Lactoferrine

La lactoferrine de qualité Proferrin® est issue de lait frais de vaches élevées en pâturages dans les Hauts-de-France. Elle est issue d’un processus doux pour préserver sa structure native et son activité. Plusieurs travaux ont montré que la lactoferrine de qualité Proferrin® était bien plus bioactive qu’une lactoferrine standard dénaturée. Sa forme d’apolactoferrine saturée en fer à seulement 9% permet à la lactoferrine de se lier au fer et de déployer ainsi tous ses effets.

• La riboflavine contribue au maintien de muqueuses normales, notamment les muqueuses digestives.

• La vitamine B6 contribue au fonctionnement normal du système immunitaire.

La lactoferrine (LF) est une glycoprotéine, une substance formée d'une protéine liée à un glucide, de la famille des transferrines, avec un poids moléculaire d’environ 77 KDa, qui est présente dans de nombreux fluides comme le lait maternel, la salive, les larmes et les sécrétions nasales. Elle est formée de 69 acides aminés, et de 7% de glucides associés. Sa structure moléculaire lui donne une très forte affinité avec le fer auquel elle se lie. Le colostrum humain (le lait des premiers jours) est le plus riche en lactoferrine, suivi par le lait maternel humain (2000 mg / litre) puis le lait de vache (100 à 150 mg / litre). [1,2]

La lactoferrine est considérée comme une protéine multifonction avec une action potentielle sur de nombreux chemins métaboliques. Elle jouerait un rôle dans le système immunitaire inné en régulant ce dernier à la hausse ou à la baisse suivant les besoins de l’organisme. Elle pourrait favoriser la prolifération des cellules épithéliales (qui font partie des muqueuses et forment la couche interne des intestins et des vaisseaux sanguins notamment). La lactoferrine aurait également une action antimicrobienne en ralentissant la croissance des bactéries, en se liant au fer et en privant de ce dernier les bactéries qui en ont besoin pour se diviser. Elle pourrait également se lier aux membranes des bactéries, empêchant ces dernières d’adhérer à l’hôte. [1]

Chacun des 2 lobes de la molécule de lactoferrine peut se lier à un ion Fe3+, le fer non héminique de l’alimentation, avant d’être absorbée par les cellules de l’épithélium intestinal, où le Fe3+ est converti en Fe2+ avant de passer dans le sang. Cette affinité particulière avec le fer favoriserait l’homéostasie de ce minéral dans l’organisme, en améliorant notamment son absorption tout en limitant son excès. [1] Il faut préciser qu’il n’existe pas d’allégation officielle sur le sujet et que ce bienfait ne peut donc pas être mis en avant pour la lactoferrine.

Il est parfois dit que la lactoferrine serait “incapable” d’avoir un effet sur l’organisme en raison de sa digestion. Néanmoins, les preuves scientifiques disponibles suggèrent qu’elle est hydrolysée sous la forme de peptides actifs stables au contact de l’environnement acide du suc gastrique. Les préparations de lactoferrine peuvent atteindre l’intestin sous la forme de morceaux de peptides où ils peuvent agir localement sur le microbiote et le système immunitaire associé à la muqueuse locale, et ainsi améliorer l’immunité de toutes les muqueuses dans l’organisme. [3-6]

Les deux principales lignes de défense de notre organisme face aux agents pathogènes sont le système immunitaire inné et le système immunitaire acquis. Le premier est non-spécifique, ce sont les défenses génériques qui dépendent en grande partie de facteurs génétiques et permettent d’apporter une réponse rapide. L’immunité acquise ou adaptative est quant à elle spécifique. Elle comprend les lymphocytes T et B, et repose sur la mémoire du système immunitaire via une précédente infection ou un vaccin. [7]

Le système immunitaire adaptatif des jeunes enfants, en particulier des bébés, n’est pas mature et doit se développer avec le temps. [8] Pendant cette maturation, le système immunitaire des bébés est soutenu par les anticorps provenant de la mère. Dès la grossesse, le fœtus reçoit de celle-ci des immunoglobulines de type G (IgG), une classe majeure d’anticorps qui seront utilisés pour sa défense pendant les premiers mois après la naissance. Mais avec le temps, ces réserves s’épuisent et le corps de l’enfant doit se reposer sur son propre système immunitaire en développement. Mais en parallèle, il reçoit également des anticorps IgA via le lait maternel s’il est allaité. Plusieurs travaux auraient montré que les bébés qui sont allaités pendant les six premiers mois de leur vie ont de meilleurs paramètres de santé en particulier liés à l’immunité, grâce également à d’autres composants du lait maternel qui agissent aussi sur le développement du microbiote. [9]

