuler l’activité des fibroblastes. Ils se fixent à certains récepteurs présents sur leur membrane. C’est ainsi que la production de nouveau collagène endogène est augmentée, ainsi que celle d’autres composants de la matrice extracellulaire comme l’élastine ou l’acide hyaluronique. Le nombre de fibroblastes augmente également par division cellulaire. Les peptides les mieux documentés à ce jour sont :
On peut également ajouter le tripeptide Glycine-proline-hydroxylysine, spécifique du collagène de type II et identifié comme peptide bioactif en 2014.
On peut donc résumer l’intérêt des peptides de collagène apportés par la nutraceutique en deux points :
Le collagène peut être d’origine porcine, bovine, aviaire ou marine. Cette dernière est de plus en plus prisée pour des raisons sanitaires, culturelles ou encore de traçabilité des filières. Nous l’avons vu, l’intérêt des peptides de collagène en supplémentation réside dans leur faculté de bénéficier d’une aire d’absorption plus grande que la protéine intègre. Les ingrédientistes (fournisseurs d’ingrédients) extraient ainsi le collagène de leur matière première, puis enclenchent un processus d’hydrolyse enzymatique similaire à la digestion humaine. L’hydrolyse enzymatique du collagène natif produit un ensemble de petits peptides, dont les poids peuvent varier de 300 à 10 000 Daltons soit 30 à 1 000 fois plus petit que celui du collagène natif (ou protéine intègre).
La notion de Dalton est devenue un enjeu marketing ou chaque marque essaie de présenter le chiffre le plus petit. Il est toutefois important de savoir que réglementairement parlant, il n’existe aucun contrôle d’étiquette. Ainsi, une marque peu scrupuleuse pourrait tout à fait afficher 300 Daltons sur son étiquette sans que cela soit vrai et sans être inquiétée par les autorités de contrôle. Avant même de se poser la question de la bonne taille de Dalton, il est donc primordial de s’assurer que la marque apporte une garantie en matière d’étiquetage du nombre de Dalton. Une analyse du nombre moyen de Dalton coûtant extrêmement cher, vous ne trouverez pas ce type de document sur les sites des marques. Ce qui fait office de garantie, c’est le fait que la marque rende publique l’ingrédientiste avec lequel elle travaille, l’idéal étant d’afficher sur l’étiquette le trademark de l’ingrédient. Voici une liste non exhaustive de trademark et leur poids moléculaire moyen pour vous aider :
Une fois que la garantie en matière de taille de peptides est traitée, on peut se poser la question suivante : quelle taille est la bonne ?
En réalité deux éléments influencent véritablement l'efficacité des peptides :
Figure 5 : comparaison de la distribution du collagène type I Naticole à 1500 Daltons et d’un collagène de type 1 générique. Le Naticol l’emporte ici principalement pour sa plus haute teneur en tripeptides. Les deux ingrédients présentent une faible teneur en acide aminés libres (partie droite des courbes) et une homogénéité plutôt honnête.
Comme énoncé précédemment, l’analyse du poids moléculaire moyen est une analyse coûteuse. Il existe plusieurs approches standards dont voici les plus courantes :
Pour terminer sur les méthodes d’analyses, citons des travaux actuellement menés par des ingrédientistes pour tenter d’évaluer la teneur en di- et tri-peptides bioactifs. Si à ce jour aucune méthode n’est reconnue comme un standard, des progrès sont effectués de sorte que, dans les années à venir, l’enjeu pourrait être d’afficher la plus haute teneur pour les 3 peptides bio-actifs énoncés précédemment pour le type 1 et d’orienter les méthodes de production via hydrolyse enzymatique dans ce sens.
Les travaux scientifiques portant sur la comparaison de différentes tailles d’hydrolysat de collagène aboutissent tous à la même conclusion : plus la teneur en di et tri-peptides (bio actif ou non, car à ce stade nous ne savons pas en évaluer la teneur respective) est élevée, plus l’efficacité est atteinte rapidement et pour une quantité ingérée moindre. [18,19] Actuellement les meilleurs hydrolysats de collagène sont donc situés à 2000/1500 Daltons et présentent une fraction de 10 à 25% de di- et tri-peptides sans pour autant isoler la part de peptides bio-actifs.
Des ingrédientistes travaillent actuellement sur des collagènes à 500 Daltons mais les méthodes de certification ne sont pas encore reconnues comme standard.
La biodisponibilité du collagène hydrolysé ayant été établie, qu’en est-il de son efficacité clinique et de ses résultats concrets ? Depuis une dizaine d’années, les recherches sur cette protéine se sont multipliées et les preuves de son efficacité se sont accumulées, en particulier sur deux domaines : la peau et la santé articulaire.
