La malbouffe, le mal du siècle

Ce qu'il faut retenir :

  • Les produits transformés et la restauration rapide sont à éviter.
  • La malbouffe peut aussi se cacher dans votre assiette !
  • En changeant votre alimentation, vous éviterez de nombreux problèmes de santé.

Votre assiette quotidienne contient-elle de la malbouffe ? Pourquoi éviter les aliments transformés ? Quel est le rapport entre nutrition et santé ? Découvrez tout ce qu’il savoir sur la malbouffe !

Qu'est-ce que la malbouffe ?

La malbouffe (junk food en anglais) est un terme qui rassemble les aliments de faible qualité nutritionnelle, trop riches en sel, en sucre ou en gras saturés, mais aussi contenant trop d’additifs, de colorants et de conservateurs chimiques. Ces aliments sont généralement pauvres en nutriments essentiels, c’est-à-dire en vitamines et minéraux, en fibres alimentaires et en oligo-éléments, ce qui fait qu’ils procurent ce qu’on appelle des calories vides.

Si vous vous demandez qui a inventé le terme malbouffe, sachez que certains prétendent que c’est Stella et Joël de Rosnay qui auraient formé ce néologisme dans les années 1970 alors que d’autres affirment que le mot malbouffe aurait été inventé par le scientifique en nutrition Michael F. Jacobson en 1951 mais qu’il aurait été popularisé dès 1972. Quoi qu’il en soit, le terme malbouffe a été utilisé en masse dès l’apparition des « fast-foods », notamment avec l’arrivée des restaurants McDonald’s.

Quels sont les aliments liés à la malbouffe ?

Les aliments considérés comme de la malbouffe sont généralement issus des produits ultra-transformés et de la restauration rapide. Mais certains peuvent se cacher en boulangerie ou dans un restaurant qui semblent pourtant sain. Voici quelques exemples qui pourront vous aider à distinguer les aliments néfastes de votre quotidien !

Les aliments frits

De manière générale, les aliments frits sont néfastes pour la santé. Ils sont riches en calories mais également en graisses saturées. Il faudra donc éviter les beignets, les ailes de poulet frites, les frites, les churros et les nuggets, par exemple.

Les aliments surgelés transformés

Bien que les légumes surgelés puissent être une bonne alternative aux légumes frais, il est toutefois déconseillé de consommer en trop grande quantité des aliments surgelés transformés, c’est-à-dire les poêlées de légumes, mais aussi les pizzas surgelées, les lasagnes et les hamburgers. Ces produits ne sont pas seulement caloriques : ils peuvent contenir trop de sodium ou d’additifs.

Les boissons sucrées

On ne le répétera jamais assez, l’eau est la meilleure boisson pour éviter la déshydratation. Les sodas et les boissons énergisantes sont riches en sucres alors qu’ils n’apportent quasiment aucun apport nutritionnel significatif. Attention également aux jus de fruits qui sont très sucrés malgré la présence de vitamine C ou de vitamine A…

Les snacks et biscuits apéritifs

Les chips, mais aussi les autres biscuits apéritifs et les snacks sucrés tels que les barres chocolatées, les gâteaux emballés et les collations en tout genre sont le summum de la mauvaise alimentation. Ces aliments ultra-transformés sont, en plus d’être caloriques, remplis d’additifs alimentaires, de sucre, de sel et de gras. Si les industriels les proposent à bas prix, il faut absolument les éviter !

Les plats préparés et autres produits transformés

Les plats cuisinés achetés en magasin sont généralement loin d’être sains. Ils contiennent de grandes quantités de beurre ou d’huile, de sodium, de fromage, de sauce ou de crème pour obtenir un goût addictif qui plaira au client. Attention également aux viandes transformées et aux charcuteries qui sont riches en gras saturés.

Les desserts et pâtisseries

S’il est bon de se faire plaisir, il ne faut pas abuser des bonnes choses ! Les pâtisseries que l’on retrouve en magasin ou en boulangerie sont à consommer avec parcimonie. Gâteaux, glaces, tartes ou brownies, ces desserts ne doivent pas être consommés tous les jours.

Quelle est la cause de la malbouffe ?

De nombreuses personnes sont attirées par la restauration rapide et les produits transformés, car ceux-ci sont facilement accessibles et possèdent un prix abordable. Le marketing agressif des entreprises agroalimentaires est également une des causes de la malbouffe. Ce genre de publicités visent les jeunes adultes, mais aussi les enfants, qui sont généralement plus influençables et qui inciteront leur entourage à adopter de nouvelles habitudes alimentaires.

Le travail a une place dominante dans la société actuelle, ce qui a une influence directe sur notre façon de manger. Il peut être difficile de cuisiner pour toute la famille après être rentré du boulot à six heures du soir… Après enquête, un déclin des compétences culinaires se fait ressentir. Difficile d’avoir une bonne éducation alimentaire dans ces conditions ! Une dépendance aux additifs alimentaires peut alors s’installer, ce qui n’aide pas à réduire la consommation de malbouffe au quotidien.

Pour finir, la malbouffe est liée à plusieurs facteurs socio-économiques. Aujourd’hui, il est souvent plus facile de se nourrir à petit prix en choisissant des aliments transformés. La viande, les fruits et les légumes sont devenus des produits de luxe inaccessibles pour certains. Par ailleurs, les habitudes alimentaires sont influencées par la culture et l’environnement. Petit à petit, les plats traditionnels que nos grands-parents affectionnaient tout particulièrement sont remplacés par de la malbouffe qui séduit les plus jeunes depuis de nombreuses années.

Quelles sont les conséquences de la malbouffe ?

La malbouffe a de nombreuses conséquences néfastes sur la santé, que vous soyez un adulte ou un enfant. Une consommation excessive de ces aliments augmente le risque de :

  • surpoids

  • obésité ;

  • maladies cardio-vasculaires ;

  • diabète de type 2 ;

  • hypertension artérielle ;

  • problèmes digestifs ;

  • carences nutritionnelles ;

  • mauvaise santé bucco-dentaires ;

  • dépendance alimentaire ;

  • problèmes de santé mentale.

Une étude parue dans le Journal of Physiology démontre un nouveau phénomène. Les scientifiques démontrent que les voies neurologiques seraient modifiées, ce qui réduirait la capacité du cerveau à réguler l’apport calorique. L’appétit à long terme étant perturbé, ce qui mène à une suralimentation. L’alerte est lancée par le gouvernement et l’OMS.

Comment limiter les risques ?

Adopter une alimentation plus saine vous permettra de limiter la malbouffe. Pour ce faire, voici quelques conseils :

  • Planifiez vos repas : cela vous permettra de faire vos courses sans excès et de choisir des aliments sains pour des repas équilibrés.

  • Cuisinez à la maison : si vous n’avez pas le temps de cuisiner tous les jours, vous pouvez préparer quelques repas à l’avance le week-end et les mettre au congélateur.

  • Évitez de grignoter : limitez votre consommation de snacks et de gâteaux apéritifs, mais aussi de boissons sucrées.

  • Préparez des collations saines : apprenez à vous faire plaisir en mangeant des fruits frais, quelques fruits secs, un yaourt ou une tartine de pain complet, par exemple.

  • Éduquez-vous sur la nutrition : prenez le temps de lire les étiquettes des produits et le nutri-score, mais intéressez-vous aussi aux bienfaits d’une alimentation saine et variée !

 




Rédigé par l'équipe Nutri&Co

Notre équipe scientifique est composée de Diététicienne et Docteure en Sciences de la Nutrition, Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments, Naturopathe.

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