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- Cerveau & Coeur
Huile EPAX ultra concentrée
Nos huiles EPAX sont sélectionnées pour que seulement 3 capsules de taille standard apportent un minimum de 750 mg de DHA (acide docosahexaénoïque) et 150 mg d’EPA (acide eicosapentaénoïque) sous forme naturelle de triglycérides.
Ultra pure, stable et digeste !
Choisir des huile EPAX, c’est la garantie du plus haut cahier des charges qualité :
- En matière de pureté, EPAX impose des standards supérieurs de 60 à 95% aux normes de la GOED permettant de passer sous les seuils de détection des contaminants ! Les sites d’extraction utilisent pour cela la technologie de la distillation moléculaire.
- Quant à la stabilité, les huiles EPAX évitent tout problème de rancissement avec un indice TotOx inférieur 10 mes/kg quand la limite fixée par la GOED est de 26 ! Ce niveau est atteint grâce au procédé breveté XO®.
- Enfin, la technologie propriétaire d’EPAX dite de la chromatographie séparative permet de garder jusqu’à 90% des triglycérides sur les huiles concentrées et ultra-concentrées, un niveau très supérieur au 60% généralement rencontré. Les huiles sont ainsi plus digestes et mieux absorbées.
Pêches durables
Labellisé Friend of the Sea, mais surtout Marine Stewardship Council qui est plus stricte, les huiles EPAX sont issues de petits poissons (harengs, anchois, maquereaux et sardines), pêchés au large des côtes chiliennes et péruviennes dans le respect des quotas fixés par les gouvernements chilien et péruvien.
Un ratio EPA/DHA adapté à notre organisme
La pollution des océans incite les industriels à sélectionner les petits poissons de début de chaîne. Les huiles qui en sont extraites nécessitent moins de procédés de filtration que celles issues de grands poissons, mais elles présentent un ratio EPA/DHA de 3:2 éloigné des besoins physiologiques de l’organisme.
Nous avons ainsi sélectionné des huiles extraites de petits poissons, mais avec une opération supplémentaire permettant d’atteindre un ratio EPA/DHA de 1:5 parfaitement adapté au besoin de l’être humain.
Des huiles désodorisées
Afin d’éviter les reflux désagréables et de garder une sensation de fraîcheur, nos huiles d’oméga-3 sont totalement désodorisées.
Les bienfaits des oméga-3 sont très étudiés par la Science. On estime à plus de 33 000 le nombre d’études portant sur ces acides gras polyinsaturés.
Les bienfaits des oméga-3
Les acides gras oméga-3 sont dits "essentiels" pour notre organisme car seule notre alimentation nous les fournit, notre organisme ne les synthétisant pas. Ils présentent de nombreux bienfaits et les principaux acides gras EPA et DHA ont des propriétés bien reconnues
- L’EPA et le DHA contribuent à une fonction cardiaque normale, (1)
- Le DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau, (2)
- Le DHA contribue au maintien d’une vision normale. (2)
Des nutriments essentiels pendant la grossesse
Pour les femmes enceintes, les oméga-3 sont particulièrement importants puisqu’ils contribuent au bon développement de l’enfant in utero.
- Le DHA consommé par la mère contribue au développement normal du cerveau du fœtus et de l’enfant allaité,
- Le DHA contribue au développement normal de la vue des nourrissons jusqu’à 12 mois.
Oméga-3 et musculation
Les effets des oméga-3 sur la récupération et la diminution des courbatures découlant d’un effort physique ont aussi été très étudiés. Plusieurs travaux auraient observé une diminution de marqueurs de dommages musculaires post-exercice avec la prise d’un supplément. [23] Une meilleure récupération permet de meilleurs entraînements et donc in fine, une meilleure progression.
Oméga-3 et peau
Plusieurs études ont montré que les oméga-3 participeraient à la photoprotection de la peau. [24,25] Une supplémentation pourrait aussi diminuer les rougeurs et les tiraillements de certaines peaux, notamment en cas de dermatite. [26]
(1) l’effet bénéfique est obtenu par la consommation journalière de 250 mg d’EPA et de DHA.
(2) l’effet bénéfique est obtenu par la consommation journalière de 250 mg de DHA.
Quand prendre les Oméga-3 ?
- Les Oméga-3 doivent être pris en cours de repas (le matin ou le soir n’a pas d’importance).
