Probiotique Stress

• Le magnésium contribue à des fonctions psychologiques normales.
• Le magnésium contribue au bon fonctionnement du système nerveux.

Les liens entre cerveau et microbiote sont de plus en plus établis, au point que certains parlent de notre intestin comme d’un “deuxième cerveau”. Certaines espèces de bactéries influeraient par exemple sur notre appétit. D’autres espèces auraient un effet sur nos capacités cognitives, ou joueraient un rôle dans notre équilibre émotionnel, au point que certains parlent désormais de “psychobiotiques”. Parmi elles, Lactobacillus reuteri PBS072 et Bifidumbacterium breve BB077 sont d’un intérêt particulier sur ce sujet et bénéficient déjà de plusieurs études cliniques prometteuses

Flore intestinale, microbiote, probiotiques… Voilà des termes que l’on entend de plus en plus souvent ces dernières années mais dont on ne connaît pas toujours la signification. Un microbiote désigne en fait tous les micro-organismes vivant dans un écosystème donné. Nous avons de nombreux microbiotes différents au sein de notre organisme : sur la peau, dans le système digestif, le vagin, la muqueuse buccale, la salive ou même la muqueuse nasale. Le microbiome quant à lui désigne l’ensemble de ces différents microbiotes au sein d’un même individu. Ils contiennent non seulement des bactéries, mais aussi d’autres micro-organismes (archées, microchampignons, virus). Un microbiote est unique à chaque individu, comme une empreinte digitale, forgé par de nombreux facteurs au cours de la vie tels que l’allaitement, le régime alimentaire et la prise de certains médicaments.

Dans le système digestif, la majorité des micro-organismes, dont les bactéries représentent l’essentiel, se trouvent au niveau du côlon. En effet, l’estomac est trop acide pour le développement des bactéries, et l’intestin grêle en contient aussi très peu.

Les principales familles de bactéries sont les bifidobactéries, qui représentent l’essentiel du microbiote les premières années de la vie, ainsi que les lactobacillus, les firmicutes, les actinobactéries et les protéobactéries. De nombreux paramètres vont jouer sur cette composition au cours de la vie [1] : type de naissance (par voie basse ou par césarienne), lait artificiel ou allaitement, alimentation, etc. Une fois adulte, le microbiote va rester à peu près stable durant le reste de sa vie (hors prise d’antibiotiques). L’alimentation va tout de même être le principal critère pouvant jouer sur le nombre et la diversité des bactéries du microbiote intestinal.

Le concept de l’intestin ayant une influence sur le cerveau et le comportement, et inversement, est connu depuis longtemps par l’angle de la digestion, avec la capacité du stress à perturber les fonctions digestives. Retrouvez à ce sujet, notre article sur le stress et la diarrhée. Avec des expressions comme « le ressentir dans ses tripes » ou « avoir des papillons dans le ventre », ce lien intestin-émotions fait depuis longtemps partie de la culture populaire. Malgré tout, ce n’est que très récemment que les scientifiques ont développé des outils pour observer cette communication à double sens entre le cerveau et l’intestin.

Cette communication complexe intestin-cerveau assure non seulement les mécanismes des fonctions gastro-intestinales, mais permet aussi l’envoi de signaux par l’intestin qui vont avoir des effets profonds sur l’humeur, la motivation, le comportement et les fonctions cognitives. Ce lien passe par le système nerveux, notamment le nerf vague, les cellules neuroendocrines, l’activation du système immunitaire, la modulation des réflexes entériques (système nerveux autonome) et des signaux des cellules entéro-endocrines (cellules spécifiques du tractus digestif et du pancréas). [2-4]

Depuis une dizaine d’années, la recherche a montré que le microbiote intestinal est un régulateur clé de cet axe intestin-cerveau. Par exemple, une exposition à un stress même de courte durée peut impacter le profil du microbiote en altérant les proportions des différents genres, et la modulation expérimentale du microbiote influence les réponses au stress, à l’anxiété et le niveau de déclenchement de l’axe HPA (hypothalamo-hypophyso-surrénalien), qui joue un rôle central dans la réponse au stress, notamment en diminuant le cortisol. [5-7]

Même si tous les mécanismes ne sont pas encore compris, les chercheurs ont une vision globale des différentes voies de cette communication (figure 1). 

