Whey Concentrée Native

Les bienfaits des protéines sont nutritionnels puisqu'elles contribuent à :

• l'augmentation et au maintien de la masse musculaire,
• et au maintien d'une ossature normale.

Les protéines sont des éléments fondamentaux du corps humain qui jouent à la fois un rôle structurel et fonctionnel. Elles sont synthétisées à partir d’acides aminés, eux-mêmes issus des protéines alimentaires. 

Parmi ces acides aminés, huit sont qualifiés d’essentiels, car notre organisme ne peut pas les produire seul : ils doivent donc être apportés en quantité suffisante par l’alimentation. Un apport adéquat en protéines est crucial pour le bon fonctionnement de l’organisme, qu’il s’agisse de favoriser la santé, d’optimiser la récupération après l’effort ou de stimuler la croissance musculaire.

Les athlètes et pratiquants de musculation figurent parmi les principaux consommateurs de protéines en poudre. Que ce soit pour favoriser la prise de masse musculaire, soutenir des entraînements de force ou optimiser la récupération après un sport d’endurance, leurs besoins en protéines sont plus élevés que ceux des personnes sédentaires. Une alimentation riche en protéines contribue à la régénération musculaire et à l’amélioration des performances sportives.

Les protéines ne sont pas uniquement réservées aux sportifs. D’autres catégories de population nécessitent un apport accru en protéines, notamment les seniors et les personnes en période de perte de poids. 

Avec l’âge, la diminution naturelle de la masse musculaire, connue sous le nom de sarcopénie, peut être compensée par une consommation plus élevée en protéines afin de préserver la force et la mobilité.

Par ailleurs, dans le cadre d’un régime hypocalorique, un apport protéique suffisant aide à préserver la masse musculaire tout en favorisant la sensation de satiété. Cela en fait un allié incontournable pour les personnes souhaitant perdre du poids sans compromettre leur masse musculaire.

Le fonctionnement de notre métabolisme repose sur deux grands processus : l’anabolisme et le catabolisme. 

Durant la phase anabolique, les nutriments issus de l’alimentation sont mobilisés pour construire les molécules indispensables au corps. 

Inversement, le catabolisme désigne la dégradation des molécules complexes (lipides, protéines, polysaccharides, etc.) en composants plus simples (acides gras, acides aminés, monosaccharides, nucléotides), lesquels peuvent être oxydés pour générer de l’énergie ou réutilisés lors de nouvelles réactions de synthèse.

Ces processus se succèdent continuellement en fonction de notre alimentation, de notre activité physique, de notre sommeil et des besoins de l’organisme. Par exemple, la nuit constitue une période privilégiée pour réparer les dommages causés par les efforts de la journée, ce que l’on appelle l’anabolisme nocturne.

Pour ce qui est du muscle, le développement dépend de plusieurs facteurs, notamment du stimulus apporté par l’exercice et d’un apport suffisant en nutriments, surtout en protéines. 

Afin d’augmenter la masse musculaire, la balance globale doit pencher en faveur de l’anabolisme par rapport au catabolisme, ce qui implique de consommer plus d’énergie et de protéines qu’en phase de maintenance. [1] 

La qualité des protéines est également primordiale, notamment en raison de leur profil en acides aminés. La glutamine, l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme, et les trois acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA : leucine, isoleucine, et valine) – qui représentent 35 % des acides aminés essentiels dans les muscles et se dégradent rapidement lors d’un effort – jouent un rôle essentiel. 

La whey, en particulier, se distingue par sa richesse en acides aminés essentiels et en BCAA, faisant d’elle un choix optimal pour soutenir l’anabolisme et favoriser la croissance musculaire.

D’un autre côté, un aspect majeur du catabolisme est la sarcopénie. Dès l’âge de 30 ans, l’organisme perd naturellement jusqu’à 1 % de masse musculaire par an, en raison d’une diminution progressive de la synthèse protéique, et ce phénomène s’intensifie après 50 ans, pouvant atteindre une perte de 2 % par an. La sarcopénie est définie par une réduction de plus de 30 % de la masse musculaire initiale. Pour compenser cette baisse de l’efficacité anabolique et préserver la masse musculaire, il est essentiel d’intensifier les exercices de musculation et d’augmenter l’apport en protéines. [2]

Dans le domaine sportif, l’optimisation de l’apport protéique est déterminante. Un dosage précis et une répartition équilibrée des protéines tout au long de la journée favorisent une réparation musculaire efficace et améliorent la récupération. En effet, une distribution régulière renforce l’anabolisme, c’est-à-dire le processus de construction et de reconstruction des fibres musculaires.