Combien de capsules ?
- Enfants : Déconseillé.
- Adolescents : à partir de 2 capsules par jour (à condition de pouvoir avaler des capsules en toute sécurité)*.
- Adultes : à partir de 2 capsules par jour.
- Femmes enceintes et allaitantes : 3 capsules par jour**.
- Sportifs : 3 capsules par jour**.
- Personnes âgées : 3 capsules par jour**.
*Les capsules de notre Oméga-3 sont impossibles à ouvrir (ce qui garantit la qualité et préserve l'huile de l'oxydation). Dès qu'ils sont capables d'ingérer des capsules en toute sécurité, ils peuvent consommer le produit.
**Les sportifs, femmes enceintes et allaitantes et les personnes âgées nécessitent un apport plus important d'Oméga-3.
Durée d'une prise
- Se prend au quotidien et toute l'année !
Comment prendre ses capsules ?
- À prendre avec un grand verre d'eau, tout simplement.
- Peut-on ouvrir ses capsules ? Non.
Durée d'un flacon
- Le flacon d'Oméga-3 dure 40 jours à raison de 3 capsules par jour.
Précautions d'emploi
- Complément alimentaire oméga-3 à base d'huile de poisson concentrée (fish oil), à utiliser en complément d'une alimentation saine et équilibrée.
- Ne pas dépasser les doses journalières recommandées.
- Les femmes enceintes ou allaitantes doivent prendre l'avis d'un médecin avant toute supplémentation.
- Ne convient pas aux enfants de moins de 10 ans.
Conditions de conservation
- À conserver dans un endroit sec et à l'abri de la lumière et de la chaleur.
- À tenir hors de portée des enfants.
Eléments Pour 3 Capsules Huile de poissons sauvages (anchois, sardines, maquereaux) 1 500 mg • dont Oméga-3 1050 mg • dont EPA 150 mg • dont DHA 750 mg Vitamine E (tocophérols naturels) 3 mg Ingrédients : huile de poissons sauvages (anchois, sardines, maquereaux) concentrée en acides gras ; Tunique : gélatine de poissons, humectant : glycérol ; Antioxydants : extraits de romarin et extraits riches en tocophérols.
Qu'est-ce que les oméga-3 ?
Les oméga-3 représentent une catégorie d’acides gras essentiels. Ces derniers ont fait l’objet de très nombreuses études par les communautés scientifique et médicale ayant démontré leur intérêt nutritionnel particulier, au-delà de leur nécessité au bon fonctionnement du corps humain. Ils détiennent même probablement un record en la matière, puisque près de 35 000 études ont été publiées et répertoriées à leur sujet ! Les acides gras sont des molécules formées de plus ou moins longues chaînes de carbone. Les acides gras « oméga » sont ceux possédant ce que l’on appelle des insaturations (= une ou plusieurs doubles liaisons dans la structure chimique de la molécule).
Plusieurs classes d’oméga existent : Ω9, Ω6, Ω3 ou encore Ω7. On vous présente les principaux de chaque classe ainsi que leurs principales sources alimentaires (la composition nutritionnelle des aliments est consultable sur le site de l’ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’environnement et du travail : https://www.anses.fr/fr/content/la-table-de-composition-nutritionnelle-du-ciqual) :
Tableau des aliments riches en oméga-3, 6, 9 et 7.
Classe Principaux représentant de la classe Aliments riches Ω9 acide oléique Huile d'olive et autres huiles végétales (% variable) Ω6 acide linoléique Huile de tournesol, huile de noix et autres huiles végétales (% variable) Ω6 acides arachidonique (AA) Abats et autres produits animaux Ω3 acide α-linolénique (ALA) Graine de lin, de Chia, huile de colza, de noix et de soja Ω3 acide eicopentaénoique (EPA) Petits « poissons gras » et leurs huiles (sardines, maquereaux) Ω3 acide docosahexaénoïque (DHA) Gros « poissons gras » et leurs huiles (thon, saumon) Ω7 acide palmitoléique Huile d’argousier Petit arrêt sur image avec un aliment qui crée la controverse en matière de teneur en Oméga-3 avec les œufs. Il faut savoir que seules les poules nourries aux graines comportant de l’ALA produisent des œufs contenant des oméga-3. Vous l’aurez compris, bio ou pas bio, c’est avant tout une question de nourriture de la poule qui fait l'œuf !
