A retenir :
- Les sécrétions acides de l’estomac sont nécessaires au processus de digestion.
- Mais en remontant dans l'œsophage après les repas, elles peuvent engendrer un reflux ponctuel ou chronique.
- Des solutions végétales et efficaces existent pour protéger et apaiser l’estomac.
La digestion, c’est tout un programme. Un trajet jonché d’étapes nécessaires à la dégradation des aliments et leur assimilation. Le premier compartiment à faire le gros du boulot n’est autre que l’estomac, organe très sophistiqué grâce à une physiologie unique. Mais c’est aussi le siège d’inconforts aussi souvent définis par le terme de dyspepsie : ballonnements, sensations de « trop plein » remontées acides, nausées… peuvent se manifester après un repas copieux de manière ponctuelle, et voire même quotidienne. Alors que se passe-t-il dans cette antre de la digestion ?
L’étape estomac dans la digestion
L’estomac est un organe situé entre l'œsophage et les intestins et qui reçoit tout ce que l’on ingère. La souplesse de cette grande poche lui permet de se dilater et de disposer d’une grande capacité d'accueil. Après l’étape de mastication, le bol alimentaire pénètre dans l’estomac par le sphincter (muscle qui assure le passage). Une fois à l'intérieur, c'est un réel brassage qui se produit pendant environ 3h. Les aliments et les liquides sont mélangés au suc gastrique et aux enzymes digestives que l’estomac sécrète. À ce stade de la digestion, on ne parle plus de bol alimentaire mais de chyme. Au bout de quelques heures, ce dernier s’écoule dans un petit trou nommé pylore pour rejoindre l’intestin grêle (1). Finalement, le rôle de l’estomac est de libérer les nutriments des matrices organiques pour les rendre assimilables, mais il exerce aussi une fonction barrière contre les microbes alimentaires indésirables. À ne pas sous-estimer donc !
Une digestion qui se complique
Si ce mécanisme est bien pensé, il peut arriver que tout ne se passe pas sans inconfort. Les remontées acides, brûlures ou acidité gastriques sont ponctuellement, voire couramment constatées. Des repas exceptionnellement riches ou inadaptés qui finissent donc par gâcher la fête ! Et les chiffres le disent : 30 à 40% des adultes sont touchés de manière occasionnelle (2). Mais si ces manifestations ont tendance à se répéter, elles deviennent alors pathologiques et sont descriptives du reflux gastro-oesophagien (RGO).
Les remontées acides se caractérisent par la remontée du bol alimentaire et de l’acide gastrique dans l'œsophage qui provoque une sensation de brûlure (ou "pyrosis"). En général, ce dérapage digestif se produit en raison d’une défaillance du sphincter situé entre l'œsophage et l’estomac qui ne joue plus correctement son rôle de valve (3, 4). Quant aux brûlures d’estomac, elles constituent l’un des principaux ressentis des reflux (5). Bien que l’on incrimine surtout la nature de nos repas comme cause principale, d’autres facteurs favorisent les remontées : consommation de tabac et/ou d’alcool, manque d’activité physique, stress, obésité, grossesse… (5).
Au secours de l’estomac
Puisque les remontées peuvent véritablement devenir gênantes au quotidien, il est important de commencer par se pencher sur notre style de vie et de prendre le soin de repérer les aliments qui causent la gastrite (6). Ensuite viennent les solutions orales, avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) en tête (7). Sans ordonnance, ils représentent le traitement le plus utilisé pour les problématiques de remontées. Ils agissent efficacement sur la réduction de la production d’acide mais leur utilisation est toutefois discutée et discutable sur le long terme (8). On retrouve aussi les pansements gastriques, très concentrés en sels de minéraux comme des sels de sodium par exemple. Alors comment la Nutra peut-elle se différencier de ces solutions ? Certaines plantes sont reconnues depuis des siècles pour leurs bienfaits sur l’estomac et la sphère digestive (9). La réglisse par exemple, et particulièrement l’espèce Glycyrrhiza glabra, contient des isoflavones spécifiques dont la glabridine (10). Sa puissante action antioxydante (eh oui, ce sont encore des polyphénols qui font le job !) agit rapidement sur le confort digestif, et est aussi connue pour lutter contre la souche bactérienne Helicobacter pylori responsable d’inflammation pathologique. La Nutra peut décidément beaucoup !