Les besoins en protéines varient selon la discipline, l’intensité de l’effort et le niveau de l’athlète.

 Ainsi, les sportifs d’endurance devraient viser environ 1,2 à 1,6 g de protéines par kilo de poids corporel chaque jour, tandis que les pratiquants de sports de force nécessitent entre 1,4 et 2 g par kilo, en fonction qu’ils soient en phase de maintien ou de développement. 

En situation de déficit calorique, ces besoins peuvent même dépasser 2 g par kilo afin de préserver au mieux la masse musculaire. [3]

À mesure que les exigences protéiques augmentent, les couvrir uniquement par des aliments solides devient plus complexe pour plusieurs raisons :

• Apport calorique excessif : Augmenter la consommation de viande, poisson ou œufs peut entraîner un apport calorique trop élevé, risquant de favoriser une prise de masse grasse non désirée ou de nécessiter des compromis sur d’autres groupes alimentaires.
• Qualité des protéines végétales : Pour les végétariens et végans, la qualité moindre des protéines d’origine végétale oblige à augmenter leur quantité d’environ 20 %. Cependant, consommer davantage de légumineuses, source principale de ces protéines, peut parfois provoquer des troubles digestifs.
• Limitation par la satiété : Un apport important en aliments peut rapidement conduire à la satiété, rendant difficile la consommation supplémentaire nécessaire sans multiplier les repas.
• Répartition des apports : Il est souvent plus judicieux de répartir l’ingestion de protéines sur au moins trois prises quotidiennes, voire quatre à cinq pour les sportifs aux besoins élevés. Si ces prises coïncident idéalement avec les repas principaux, il arrive que, selon l’appétit et le mode de vie, il soit plus simple d’opter pour une boisson protéinée.

Il est essentiel de rappeler qu’un aliment complet fournit également d’autres nutriments bénéfiques – vitamines, minéraux, fibres – qui ne sont pas toujours présents dans les protéines en poudre. L’objectif n’est donc pas de substituer entièrement les aliments solides, mais de les compléter lorsque les besoins en protéines sont particulièrement importants.

En résumé, les protéines en poudre offrent quatre avantages clés :

• Coût : Elles représentent une alternative économique par rapport à la viande et au poisson, ce qui est particulièrement avantageux pour les budgets limités.
• Praticité : Un shaker de protéines est bien plus facile à emporter qu’un repas complet comme du blanc de poulet ou une assiette de lentilles.
• Contrôle calorique : Elles permettent d’augmenter l’apport protéique sans ajouter excessivement de calories.
• Apport au-delà de la satiété : Pour ceux dont l’appétit limite la consommation d’aliments solides, elles offrent une solution pour atteindre les objectifs protéiques.

La recherche de la protéine idéale – caractérisée par une bonne digestibilité, une absorption rapide, un profil complet d’acides aminés et une haute teneur en BCAA – demeure une priorité pour les marques sportives. Parmi la diversité des sources (whey, caséine, œuf, bœuf, végétale, etc.), la whey et la caséine, toutes deux issues du lait, sont aujourd’hui les plus reconnues.

La « whey » désigne la protéine de lactosérum – aussi appelée petit-lait – qui constitue environ 20 % des protéines du lait. Considérée par la recherche comme une protéine de premier ordre, sa qualité peut être évaluée selon divers critères : 

• la valeur biologique (qui mesure la part de la protéine intégrée aux protéines corporelles),
• l’utilisation nette des protéines (différence entre l’azote retenu et l’azote total ingéré) 
• ou encore le score PDCAAS, déterminé à partir du profil en acides aminés. 

Sur chacun de ces aspects, la whey demeure la référence en matière de qualité protéique.

Comparaison de la qualité de différentes protéines

NPU : Utilisation nette des protéines, PDCAAS : Score Chimique Corrigé de la Digestibilité

La whey protéine peut être obtenue par deux procédés principaux :

• Extraction à partir de lait frais : Le lait frais est d'abord filtré puis séché à travers plusieurs étapes visant à séparer la whey de la caséine, du lactose et des lipides. Le produit ainsi obtenu est qualifié de whey « native ».
• Récupération dans l’industrie fromagère : Ici, la whey est récupérée sous forme de petit-lait, un sous-produit généré lors de la fabrication du fromage par coagulation de la caséine. Ce type de whey, appelé « fromagère », représente la majorité des produits commercialisés.