Il est à noter que les doses journalières démontrant l’efficacité est généralement de l’ordre de 5 à 15 grammes par jour pour ce qui est des bienfaits sur la peau et de l’ordre de 0,5 à 10 grammes par jour pour ce qui est des articulations. C’est pour cette raison que le format gélule est généralement mal adapté au prise de collagène en Nutraceutique.
Voir également comment faire une cure de collagène et la relation entre le collagène et une prise de poids.
L’offre de produits à base de collagène s’est fortement développée ces dernières années, mais tous sont loin de répondre à tous les critères d’un excellent supplément de collagène. Plutôt que choisir un collagène standard, nous avons fait le choix pour notre Collagène de deux ingrédients de très haute qualité :
Acheter notre formule garantit ainsi :
% dans notre formule |
Teneur en protéines des hydrolysats |
Hydrolysats et poids moléculaires |
|
Hydrolysats de collagène type I et III |
90% | 95% | Poids moléculaire moyen : 2 kDa - 55% d'hydrolysats < 3 kDa - 15% d'hydrolysats < 1 kDa |
Hydrolysats de collagène type II |
10% | 62% | - 90% d'hydrolysats < 3 kDA - 40% < 1 kDa |
Voir aussi notre article dédié aux aliments riches en collagène et la différence avec la Nutra.
Références
Notre promesse de transparence passe aussi par la publication des analyses qualité :
On estime qu’à l’âge adulte, on perd en moyenne 1% de collagène par an. Ainsi, la prise de peptides de collagène peut s’avérer utile dès l’âge de 18 ans !
Notre formule Le Collagène a été conçue pour pallier les pertes en collagène avec l’âge et n’a pas été développée pour convenir aux enfants. Nous vous conseillons de demander l’avis de votre pédiatre.
Non, il n’existe pas de collagène végétal. Ce serait même une hérésie car cette protéine appartient au règne animal. Les peptides de collagène sont obtenus à partir de collagène de bœuf, de porc, de volaille ou de poissons (le collagène dit “marin” donc). Nous avons opté pour deux collagènes marins issus de filières de pêche responsables.
Le collagène étant un constituant majeur de la peau, une supplémentation en collagène impacte avant tout la peau et ne sera pas nécessairement efficace sur la croissance des ongles, ni celle des cheveux. Pour une action efficace sur la pousse des cheveux, nous vous recommandons notre formule dédiée, Le Complexe Cheveux.
Malheureusement, il n’existe pas de collagène marin Bio. C’est essentiellement une question de filière car les hydrolysats de collagène sont obtenus à partir de co-produits de poissons qui ne sont pas disponibles aujourd’hui en Bio.
Un des défis les plus importants lorsqu’on développe une formule de collagène est de maîtriser le goût. Pour notre Collagène, nous avons sélectionné des grades de haute qualité et de très subtiles aromatisations naturelles de pêche, de cacao, de citron, de vanille, de caramel, de fruits rouges ou pour un goût neutre qui vous permettront de le consommer tel quel dans de l’eau ou de l’intégrer à diverses préparations chaudes ou froides. Nous vous avons même concocté un petit livre de recettes faciles et pratiques pour tous les jours et disponibles avec votre commande !
Oui ! Les études cliniques ont démontré qu’un apport de collagène hydrolysé permet de maintenir l’élasticité, le tonus et la densité de texture de la peau, et donc, effectivement, de diminuer l’aspect des rides ou de les “lisser”.
Tout à fait. Le collagène est une protéine essentielle à la structure du derme cutané, et on en perd 1% chaque année ! Les études cliniques sur la supplémentation en peptides de collagène ont montré une amélioration de la fermeté et l'élasticité de la peau.
Oui ! Ces deux actifs sont parfaitement complémentaires. L’acide hyaluronique participe essentiellement à l’hydratation de la peau en captant des molécules d’eau. Le collagène, lui, améliore la tonicité et la fermeté de la peau. Ces deux composés entrent dans la composition de la matrice extracellulaire du derme et sont ainsi essentiels à la structure de la peau. Ensemble, ils assurent l’aspect pulpeux de la peau. Voir notre article sur la relation entre acide hyaluronique et collagène pour en savoir plus.
Le risque d’allergie est essentiellement lié aux ingrédients issus du poisson. Si vous n’êtes pas allergique au poisson, alors vous ne devriez pas développer de réactions allergiques et notre formule ne présente pas de risque en cas d’allergie aux crustacés, puisqu'elle ne contient aucun ingrédient issu de crustacés. Cependant, le phénomène allergique étant individu-dépendant, il reste propre à chacun et peut survenir de manière inopinée.