La formule végétale Nutri&Co au chevet de l’estomac
Parce que la digestion est centrale, et que se sentir bien pendant et après les repas est primordial, chez Nutri&Co, nous n’avons pas voulu laisser de côté les problématiques liées au fonctionnement de l’estomac. Pour l’efficacité avant tout, nous avons sélectionné des extraits de réglisse, de cactus et d’olivier brevetés et cliniquement validés. Associés à un extrait de sauge, nous les avons formulés à leurs meilleurs dosages, ceux qui ont montré leur efficacité lors des études cliniques. Notre Formule Estomac est un challenge nutraceutique car, 100% végétal, elle réunit le meilleur pour le confort de l’estomac. Et si vous aviez une crainte, notre extrait de réglisse est dépourvu d’acide glycyrrhizique, donc très sûr !
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Références
(1) Hunt RH, Camilleri M, Crowe SE, and al. The stomach in health and disease. Gut. 2015 Oct;64(10):1650-68. doi: 10.1136/gutjnl-2014-307595. Epub 2015 Sep 4. PMID: 26342014; PMCID: PMC4835810.
(2) SNFGE. Reflux gastro-œsophagien (RGO). URL : https://www.snfge.org/content/reflux-gastro-oesophagien-rgo
(3) Ness-Jensen E, Hveem K, El-Serag H, Lagergren J. Lifestyle Intervention in Gastroesophageal Reflux Disease. Clin Gastroenterol Hepatol. 2016 Feb;14(2):175-82.e1-3. doi: 10.1016/j.cgh.2015.04.176. Epub 2015 May 6. PMID: 25956834; PMCID: PMC4636482.
(4) Mousa H, Hassan M. Gastroesophageal Reflux Disease. Pediatr Clin North Am. 2017 Jun;64(3):487-505. doi: 10.1016/j.pcl.2017.01.003. PMID: 28502434; PMCID: PMC6509354.
(5) Clarrett DM, Hachem C. Gastroesophageal Reflux Disease (GERD). Mo Med. 2018 May-Jun;115(3):214-218. PMID: 30228725; PMCID: PMC6140167.
(6) Meining A, Classen M. The role of diet and lifestyle measures in the pathogenesis and treatment of gastroesophageal reflux disease. Am J Gastroenterol. 2000 Oct;95(10):2692-7. doi: 10.1111/j.1572-0241.2000.03175.x. PMID: 11051337.
(7) Katz PO, Gerson LB, Vela MF. Guidelines for the diagnosis and management of gastroesophageal reflux disease. Am J Gastroenterol. 2013 Mar;108(3):308-28; quiz 329. doi: 10.1038/ajg.2012.444. Epub 2013 Feb 19. Erratum in: Am J Gastroenterol. 2013 Oct;108(10):1672. PMID: 23419381.
(8) Reinberg, O., Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : peut-être pas si inoffensifs que cela, Rev Med Suisse, 2015/485 (Vol.1), p. 1665-1671. URL : https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-485/inhibiteurs-de-la-pompe-a-protons-ipp-peut-etre-pas-si-inoffensifs-que-cela
(9) Adeline Baccam. Les propriétés de l'aloès, de la guimauve et de la réglisse dans le reflux gastro-œsophagien. Sciences pharmaceutiques. 2019
(10) Mathilde Bouriquat. La réglisse : principales propriétés et utilisations. Sciences du Vivant [q-bio]. 2020. ffdumas-03027311