Sur le plan de la composition, la whey native offre une quantité légèrement supérieure de leucine comparée à la whey fromagère. Cependant, les études comparant ces deux types en termes d’anabolisme musculaire n’ont pas toujours montré de différences marquées dans la synthèse des protéines [4,5], ou n’ont relevé qu’un avantage minime pour la whey native [6]. Le principal inconvénient de la whey fromagère réside dans le procédé de fabrication moins doux, qui peut entraîner une dénaturation des protéines.

On peut comparer une protéine à un collier de perles constitué d’acides aminés, enroulé telle une pelote. Lorsqu’on ingère ces protéines, notre système digestif les découpe grâce à l’action d’enzymes. Toutefois, l’ensemble de la protéine ne se transforme pas intégralement en acides aminés individuels ; il subsiste également des fragments appelés peptides, c’est-à-dire des portions du collier composées de quelques acides aminés. Une fois absorbés et libérés dans le sang, ces peptides peuvent exercer des fonctions spécifiques différentes de celles des acides aminés isolés. Naturellement, la whey se distingue par sa richesse en peptides, dont certains pourraient avoir des effets positifs notamment sur le système immunitaire. [7,8]

Cependant, les diverses étapes de transformation, notamment les traitements thermiques comme la pasteurisation, peuvent dénaturer une protéine. [9] On parle alors de protéine dénaturée lorsque sa structure originelle est altérée, c’est-à-dire quand la « pelote » se déroule (figure 1).

Figure 1 : dénaturation des protéines

Ce phénomène n’est pas nécessairement problématique et a même constitué un avantage évolutif lors de l’invention de la cuisson il y a plusieurs centaines de milliers d’années, rendant ainsi une plus grande quantité de calories accessible dans les aliments. Par exemple, la cuisson des protéines du blanc d’œuf les dénature, améliorant leur biodisponibilité de 50 % à environ 90 %. [10]

Néanmoins, la dénaturation des protéines dans la whey par le biais de traitements thermiques peut réduire la formation de ces peptides bénéfiques lors de la digestion, en modifiant la structure des protéines et, par conséquent, en influant sur l’action de nos enzymes. Cette altération pourrait partiellement expliquer pourquoi certaines études observationnelles ont constaté que les enfants consommant du lait pasteurisé présentent un risque d’allergies plus élevé que ceux buvant du lait cru ou thermisé. [11] Ainsi, une whey native favoriserait une production plus importante de ces peptides bioactifs bénéfiques pour la santé.

Enfin, il convient de souligner une différence supplémentaire entre la whey native et la whey fromagère : la présence de glycomacropéptides (GMP). Ces peptides bioactifs, issus de la caséine kappa, se retrouvent dans le lactosérum lors de la fabrication du fromage par ajout de présure, ce qui explique que les whey fromagères contiennent jusqu’à 20 % de GMP. Or, ces GMP sont éliminés par filtration dans la production de laits infantiles, car leur consommation est déconseillée aux nourrissons. De plus, certains fabricants de whey pour sportifs en ajoutent à leur produit pour réduire les coûts. Une concentration en GMP supérieure à 20 % indique ainsi une altération de la protéine. En revanche, la whey native, produite à partir de lait frais par filtration, ne contient pas de GMP, ceux-ci n’étant pas libérés de la caséine.

Un autre élément à considérer lors du choix d’une whey est le mode d’élevage du lait utilisé comme matière première. Le consommateur peut se référer à plusieurs critères : l’origine géographique, le type d’élevage (pâturages ou élevages extensifs versus élevages conventionnels ou intensifs) et le respect d’un cahier des charges particulier (comme le label bio). Notons que l’absence de ces mentions, fréquente sur le marché, indique très probablement que le lait provient d’un élevage conventionnel.