Les oméga-3 (Ω3) font partie des deux classes majoritaires d’acides gras polyinsaturés avec les oméga-6 (Ω6). Le chiffre donnant la classe des acides gras correspond à la position de la 1ère double liaison sur la chaîne carbonée. Au sein de chacune de ces classes ont lieu des réactions enzymatiques à partir des précurseurs de chacune d’entre elles, qui entraînent la formation de nouveaux acides gras à plus longues chaînes. Pas de panique, on vous décortique tout dans le schéma vous présentant les réactions simplifiées au sein des oméga-6 et des oméga-3, les deux classes les plus « connues » des Oméga. Voir aussi notre article Oméga-3-6-9.
Comment fonctionnent les oméga-3 ?
Focalisons-nous sur nos bons oméga-3, ceux qui nous veulent du bien, et que l’on a tant de mal à consommer en quantité suffisante !
Le précurseur central de la famille des acides gras oméga 3 est l'acide α-linolénique (ALA) qui est dit indispensable, c’est-à-dire qu’il doit donc obligatoirement être apporté par l'alimentation car notre organisme ne sait pas la fabriquer. À partir de ce précurseur, l'organisme synthétise d'autres acides gras oméga-3, notamment les acides eicosapentaénoïque (EPA) et docosahexaénoïque (DHA), appelés aussi oméga-3 à longues chaînes.
En revanche, le taux de conversion (environ 5% ALA en EPA et <0,5% ALA en DHA) de l'ALA en DHA et EÄ est trop faible pour couvrir nos besoins. Ces deux oméga-3 à longues chaînes sont donc également indispensables et doivent aussi être apportés via notre alimentation. De façon générale, l’ALA est associé au monde végétal, et les EPA-DHA au monde animal. En effet, c’est essentiellement dans les poissons que se fait la transformation de l'ALA en EPA-DHA. Vous l’aurez compris, chacun son rôle dans la chaîne alimentaire : les poissons captent des ALA puis les transforment en EPA-DHA pour devenir à leur tour une source d’EPA-DHA pour l’Homme.
(figure adaptée de [1])
Pour qui, pour quoi et pourquoi ?
Les autorités sanitaires françaises (ANSES) et européennes (EFSA, European Food Safety Authority) ont défini des références nutritionnelles (différentes des valeurs réglementaires pour les étiquetages) pour les oméga-3 : l'ALA (acide α-linolénique), l'EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque). Les références nutritionnelles établies par l’EFSA dépendent de la population considérée : adulte, femme enceinte, femme allaitante, nourrisson, enfant et adolescent. Quelle que soit la population, l'apport de référence (AR, anciennement sous la dénomination d’apports journaliers recommandés (AJR)) est de 0,5% de l’apport énergétique total pour l’acide α-linolénique (ALA). Les AR demeurent plus spécifiques pour les oméga-3 à très longues chaînes, l’EPA et le DHA (tableau AR), et montrent que dès l’âge de 1 an, les AR sont équivalentes à celles pour les adultes.
Population Age AR (mg/jour) Nourrissons 7-11 mois 100 (DHA) Enfants 1-2 ans 250 (EPA+DHA) Enfants 3 ans 250 (EPA+DHA) Enfants 4-9 ans 250 (EPA+DHA) Enfants 10-17 ans 250 (EPA+DHA) Adultes ≥ 18 ans 250 (EPA+DHA) Femmes enceintes ≥ 18 ans + 100 à 200 (DHA) Femmes allaitantes ≥ 18 ans + 100 à 200 (DHA) En revanche, en 2010, l’ANSES a établi que les apports nutritionnels recommandés en ALA devaient correspondre à 1% de l’apport énergétique total et ceux en EPA + DHA devaient être égaux à 500 mg/jour chez l’adulte avec une limite de sécurité donnée à 2 g par jour. De plus, il a été établi que le rapport oméga-6/oméga-3 recommandé devait être strictement inférieur à 5 [2]. En France, la dernière étude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires (INCA 3, 2017) révèle des apports moyens insuffisants en oméga-3 dans toutes les catégories d’âge analysées (tableau des consommations alimentaires en oméga-3). L’analyse de ces données de consommation met en évidence qu’à ce jour, les apports en oméga-3 sont insuffisants, d’une part en termes de quantité, et d’autre part en termes d’équilibre avec les oméga-6 (ratio oméga-/oméga-3).