Aucun risque, nos peptides de collagène sont stables et peuvent être incorporés aussi bien à des boissons chaudes que froides.
Tout à fait ! Beaucoup de sportifs combinent protéines et collagène. Attention tout de même à la combinaison des dosages qui vont impacter la texture.
La glycine est l’acide aminé principal du collagène, qui en contient environ 30%. Mais ce dernier contient d’autres acides aminés, notamment l’hydroxyproline qui participe à la synthèse de collagène dans l’organisme. De plus, les peptides de collagène semblent plus efficaces pour agir sur les tissus conjonctifs (peau, articulations). Des études ont montré un intérêt possible de la glycine pour la qualité du sommeil ou le contrôle de la glycémie, mais aucune étude clinique n’a été faite sur la santé des articulations ou de la peau contrairement au collagène. Son principal avantage est pour les végétaliens, le collagène vegan n’existant pas.
Le poids moléculaire est un critère effectivement important. Notre collagène de type I et III, qui représente 90% de notre formule, a un poids moléculaire très bas, de 2 000 daltons. Notre collagène de type 2 (10% de la formule) a un poids moléculaire inférieur à 3 000 daltons. Ainsi, vous avez donc à la fois une variété de poids et une majorité de poids très faible, permettant une assimilation optimale.
L'origine des poissons dépend du type de collagène. Le collagène de type I et III est fabriqué en France à partir de co-produits de poisson (peau) issus d’aquaculture certifiée Friend of the Sea®. Concernant le collagène de type II, il est élaboré à partir de co-produits de poisson (cartilage de raie) issus d’une pêche durable sur les côtes bretonnes et normandes. La filière de pêche Abyss répond strictement aux recommandations de l’Ifremer en charge des comptages des espèces marines et des quotas de pêche afin de ne pas engendrer de surpêche en contrôlant de manière permanente les ressources disponibles.
Il existe plusieurs différences entre les collagènes bovin et marin. D’une part, les filières sont très différentes, avec une meilleure traçabilité et plus de filières responsables du côté du collagène marin. Cette qualité se retrouve forcément sur le prix, qui est un peu plus élevé que celui du collagène bovin, qui est souvent un coproduit des élevages intensifs. Enfin, le collagène marin serait plus proche du collagène humain, ce qui lui conférerait une biodisponibilité légèrement supérieure.
La glycine, en tant qu’acide aminé le plus abondant du collagène, joue le rôle de brique dans la fabrication du collagène par le fibroblaste ou le chondrocyte. Toutefois son rôle s’arrête là et contrairement aux peptides bioactifs de collagène, elle n’a pas d’action de stimulation du fibroblaste et du chondrocyte. Ajoutons qu’en tant qu’acide aminé libre, la glycine peut être engagée dans des filières différentes de celle du collagène. Par exemple, elle peut être transformée en glucide par l’organisme lorsque celui-ci en a besoin. Une glycine présente sous forme de di et tri-peptides spécifiques du collagène sera orientée à 100% sur la filière collagénique. Ainsi des peptides de collagène riches en glycine seront toujours plus efficaces qu’une glycine libre pour stimuler la production de collagène. La glycine reste toutefois une alternative intéressante pour les personnes vegan puisque le collagène est une protéine issue exclusivement du monde animal.
Il n’y a pas de danger ni d’effet secondaire connu d’une prise de collagène chez les sujets sains aux doses recommandées. Un apport élevé en hydroxyproline pourrait éventuellement augmenter les niveaux d’oxalate et favoriser les calculs rénaux chez des personnes particulièrement sensibles avec des doses journalières supérieures à 10 g.
La dose efficace que nous recommandons est d’au moins 5 g par jour, ce qui représenterait 10 gélules de 500 mg par jour. Les gélules ou les comprimés sont donc des conditionnements peu adaptés au collagène actuel. Mais la science avance et des collagènes au poids moléculaire inférieur à 2000 Dalton sont en développement, avec une efficacité probable via des quantités plus faibles qui pourront éventuellement être adaptées à des gélules.
Depuis plus de 25 ans, Nutrisun, Business Unit du groupe Olga (anciennement Triballat-Noyal) est reconnu comme partenaire expert dans le développement à façon de produits alimentaires et nutraceutiques avec une expertise spécifique dans l’aromatisation et d’autres aspects organoleptiques.
Origine du collagène : France
Abyss Ingredients est une société œuvrant dans le développement d’ingrédients naturels marins en associant innovation, économie circulaire locale et développement durable. Sa vocation est d’offrir des solutions nutraceutiques cliniquement validées.
Weishardt est une entreprise française spécialisée dans la fabrication de gélatines et de collagène de haute qualité.