Premièrement, les bactéries envoient des signaux via leurs molécules structurantes (morceaux de paroi cellulaire, etc.). Elles produisent aussi un grand nombre de métabolites, comme des acides gras à chaîne courte (butyrate), des dérivés d’acides aminés (composés phénoliques et ammoniac), des métabolites de sel biliaire ou encore des métabolites secondaires produits à partir de composés organiques issus de l’alimentation (polyphénols, etc.) ; on trouve même dans certains cas, des molécules jouant le rôle de neurotransmetteur (ex : acétylcholine). Certaines de ces molécules peuvent être absorbées par la paroi intestinale et se retrouver dans la circulation, où elles peuvent ensuite traverser la barrière hémato-encéphalique et avoir une action dans le cerveau.

Un autre chemin est l’activation du système nerveux parasympathique, via le nerf vague, et du système nerveux entérique, qui contrôle le système digestif. 

Enfin, le microbiote peut aussi activer le système immunitaire, influant ainsi sur l’équilibre des cytokines pro- et anti-inflammatoires qui affectent directement les fonctions cognitives, ou déclenchant la production de neuropeptides par les cellules entéro-endocrines présentes dans l’épithélium intestinal. [7]

Figure 1 : les différentes voies de communication microbiote-cerveau : (1) via la circulation sanguine, (2) via le système immunitaire, (3) via les cellules entéro-endocrines, (4) ou via l’activation du nerf vague [5]

De nombreux travaux, essentiellement sur des animaux, ont cherché à étudier ces dernières années le rôle du microbiote dans la modulation de l’axe intestin-cerveau. Différentes stratégies ont été utilisées, avec l’utilisation d’animaux sans microbiote, de probiotiques et d’antibiotiques.

Les études sur les souris sans microbiote ont montré que la colonisation de l’intestin est centrale dans le développement et la maturation des systèmes nerveux central et entérique. L’absence de microbiote est associée à des problèmes d’expression de neurotransmetteurs et une altération des fonctions neuromusculaires du système digestif. [8]

Des études sur des souris sans microbiote ont démontré que le microbiote influence la réaction au stress et les comportements anxieux, et régulent le point d’équilibre de l’activité de l’axe HPA. 

Ces animaux montrent en général une réponse au stress plus importante, avec des niveaux de cortisol et d’ACTH (hormone corticotrope) plus élevés. La colonisation microbienne de l’intestin permet une normalisation de l’axe HPA, ainsi qu’une diminution de la réponse au stress mais seulement chez les individus jeunes, pointant vers l’existence d’une période critique après la naissance pendant laquelle la plasticité du cerveau est très sensible aux signaux envoyés par le microbiote.[8]

En parallèle, chez ces animaux sans microbiote, des troubles de la mémoire ont aussi été observés, probablement en raison d’une expression altérée du facteur neurotrophique issu du cerveau ou BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), qui promeut la survie, la croissance et la plasticité des neurones, et qui joue un rôle central dans la mémoire. [8]

L’impact du microbiote sur l’axe intestin-cerveau a été approfondi via la manipulation du microbiote grâce à l’utilisation de probiotiques et d’antibiotiques. Ces études confirment que le microbiote influence l’anxiété et l’axe HPA en modifiant la biochimie du cerveau. [8]

Même si la majorité des travaux sur les effets du microbiote sur le stress ont été effectués sur des animaux, le nombre d’études cliniques sur l’homme ne cesse de croître. 