Population Enfants Adolescents Adultes Age 0-10 ans 11-17 ans 18-79 ans Rapport oméga-3/oméga-6 7 7,6 7 (> 5) EPA (mg/jour) 58,1 92,8 117,3 DHA (mg/jour) 85,7 117,3 169,2 Somme EPA + DHA (mg/jour) 143,7 239,2 286,5 (< 500) Ces observations, non exhaustives mais représentatives, sont le reflet de choix alimentaires peu qualitatifs portés sur des aliments industrialisés contenant majoritairement des matières grasses riches en oméga-6 (résultant en un rapport oméga-6/oméga-3 trop élevé) et d’une faible consommation d’aliments riches en oméga-3, notamment en EPA et DHA (consommations insuffisantes de poissons type « poissons gras » et d’huiles végétales riches en oméga-3 précurseur (ALA)) [3]. Malgré ces considérations, il semble demeurer complexe de répondre aux recommandations journalières (taux de conversion faible de l’ALA en EPA et DHA, disponibilité, coût et appréciation de ces aliments riche en oméga-3) et de les mettre en place dans les pays industrialisés (Voir aussi notre avis sur la margarine oméga-3 ici. Le manque de poissons dans les diètes occidentales s’explique aussi par le fait que les organismes de santé comme l’ANSES recommandent seulement deux portions de poisson par semaine dont seulement une de poisson gras. Cela s’explique par la présence de polluants sur ces matières premières qui effraie le grand public. Ces recommandations ne font malheureusement pas la distinction entre petits poissons de début de chaîne peu pollués et poissons plus gros comme le thon ou l’espadon, souvent plus pollués. C’est dans ce cadre, que la nutraceutique est en mesure de remédier à ces problématiques.
Pourquoi acheter des compléments alimentaires d’oméga-3 d'huile de poisson ?
Ce qui a démocratisé les compléments alimentaires d’huiles de poissons, c’est avant tout leur capacité à fournir au grand public des oméga-3 EPA et DHA quasi-exempt de polluants. Cette pureté supérieure aux petits poissons eux-mêmes est due à la généralisation d’une technologie de pointe : la distillation moléculaire. Vous l’aurez donc compris, l’intérêt numéro 1 des capsules d’oméga-3, c’est de vous apporter la garantie d’un apport journalier en oméga-3 sans polluant. Tous les compléments alimentaires d’oméga-3 proposés à la vente en Europe proposent des niveaux de pureté exceptionnelle, si bien que le critère de propreté est peu déterminant dans votre sélection de produits. Quels sont alors les critères les plus pertinents ?
- Premièrement, il faut vérifier ce que l’on appelle l’indice « Totox » (totale oxydation). Cet indice (somme de deux fois l’indice de peroxyde + l’indice p-Anisidine) permet de déterminer l’état d’oxydation d’une matière grasse (huile de poisson en l’occurrence), en tenant compte des différentes formes d’oxydation des acides gras [4]. Il ne doit pas dépasser la limite maximale admissible, établie à 25 par l’Organisation mondiale pour les Oméga-3 d’EPA et de DHA (GOED - Global Organization for EPA and DHA Omega-3s). Dernièrement, les formes naturelles, triglycérides ou phospholipides, sont à privilégier (huiles concentrées) comparativement aux poudres dans lesquelles est présent un grand nombre d’excipients. Tous ces critères sont autant de garanties qui doivent vous inciter à exiger les certificats d'analyse.
- Deuxièmement, il faut s’orienter sur des huiles concentrées, afin d’éviter d’avoir à prendre des posologies à rallonge. C’est généralement indiqué sur l’étiquette. Toutefois, tous les mécanismes de concentration des huiles en oméga-3 ne se valent pas et il y a à ce niveau un véritable critère de choix. Plus une huile de poisson concentrée présente une teneur en triglycérides proche de sa forme originelle, plus le produit est de qualité. L'avantage des triglycérides est double : 1/ plus il y en a, mieux les oméga-3 passent la barrière intestinale 2/ et enfin plus il y en a, meilleure est la digestion. Les huiles concentrées Epax sont réputées pour leur capacité à atteindre jusqu’à 90% de triglycérides !