A ces 2 éléments (IgG avant la naissance, IgA par l'allaitement) vient s’ajouter la lactoferrine également contenue dans le lait maternel. Elle pourrait améliorer l’effet des anticorps et serait un modulateur à la fois des systèmes immunitaires inné et adaptatif, en influençant la production de cytokines pro-inflammatoires, des messagers du système immunitaire (principalement les TNF-alpha, IL-6 et IL-10) et celle de radicaux libres, ainsi que les fonctions des lymphocytes et des monocytes. [10]

Ces effets auraient été démontrés dans des études in vitro sur des cultures cellulaires avec une forme spécifique de lactoferrine, la Proferrin®, notamment sur : [11-13]

1. L’évaluation des effets sur la réponse immunitaire innée des macrophages, avec comme résultat une réduction de la sécrétion de TNF-alpha face à une inflammation.
2. L’évaluation des effets sur la prolifération des lymphocytes avec une stimulation de cette dernière par la lactoferrine.
3. L’analyse de l’action antibactérienne, avec l’incubation de la bactérie Escherichia coli en présence de Proferrin®, avec une réduction très importante de la concentration de cette bactérie au bout de 24h.

Ces études devront bien sûr à l’avenir être confirmées par des travaux in vivo et des études cliniques.

Une autre catégorie d’effets spécifiques de la lactoferrine sont ceux relatifs au système digestif.

De nombreux travaux auraient observé des effets positifs de la lactoferrine sur l’épithélium intestinal (la couche cellulaire unique qui forme la surface de la paroi intestinale). [14,15] Cette glycoprotéine stimulerait la croissance, la différenciation et l’activité des cellules épithéliales, permettant ainsi d’optimiser les processus digestifs et l’absorption des nutriments. Elle participerait aussi à l’émulation immunitaire destinée à contrer les agents pathogènes et les allergènes alimentaires. La lactoferrine contribuerait aussi à la protection de l’épithélium intestinal des effets toxiques des radicaux libres, des toxines libérées par certaines bactéries et des xénobiotiques tels que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens. De plus, la lactoferrine protégerait aussi contre les infections du système digestif, à la fois bactériennes, fongiques et virales, via les effets discutés précédemment. [16-19]

Ces effets auraient également été démontrés dans une étude in vitro sur des cultures cellulaires sur la forme de lactoferrine Proferrin®. Les chercheurs ont évalué les effets de la Proferrin® et d’une lactoferrine dénaturée (chauffée) sur la croissance et la différenciation des cellules intestinales, avec une action positive de cette première sur la prolifération et l’activité enzymatique, contrairement à la forme dénaturée. [20] Une autre étude in vitro aurait également observé un effet positif possible sur le microbiote, avec la stimulation du développement d’un probiotique (Bifidobacterium bifidum) lorsqu’il a été mis en contact avec cette lactoferrine à différentes concentrations. [21]

Au-delà des études dont elle bénéficie, la Proferrin® bénéficie d’un processus de production qui lui donne une qualité exceptionnelle. 

Le lait dont elle est issue provient de fermes à taille humaine du nord de la France, regroupées au sein de la coopérative Prospérité Fermière, engagée dans la transition écologique autour de trois axes principaux : le respect de la nature, l’épanouissement des hommes et la pérennité de la planète.

Le bien-être animal est également une préoccupation majeure, avec des vaches élevées principalement en pâturages et nourries à l’herbe, avec un minimum de 170 jours par an.

Notre Lactoferrine est dite native, c'est-à-dire qu’elle est issue de lait frais. Celui-ci est d’abord écrémé après récolte, puis la lactoferrine est extraite par chromatographie, la meilleure technique pour cela, puis elle passe par une étape de microfiltration de grade pharmaceutique pour éliminer les bactéries, avant d’être séchée à moins de 50°C pour ne pas la dénaturer.

Au final, cela permet d’obtenir une lactoferrine native avec un degré de pureté remarquable supérieur à 95% (99% sur matière sèche). 

Enfin,  la Proferrin® est sous forme d’apolactoferrine. La lactoferrine en complément alimentaire existe principalement sous 2 formes : l’hololactoferrine, saturée en fer, et l’apolactoferrine, essentiellement libre de fer et la forme que l’on trouve dans le lait maternel. La Proferrin® possède une saturation en fer de seulement 9%, lui permettant d’avoir une activité biologique optimale.

La lactoferrine Proferrin® en gélule Nutri&Co est la solution idéale pour les personnes qui souhaitent profiter de tous les bienfaits de cet actif avec la garantie de la meilleure qualité possible : 

• Une lactoferrine native issue de lait de pâturages français
• Un traitement doux pour préserver son efficacité biologique et ne pas la dénaturer
• Des études scientifiques spécifiques renforçant les preuves de l’efficacité de la Proferrin® 
• Sous la forme d’apolactoferrine, la plus efficace grâce sa faible saturation en fer
• Hautement dosée avec 200 mg par gélule
• Des vitamines B2 et B6 pour agir en synergie et renforcer l’action sur l’immunité et la digestion