Un exemple intéressant est une étude de 2011 qui a d’abord observé les effets anxiolytiques de 2 souches chez des rats (L. helveticus R0052 et B. longum R0175), avant de confirmer les effets de ces probiotiques sur la réduction du stress et de l’anxiété chez l’homme dans une étude clinique. Dans cette dernière, 55 adultes en bonne santé ont pris pendant un mois soit 3 milliards d’UFC* par jour de ce complexe, soit un placebo. Le groupe probiotiques a vu une amélioration de ses scores de stress, d’anxiété et de dépression. [9] D’autres études utilisant différentes souches de probiotiques ont montré également des effets positifs sur les troubles de l’humeur. [10,11]

*UFC : Unités Formant Colonie, l’unité de mesure pour quantifier le nombre de bactéries vivantes dans un volume donné

Parmi ces probiotiques, deux souches ont démontré des résultats prometteurs : Lactobacillus reuteri PBS072 et Bifidumbacterium breve BB077, réunies dans un complexe breveté de probiotiques sous le nom de SynbÆctive® KeepCalm.

Dans une première étude in vitro, ces bactéries ont montré leur capacité à réguler l’activité de molécules modulatrices du stress et à stimuler la production de GABA et de sérotonine face à une exposition à du cortisol. [12]

Une première étude sur l’homme est ensuite venue tester ces promesses. 27 sujets sains âgés de 18 à 30 ans ont pris 4 milliards d’UFC de ce complexe de probiotiques pendant 28 jours en pleine période stressante (période d’examens). Ils ont réalisé des tests cognitifs au début et à la fin de l’étude, avec également un relevé de plusieurs marqueurs physiologiques. Après un mois de prise, les résultats aux tests de mémoire à court terme, d’attention et de résolution de problème ont été significativement meilleurs qu’au début de l’étude. Par ailleurs, le taux de cortisol salivaire et l’activité électrodermale (liée à l’activation du système nerveux sympathique) avaient notablement diminué, quant à la qualité de sommeil, elle s’était notablement améliorée. [12]

Une deuxième étude clinique, en double aveugle avec placebo cette fois-ci, a voulu confirmer ces effets, en particulier ceux liés au stress. 33 adultes en bonne santé âgés de 25 à 60 ans ont été divisés en 2 groupes, prenant chacun pendant 30 jours soit le complexe de probiotiques, soit un placebo, puis inversement avec une période de pause de 30 jours entre les 2, soit une durée totale de l’étude de 90 jours. La prise de probiotiques a permis une amélioration à la fois de l’humeur et de la qualité du sommeil pour les 2 groupes lorsque ceux-ci prenaient le complexe probiotique. [13] Retrouvez notre article sur le sommeil et le stress pour approfondir le lien entre les deux.

Enfin, une étude très récente a été conduite sur des jeunes mères pour observer les effets sur le stress post-partum. Le « baby blues » et la dépression post-partum sont des réalités pour de nombreuses jeunes mères, qui peuvent aussi impacter négativement le développement initial des bébés. 190 femmes dans leur premier trimestre post-accouchement ont été divisées en 2 groupes prenant pendant 90 jours soit un multivitamines et le complexe de probiotiques, soit le multivitamines seul. Résultats : la prise du complexe de probiotiques a permis une diminution des scores d’anxiété et de dépression post-partum, une amélioration de la qualité de l’allaitement, et même une diminution des pleurs et de l’agitation des bébés allaités.  [14]

Pour vous faire profiter de tous ces bienfaits sur votre microbiote et sur la gestion de votre stress ! Notre formule réunit 3 éléments :

• Le complexe de probiotiques SynbÆctive® KeepCalm, qui contient 2 souches à l’efficacité clinique démontrée sur la diminution du stress et de l’anxiété et l’amélioration de la qualité du sommeil.
• Un dosage cliniquement validé : avec 4 milliards d’UFC par prise, vous aurez la juste dose pour laquelle des bienfaits ont été observés.
• Du magnésium en synergie : du bisglycinate de magnésium labellisé TRAACS®, une forme hautement biodisponible et parfaitement tolérée, pour une action complémentaire sur les mécanismes du stress.