- Dernier critère, le rapport EPA/DHA. Celui-ci nécessite de connaître vos objectifs. Certains préféreront un ratio donnant l’avantage au DHA et d'autre à l’EPA. Ce qu’il faut toutefois savoir, c’est qu’en dehors d’objectif précis et en l’état actuel de nos connaissances, nos besoins physiologiques nécessitent plus de DHA que d’EPA, notamment en raison de la haute teneur du cerveau et de nos yeux en DHA. Voir aussi les bienfaits de l'huile de poisson ici.
- Il est possible d’ajouter un ultime critère sur la durabilité des fonds marins, mais il n’aura pas d’impact sur la qualité du produit. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet.
À travers nos capsules d’oméga-3 d’huile de poisson, nous garantissons ces 5 critères :
- Une propreté irréprochable : technologies de distillation moléculaire donnant accès à un taux de purification en dessous des seuils de détection des contaminants,
- Une forme naturelle : triglycérides issus d’huile EPAX d’anchois sauvages,
- La stabilité : indice Totox inférieur à 10 grâce au procédé breveté XO®,
- Un ratio EPA/DHA à l’avantage de la DHA afin d’être adapté au plus grand nombre.
- Et enfin huile de poissons responsable issue d’une pêche durable et transparente.
Santé, fish oil et capsule d'oméga-3
Les oméga-3, et particulièrement les précieux EPA et DHA, ont fait l’objet d’une quantité notable de travaux scientifiques et sont à ce jour bien connus pour leurs bénéfices sur notre santé [5]. Une méta-analyse réalisée en 2016, a rapporté que leur consommation et leur niveau plasmatique étaient corrélés à des bénéfices santé sur le long terme [6]. L’EPA et le DHA sont incorporés dans un grand nombre de nos tissus corporels et notamment dans les membranes de nos cellules. Ils permettent la fluidité des membranes cellulaires [7]. Plus spécifiquement, le DHA représente quantitativement l’oméga-3 à longue chaîne le plus important dans les cellules neuronales l’impliquant davantage dans les processus neurologiques et cognitifs. L’EPA, quant à lui, est le précurseur des eicosanoïdes issus de la voie réactionnelle des oméga-3 (prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes).
Les déficits d’apports en oméga-3 ne se manifestent pas par des symptômes cliniques à court-terme. C’est pourquoi, palier aux déficits en oméga-3 permet d’agir spécifiquement en prévention du risque d’apparition de dysfonctions à long terme parmi lesquelles on distingue principalement :
- La fonction cardiovasculaire. Les oméga-3 à longue chaîne ont montré un rôle contributeur dans le maintien d'une tension, de paramètre lipidique (Tri-glycérides), d'un état des artères et vaisseau, du fonctionnement et du rythme cardiaque normal [9] . Cette contribution sur ces paramètres et organes clés du système vasculaires contribue à un fonctionnement normal sans incident [10–12]. Des études ont aussi mis en évidence l’intérêt d’une supplémentation en EPA et DHA chez les sportifs sur l’augmentation des performances physiques [13,14].
- La sphère neurologique. Les oméga-3 à longue chaîne permettraient le maintien de fonctions cognitives normales dans le temps [15,16], et contribuent à réguler le niveau de moral et de motivation, notamment en permettant des connexion neurologique optimales aux différents âges.
- Contribution à l'homéostasie. Les oméga-3 à longue chaîne seraient capables d’inhiber partiellement ou complétement certains phénomènes douloureux certainement médiée ou associée à des changements de composition des membranes cellulaires [17,18] avec me maintien de paramètre sanguins normaux tels que les cytokines par exemple.
À travers ces données, les oméga-3 montrent un véritable rôle en prévention primaire, c’est-à-dire en prévention à long-terme, sur la limitation de l’émergence des phénomènes physiopathologiques qui apparaissent au cours du temps (maladies liées au vieillissement, maladies à évolution lente…). Mais cela suggère également que les oméga-3 seraient aussi capables d’agir en prévention secondaire notamment sur la diminution du risque de récidive d’accident vasculaire, le traitement du syndrome des yeux secs [19], diminution des complications liées au syndrome métabolique... Néanmoins, notre capital santé se met en place très tôt. C’est pourquoi, les oméga-3 et leurs propriétés structurelles sont aussi indispensables et déterminantes lors de périodes cruciales pendant lesquelles les processus majeurs de développement ont lieu (développement des tissus cérébraux et rétiniens) tels que la grossesse, l’allaitement l’allaitement et par conséquent toute la période périconceptionnelle [1]. Différentes études cliniques réalisées chez la femme enceinte ont montré que la supplémentation en oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA) permettait d’améliorer significativement le statut en oméga-3 du fœtus et du nouveau-né [20,21].
