Nutrition

Douleurs menstruelles : une fatalité pour les femmes ?

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Ce qu'il faut retenir :

  • Les douleurs menstruelles, ou dysménorrhées, peuvent parfois cacher une pathologie gynécologique.
  • À l’origine de ces douleurs, un phénomène qui peut devenir chronique dans notre quotidien : l’inflammation. 
  • Hygiène de vie et Nutra peuvent agir contre l’inflammation et ainsi prévenir et  limiter les dysménorrhées. 

Plus ou moins chaque mois, une femme est soumise à un phénomène cyclique témoin de sa bonne santé et fertilité : les règles. Érigée au rang de divinité par de nombreuses civilisations, cette fonction n’est pourtant pas vécue par la majorité des femmes en âge de procréer comme une bénédiction des Dieux. Synonyme de douleurs pour 20 à 40% d’entre elles (1), elle apparaît même parfois comme un chemin de croix personnel. Alors est-il si « normal d’avoir mal » pendant cette période ? Que se cache-t-il vraiment derrière ces douleurs ? Et comment réduire leur impact sur la qualité de vie ? On a investigué pour vous…  

Une douleur qui peut en cacher une autre   

D’un point de vue médical, les douleurs menstruelles sont regroupées sous le terme de dysménorrhées et se manifestent principalement par des crampes dans la région abdominale et dorsale ainsi que dans les jambes (2). Généralement, elles débutent quelques jours avant ou au commencement des règles, et durent 2 à 3 jours (3).

Lorsque l’on parle de dysménorrhées, il faut distinguer :

  • Les dysménorrhées primaires : des douleurs qui ne sont causées par aucun trouble gynécologique. Elles affectent principalement les jeunes femmes 2-3 ans après leur ménarche (arrivée de leurs premières règles), lorsque les cycles deviennent ovulatoires (4). 
  • Les dysménorrhées secondaires : ces douleurs sont causées par un trouble gynécologique sous-jacent, comme c’est le cas par exemple dans l’endométriose, l’adénomyose utérine ou bien le léiomyome utérin. 

La sévérité de la dysménorrhée s’évalue par l’intensité de la douleur, mais aussi par l’impact de cette dernière sur la vie quotidienne. Car si certaines crampes n’entraînent « que » une crispation de la mâchoire, d’autres peuvent parfois aller jusqu’à un absentéisme au travail ou à l’école.

Épopée aux origines de la douleur 

En première instance, il est important de consulter un gynécologue afin d’investiguer les potentielles causes de ces souffrances grâce à un examen pelvien et / ou une échographie.

Dans le cas de dysménorrhées primaires, les principales inculpées sont les prostaglandines (5)(6). En effet, au moment des règles, ces messagers du système immunitaire sont sécrétés afin de favoriser la contraction du muscle utérin et ainsi permettre à l’endomètre (la muqueuse de l’utérus) de se détacher et s’évacuer par le vagin. Un déséquilibre hormonal et un système immunitaire hyper-réactif peuvent aussi y mettre leur grain de sel et c’est là que les douleurs s’accentuent davantage. 

L’hygiène de vie comme rempart à douleur ? 

Les facteurs de risque des dysménorrhées primaires ont été étudiés dans la littérature, mais les résultats exposés jusqu’ici restent encore peu probants, et parfois se contredisent (1)(7). Néanmoins, n’avouons pas la prévention vaincue : en connaissant les causes principales de ces douleurs menstruelles, il est possible d’en tirer quelques pistes de réflexion et de ne pas faire d’elles une fatalité !

Revenons-en à l’origine de beaucoup de pathologies aujourd’hui, à laquelle les dysménorrhées ne font pas exception : l’inflammation. Dans notre quotidien, deux facteurs pouvant impliquer une réaction inflammatoire semblent être à la portée de notre contrôle : la digestion et le stress. Et ces deux-là ont aussi toute leur importance dans l’équilibre hormonal (tiens, ne serait-ce pas une des causes évoquées des dysménorrhées primaires ?). Bon nombre de nos habitudes de vie peuvent avoir un impact sur notre digestion et la gestion de notre stress. Néanmoins, il n’existe pas vraiment de formule magique pour une parfaite hygiène de vie et pour cause : une solution efficace sera celle qui s’adapte à vous !

La Nutra à la rescousse

Disons que parfois, un petit coup de pouce ne fait pas de mal. Et pour cela, il y a toujours la Nutra ! Sans grand risque, une supplémentation aura un rôle non négligeable en contribuant favorablement à l’activité de notre système immunitaire (vitamine D, multivitamines...), ou de façon plus globale sur tout notre organisme, et notamment le stress, comme le magnésium.   

Mais attardons-nous sur l’inflammation et ses solutions. Bien qu’encore discret sur les linéaires mais déjà bien documenté scientifiquement, nous pouvons citer le PEA (palmitoyléthanolamide) ! Cette molécule que notre organisme produit naturellement agit sur le circuit de la douleur et bénéficie de preuves bien installées pour prendre une place incontestable en Nutra. 

Notre formule Le Féminin ne pouvait donc voir le jour sans cet actif qui a gagné ses galons. Nous avons sélectionné l’ingrédient LevagenTM breveté qui délivre en 4 gélules 830 mg de PEA. Nous lui avons aussi associé, en plus d’un extrait de gattilier aux bienfaits reconnus sur le confort féminin, du magnésium haute absorption et de la vitamine B12 pour le bien-être du système nerveux. En résumé donc, la Nutra peut apporter de nombreuses solutions à de nombreuses problématiques, et oui, elle peut précisément aussi être au service de la biologie féminine.

Références

(1) https://www.inserm.fr/dossier/endometriose/; https://www.inserm.fr/c-est-quoi/payetoncycle-cest-quoi-le-syndrome-premenstruel/
(2) https://douleurchronique.org
(3) 
Durain D. Primary dysmenorrhea: assessment and management update. J Midwifery Womens Health. 2004;49:520–8.
(4) Narring F, Yaron M, Ambresin AE. Dysménorrhée ; un problème pour le pédiatre ? Arch Pediatr 2012; 19:125–30.
(5Barcikowska Z, Rajkowska-Labon E, Grzybowska ME, Hansdorfer-Korzon R, Zorena K. Inflammatory Markers in Dysmenorrhea and Therapeutic Options. Int J Environ Res Public Health. 2020 Feb 13;17(4):1191. doi: 10.3390/ijerph17041191. PMID: 32069859; PMCID: PMC7068519.
(6) Ferries-Rowe E, Corey E, Archer JS. Primary Dysmenorrhea: Diagnosis and Therapy. Obstet Gynecol. 2020 Nov;136(5):1047-1058. doi: 10.1097/AOG.0000000000004096. PMID: 33030880.
(7) Unsal A, Ayranci U, Tozun M, Arslan G, Calik E. Prevalence of dysmenorrhea and its effect on quality of life among a group of female university students. Ups J Med Sci. 2010 May;115(2):138-45. doi: 10.3109/03009730903457218. PMID: 20074018; PMCID: PMC2853792.

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