Sur le plan nutritionnel, le mode d’élevage n’entraîne pas de différences majeures. Par exemple, l’alimentation à l’herbe dans les pâturages pourrait augmenter légèrement la quantité de certains peptides, mais cet effet reste minime. Ce qui change surtout, c’est le profil lipidique : le lait de pâturage présente un peu plus d’oméga 3 et moins d’oméga 6. Cependant, comme la fabrication de la whey implique la filtration et l’élimination des graisses, ces variations n’affectent pas le produit final. Ainsi, le choix du mode d’élevage se situe avant tout dans une démarche éthique et de bien-être animal. [12-14] Mais il faut préciser que le label bio ne garantit pas un nombre de jours minimum passés en pâturages, mais simplement un accès à l’extérieur. Le label bio perd donc de son sens pour les produits laitiers dans le cas de lait de qualité issu de pâturages.

Par ailleurs, la question de la localité est également importante. La production de lait bio en France ne suffit pas encore à répondre à la demande, et opter pour une whey bio implique souvent de se procurer le lait dans d’autres pays européens. Or, il est possible d’obtenir du lait issu de pâturages français, bien qu’il ne soit pas labellisé bio, ce qui permet d’allier une filière 100 % française à un produit de qualité respectant le bien-être animal. C’est le choix que nous avons fait.

Le petit-lait, c'est-à-dire la whey dans son état liquide – qu'elle soit d'origine fromagère ou native – renferme bien plus que des protéines. Il est donc indispensable de la filtrer pour éliminer des éléments indésirables tels que lipides, lactose, résidus de caséine et bactéries. Par exemple, la sweet whey, qui est la forme de whey fromagère la plus répandue, contient environ 5,14 % de glucides (principalement du lactose), 0,85 % de protéines et 0,36 % de lipides, le reste étant essentiellement de l'eau.

Chaque producteur de whey a ses propres secrets de fabrication, avec un ratio différent de chaque méthode. La technique la plus utilisée pour cette purification est l'ultrafiltration, parfois complétée par la microfiltration ou la nanofiltration. Ces méthodes consistent à faire passer le liquide à travers une membrane sans recourir à la chaleur ni à des agents chimiques, ce qui permet de préserver l'intégrité de la whey en évitant sa dénaturation. [15,16]

Une autre méthode pour isoler les protéines est l'échange d'ions. Dans ce processus, le liquide traverse des résines spécifiques qui capturent les protéines par une réaction chimique. Toutefois, l'utilisation de ces agents modifie le pH et conduit à la dénaturation de la whey. [17,18]

4 processus de filtrations différents

Les poudres de protéines de whey se déclinent en trois catégories principales : concentrat, isolat et hydrolysat.

• Les concentrats ou concentrées de whey (WPC : Whey Protein Concentrate) contiennent en moyenne environ 80 % de protéines, tout en présentant des niveaux légèrement plus élevés de lactose et de lipides comparé à l’isolat. Ils présentent le meilleur rapport qualité-prix par rapport à la quantité de protéines.
• Les isolats de whey (WPI : Whey Protein isolate) subissent une filtration plus poussée, ce qui leur permet d’atteindre une teneur protéique supérieure à 80 % sur extrait sec, pouvant même atteindre 94 %. Ce procédé réduit également les glucides (et donc le lactose) ainsi que les graisses résiduelles, ce qui les rend plus adaptés aux besoins spécifiques et aux sportifs réguliers qui veulent l’apport en protéines le plus important.

Il existe également une catégorie à part, les hydrolysats de whey, qui proviennent de concentrats ou d’isolats qui ont été « prédigérés » par un processus enzymatique. En pratique, même si la whey hydrolysée se caractérise par une absorption plus rapide, les études n’ont pas mis en évidence de meilleurs gains de force ou de masse musculaire par rapport aux whey classiques.

Pour vous proposer le meilleur rapport qualité-prix en terme de protéines, notre Whey Concentrée Native répond à tous les critères cités : 

• Une whey issue de lait provenant à 100% de pâturages français
• Une whey native directement issue du lait frais
• Une double filtration membranaire (microfiltration et ultrafiltration) garantissant l’intégrité des protéines
• Une excellente digestibilité avec l’ajout de lactase brevetée Tolerase® L
• Un mélange facilité grâce à son instantanéisation
• Sans édulcorant artificiel avec un extrait de stévia 100% naturel

Avec la Whey Native de Nutri&Co, vous aurez une whey protéine de haute qualité au meilleur prix, disponible en 2 versions, goût vanille et goût chocolat.