Ces impacts bénéfiques notables des oméga-3 au niveau de notre santé soulèvent une véritable question sur les enjeux médico-économiques qui en découleraient. Le Synadiet (Syndicat national des compléments alimentaires) a rapporté, à travers une étude réalisée par l’institut Frost et Sullivan, qu’en 2019 [22] :
- La supplémentation en oméga-3 de 1,2 g par jour (dont 250-300 de DHA et EPA) aurait permis d’éviter 13700 cas de démences,
- La prise d’oméga-3 chez les personnes à risque de troubles cognitifs aurait permis d’économiser jusqu’à 527 millions d’euros et des économies tangibles dans les centres de psychiatrie.
Oméga-3 et pêche durable, savoir reconnaître les labels
En matière de durabilité des pêches, il est parfois difficile de s’y retrouver. Des labels comme Friend of the Sea ou encore IFOS ont très tôt vu le jour et ont incarné une première étape vers des démarches éco-responsables. Des labels plus stricts ont plus récemment vu le jour comme la certification Marine Stewardship Council (MTF) qui en plus de laisser suffisamment de poissons dans l’océan garantit le respect des habitats marins et permet aux personnes qui dépendent de la pêche de vivre de leur métier.
La certification MTF des huiles EPAX vous assure qu’elles proviennent de petits poissons bleus sauvages, à écailles et nageoires, pêchés le long des côtes chiliennes et péruviennes. La pérennité des ressources naturelles passe par le respect strict des quotas. Ces quotas sont licenciés par les gouvernements chilien et péruvien.
La pêche est limitée à deux prises par an et est interrompue pendant la saison de reproduction des poissons. Sont privilégiés les poissons ayant un cycle de reproduction rapide (2 à 3 ans) et un taux de fécondité élevé (harengs, anchois, thons, maquereaux, sardines).
Les techniques utilisées sont certifiées éco-responsables et respectueuses de l’environnement (pas de capture annexe d’autres espèces - type dauphins, baleines, ...). Les bateaux sont contrôlés de manière individuelle par des traceurs satellites.
Conclusion
En conclusion, s’il est possible d’imaginer qu’un complément alimentaire oméga-3 en capsule permet indirectement de diminuer la prise en charge médicale en réduisant le risque de certaines pathologies, ces données en dévoilent une preuve. Voir aussi les bénéfices des oméga-3 lors une perte de poids.
Références
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- Huang TH, Wang PW, Yang SC, Chou WL, Fang JY. Cosmetic and Therapeutic Applications of Fish Oil's Fatty Acids on the Skin. Mar Drugs. 2018;16(8):256. Published 2018 Jul 30. doi:10.3390/md16080256
Pour les curieux, voici quelques études dont nous nous sommes inspirées :
- Monographe de la GOED sur les limites imposées en matière de contaminants
- Etude clinique sur l’impact positif de la DHA en cas de sécheresses oculaires
- Etude clinique sur la régulation du taux de triglycérides dans le sang
- Etude clinique sur le rapport optimal d’oméga-3 et oméga-6
Notre promesse de transparence passe aussi par la publication des analyses qualité :
Une question ?
Nos experts répondent à toutes vos questions.Combien de temps dure une cure d'oméga-3 ?
Les oméga-3 sont un produit de prévention long terme par excellence. Nous recommandons une prise régulière, tout au long de l'année. Cette prise contribuera à augmenter votre statut en EPA / DHA et à rééquilibrer votre ratio Oméga-3 / Oméga-6, qui est est trop souvent déséquilibré (trop d'Oméga-6).
Pourquoi ne pas avoir choisi des oméga-3 à base d'algue ?
plus d'un an, nous avons cherché des oméga-3 à base d'algues qui soient qualitatifs et à un prix honnête. Nous pensons aujourd'hui que ce segment n'est pas encore assez mature pour rencontrer un large public. Si nous détaillons les raisons qui nous ont finalement amenés à lancer des huiles de poissons dans notre article ici.
