Nutrition

Comment choisir un complément d’iode ?

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Ce qu'il faut retenir :

  • L’iode est un oligo-élément indispensable pour le bon fonctionnement de la thyroïde.
  • Une carence même modérée peut avoir des conséquences très concrètes sur la santé.
  • Pour se supplémenter, l’extrait PureSea® est une solution idéale pour apporter la quantité idéale et précise sous une forme naturelle et hautement biodisponible.

C’est un nutriment auquel on ne pense pas forcément quand on est en bonne santé, mais dont la carence peut avoir de graves conséquences. Mais connaissez-vous vraiment tous les bienfaits de l’iode ? Quelles sont les meilleures sources pour ne pas en manquer ? Et comment choisir le meilleur complément alimentaire pour les personnes à risque ? Suivez le guide !

Quel est le rôle de l’iode ?

Les bienfaits de l’iode proviennent avant tout du rôle fondamental qu’il joue dans la thyroïde. Le rôle de cette glande située dans notre cou est de produire les hormones thyroïdiennes, dont le rôle est de contrôler de nombreux aspects de notre métabolisme : croissance, quantité de calories utilisées, production de chaleur, fertilité, digestion, etc. [1,2]

La thyroïde synthétise ces hormones à partir de l’iode qu’elle va capturer depuis notre sang, avant de la lier à la thyroglobuline, une molécule produite et stockée par la thyroïde. Ces réactions chimiques vont permettre de former ensuite les deux hormones principales, la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine), qui sont ensuite relâchées dans la circulation sanguine. Cette production est finement régulée grâce à un mécanisme de contrôle passant par l’hypothalamus. Cette petite structure dans le cerveau mesure en permanence les taux de T3 et T4 circulant dans le sang pour ajuster la production de ces dernières à la hausse ou à la baisse en envoyant un signal à la thyroïde via l’hypophyse. [3]

Où trouve-t-on de l’iode ?

Quoi de mieux pour recharger les batteries qu’une longue balade le long de l’océan en respirant le bon air iodé ! En effet, l’iode est un oligo-élément majoritairement d’origine marine. Sa présence dans l’eau de mer fait qu’on le trouve ensuite tout le long de la chaîne alimentaire, à commencer par les algues qui sont capables de concentrer l’iode de manière très importante, en faisant les meilleures sources alimentaires. Ainsi, le kombu breton, la dulse ou le wakamé sous forme séchée contiennent respectivement 486000 µg, 32500 µg et 19100 µg pour 100 g, une teneur qui varie aussi selon les méthodes de préparation. De plus, l’iode des algues bénéficie d’une bonne absorption, entre 60 et 100%. [4-7]

Logiquement, les autres produits marins, qui soit filtrent l’eau de mer, soit consomment des algues, sont aussi de bonnes sources d’iode, comme le bigorneau, la langoustine, la crevette, l’églefin ou le cabillaud, mais dans des quantités 100 fois inférieures. [8] Enfin, dans l’alimentation courante, c’est l’introduction du sel iodé (enrichi en iode) au cours du 20e siècle qui a permis d’éliminer en grande partie les carences en iode dans les pays développés.

Quels sont nos besoins en iode ?

Avant de se demander pourquoi et comment se supplémenter, penchons-nous rapidement sur nos besoins. Les apports satisfaisants pour les adultes en bonne santé sont fixés à 150 µg/jour, et à 200 µg/jour pour les femmes enceintes, avec une limite de sécurité de 600 µg/jour à ne pas dépasser. Pour savoir si vous êtes en carence, la meilleure solution est de mesurer la concentration urinaire, étant donné que jusqu’à 97% de l’iode alimentaire est excrétée dans les urines. Les agences de santé recommandent une concentration comprise entre 150 et 249 μg/L, une teneur inférieure à 100 μg/L étant considérée comme une carence et supérieure à 300 μg/L comme un excès.

Étant donné l’importance des hormones thyroïdiennes pour l’équilibre de notre métabolisme, une carence en iode peut avoir des conséquences très concrètes sur la santé, à commencer par un retard de croissance et de développement cognitif si elle a lieu pendant la grossesse et l’enfance, pouvant aller jusqu’au crétinisme. [9]

La carence en iode est aussi la première cause d'hypothyroïdie, qui est une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Les symptômes les plus courants sont la fatigue, une frilosité accrue, une prise de poids anormale, une raideur musculaire et des œdèmes. Elle peut aller jusqu’à favoriser l'insuffisance cardiaque ou la dépression, et dans les cas les plus graves, provoquer un coma myxœdémateux. Un autre symptôme possible et connu de l'hypothyroïdie est le goitre, une hypertrophie de la glande thyroïde. [10]

Comment choisir un complément d’iode ?

Certaines populations sont plus à risque de carence, en particulier les femmes enceintes ou allaitantes, dont les besoins sont supérieurs, et les personnes ne consommant pas ou peu de produits de la mer, en particulier les vegans et les végétariens. Une supplémentation en iode peut alors avoir un réel intérêt. Mais comment choisir le meilleur supplément ?

Les compléments alimentaires d’iode se trouvent en général sous deux formes. La première et la plus répandue est l’iodure de potassium, un composé inorganique obtenu en faisant réagir de l’iode avec de l’hydroxyde de potassium. La deuxième forme est elle d’origine naturelle, il s’agit d’extraits d’algues naturellement riches en iode. Mais ces extraits ne sont pas toujours standardisés et ne garantissent donc pas un apport en iode précis et constant. Ils sont en général uniquement titrés, c'est-à-dire avec une teneur minimum garantie mais sans limite supérieure. De plus, leur niveau d'absorption n’est pas toujours meilleur que celui de l’iodure de potassium.

C’est pourquoi chez Nutri&Co, nous avons fait le choix de PureSea®, une poudre de l’algue Ascophyllum nodosum standardisée en iode, pour garantir une teneur constante et éviter tout risque de surdosage. Chaque gélule apporte ainsi 150 µg d’iode soit 100% des apports recommandés. En plus de son excellente absorption et rétention, PureSea® est un extrait d’une qualité exceptionnelle, issu d’une culture dans les eaux pures de l’archipel des Hébrides en Écosse, ce qui lui permet d’être labellisé bio et vegan. De quoi garder une thyroïde en pleine forme !

Références

  1. Carvalho DP, Dupuy C. Thyroid hormone biosynthesis and release. Mol Cell Endocrinol. 2017;458:6-15. doi:10.1016/j.mce.2017.01.038
  2. Mullur R, Liu YY, Brent GA. Thyroid hormone regulation of metabolism. Physiol Rev. 2014;94(2):355-382. doi:10.1152/physrev.00030.2013
  3. Ortiga-Carvalho TM, Chiamolera MI, Pazos-Moura CC, Wondisford FE. Hypothalamus-Pituitary-Thyroid Axis. Compr Physiol. 2016;6(3):1387-1428. Published 2016 Jun 13. doi:10.1002/cphy.c150027
  4. Teas J, Baldeón ME, Chiriboga DE, Davis JR, Sarriés AJ, Braverman LE. Could dietary seaweed reverse the metabolic syndrome?. Asia Pac J Clin Nutr. 2009;18(2):145-154.
  5. Lee SM, Lewis J, Buss DH, Holcombe GD, Lawrance PR. Iodine in British foods and diets. Br J Nutr. 1994;72(3):435-446. doi:10.1079/bjn19940045
  6. Nagataki S. The average of dietary iodine intake due to the ingestion of seaweeds is 1.2 mg/day in Japan. Thyroid. 2008;18(6):667-668. doi:10.1089/thy.2007.0379
  7. Teas J, Pino S, Critchley A, Braverman LE. Variability of iodine content in common commercially available edible seaweeds. Thyroid. 2004;14(10):836-841. doi:10.1089/thy.2004.14.836
  8. Table CIQUAL. ANSES
  9. Zimmermann MB. Iodine deficiency. Endocr Rev. 2009;30(4):376-408. doi:10.1210/er.2009-0011
  10. Hughes K, Eastman C. Goitre - causes, investigation and management. Aust Fam Physician. 2012;41(8):572-576

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