- Le prix des huiles d'algues est 4 à 5 fois supérieur à celui des poissons,
- La concentration des huiles d'algues à celle des poissons,
- Enfin il n'existe qu'un seul producteur d'huile d'algue alliant EPA et DHA actuellement en sous-capacité. Le prix et la disponibilité des lots s'en trouvent impactés.
Quoi qu'il en soit, nous menons une veille quotidienne sur ce segment dans l'espoir de repérer rapidement une alternative.
Pourquoi ne pas avoir choisi des oméga-3 à base de Krill ?
Il est vrai qu'étant attachés à des phospholipides, les oméga-3 de Krill présentent une meilleure absorption à court terme que leurs homologues extraits des poissons. Toutefois, sur le long terme (4 mois) une étude de 2015 a démontré qu'il n'y avait aucune différence sur le taux d'oméga-3 présent dans le plasma sanguin.
Il faut ajouter à cela que les huiles de krill sont environ trois fois plus chères à l'achat que les huiles de poissons concentrées. Notre arbitrage nous a donc amené à sélectionner l'huile de poissons.
S'agit-il de triglycéride ou d'ethylester ?
Dans les poissons, les oméga-3 sont attachés à des triglycérides. C'est sous cette forme naturelle que nous avons sélectionné nos acides gras. S'ils ont la particularité de présenter une absorption un peu supérieure aux huiles synthétiques de type ethylester, les triglycérides sont surtout reconnus pour leur net avantage en matière de stabilité dans le temps (résistance à l'oxydation). Les huiles concentrées EPAX certifient 90% de triglycérides.
Les oméga-3 peuvent-ils être dangereux en excès ?
Du fait des propriétés anticoagulantes des oméga-3, ils ont longtemps été suspectés d'augmenter le saignement en cas de consommation trop élevée. Toutefois, il n'existe à notre connaissance aucune étude ayant démontré un risque hémorragique accru. À titre de comparaison, les effets anticoagulants des oméga-3 sont très inférieurs à ceux observés lors de la consommation d'aspirine.
Nous recommandons toutefois aux personnes atteintes d'hémophilie ou sous traitement à l'aspirine de demander conseil à leur médecin.
En dehors de cette précaution sur les propriétés anticoagulantes des omega-3, l’EFSA a statué que jusqu’à 5 grammes par jour, les compléments alimentaires d’oméga-3 ne présentent aucun risque.
Pourquoi ne pas avoir développé une formule d'oméga-3-6-9 ?
Il est légitime de penser qu'un mix d'acides gras essentiels pourrait apporter des bénéfices accrus à l'organisme. Pourtant, il faut savoir que les diètes occidentales présentent un ratio omega-3:omega-6 de l'ordre de 1:11 (Su.Vi.Max) alors que le ratio santé se situe sous le seuil des 1:4. Un tel déséquilibre entraîne des problèmes d'inflammation et de coagulation sanguine qui à terme pourraient se transformer en pathologies plus sérieuses.
Une formule 100% oméga-3 permettra donc plus facilement d'équilibrer ce ratio et d'atteindre un optimum santé.
Pourquoi pas de comprimé d’oméga-3 ?
Les comprimés d’oméga-3 présentent une absorption moindre, expliquant notre choix de la forme huileuse.
Y-a-t-il une contre-indication à la consommation d’oméga-3 lorsque l’on est sous médicaments ?
Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, il n’existe pas d’interaction entre les suppléments d’oméga-3 et les médicaments.
D’où viennent nos ingrédients ?
Zone de PêcheCôtes chilienne et péruvienne
Les huiles sont issues de petits poissons bleus sauvages, à écailles et nageoires, pêchés le long des côtes chiliennes et péruviennes.
L'ensemble des flottilles est labellisé MarinTrust et Friend of the Sea® (certification des produits issus de la pêche durable).
EncapsulationBretagne
Nos huiles sont protégées de l'oxydation par le procédé breveté XO® et encapsulées en Bretagne par le spécialiste des huiles marines Seanova.
Conditionnement - MGD NatureBrandérion, France
Implanté au cœur du Morbihan, MGD Nature bénéficie d’une expertise de plus de 20 ans dans la formulation de compléments alimentaires à partir d’ingrédients naturels et dans des conditions de fabrication maîtrisées de qualité et de sécurité.
Distillation des huilesÅlesund, Norvège
Nos huiles sont produites au sein de l’usine Epax® à Ålesund (Norvège).