Ce qu'il faut retenir :
- La whey est le choix de référence pour une protéine en poudre mais toutes ne se valent pas.
- Différents critères sont à prendre en compte sur la qualité de la matière première et les processus de transformation.
- Un isolat de whey native issu de lait de pâturages français sera un choix idéal pour garantir la meilleure qualité possible.
Dans le monde des protéines en poudre, elle est celle qui règne sans partage depuis de nombreuses années grâce à sa haute valeur biologique, sa digestibilité rapide et sa richesse en acides aminés essentiels : il s’agit bien évidemment de la whey ! [1]
“Whey” est en fait le terme anglais qui désigne la protéine de lactosérum. Elle représente environ 20% des protéines présentes dans le lait, la caséine constituant les 80% restants. Mais si la whey est la protéine en poudre de référence, faut-il encore savoir bien la choisir pour profiter au maximum de tous ses bienfaits. Alors suivez le guide !
Pour les puristes de la Whey, on vous propose également une interview d'Edouard Fornas, le fondateur de Nutri&Co qui détaille tout ce qu'il faut savoir pour choisir une Whey de façon éclairée. Un contenu très riche et détaillé pour vraiment comprendre les produits.
Concentrat, isolat, hydrolysat : quel type choisir ?
La première étape consiste à choisir à sélectionner le type de whey. En effet, différentes catégories existent selon les processus de transformation et toutes ne se valent pas.
- Le concentrat : moins filtré, il contient en moyenne 80% de protéines, et donc plus de lactose et de lipides que les autres formes. Moins cher à produire, il s’agit de la forme la plus utilisée dans l’industrie agroalimentaire.
- L’isolat : grâce à une meilleure filtration, on obtient une meilleure teneur en protéine, avec plus de 80% (sur extrait sec), pouvant même aller jusqu’à 94%. En conséquence, un isolat est plus pauvre en lactose et en graisses résiduelles.
- L’hydrolysat : il s’agit d’un concentrat ou d’un isolat qui a été “prédigéré”, via un processus enzymatique. Les hydrolysats de whey sont donc plus faciles et rapides à digérer, et peuvent être consommés pendant les séances. Mais les études scientifiques n’ont pas montré de réel avantage sur la force ou la masse musculaire par rapport à un isolat.
- La “Clear Whey” : c’est un concentrat ou un isolat ayant subi un processus d’acidification et de purification à un pH faible, dans le but de la rendre plus soluble et incolore dans l’eau, d’où son nom. Mais ce processus lui donne un goût acide, raison pour laquelle on doit ajouter des arômes et des édulcorants.
Un isolat de whey est donc clairement le choix idéal pour ceux qui veulent la meilleure source de protéines de qualité !
Native ou fromagère : le grand débat
Le deuxième critère qui va être déterminant pour choisir votre whey, c’est l’origine de la matière première :
- Le concentrat : moins filtré, il contient en moyenne 80% de protéines, et donc plus de lactose et de lipides que les autres formes. Moins cher à produire, il s’agit de la forme la plus utilisée dans l’industrie agroalimentaire.
- Soit une whey issu directement de lait frais, qui va subir différentes étapes de filtration et séchage. On parle de whey “native”
- Soit issu de l’industrie fromagère, le petit-lait étant un sous-produit de la fabrication de fromage qui est formé par la coagulation de la caséine. On parle alors de whey “fromagère”.
Le processus de fabrication du fromage entraîne une dénaturation des protéines. Une protéine est dite dénaturée quand elle perd sa configuration originale, quand la “pelote” d’acides aminés va se trouver déroulée. Cela va notamment modifier la production de peptides bioactifs lors de la digestion. Ces derniers sont bien plus nombreux avec une whey native, et auraient des bienfaits pour la santé, notamment sur l’immunité. [2,3]
Mais en termes d'anabolisme musculaire, les 2 types de whey donnent des résultats similaires, certaines études ayant montré un faible avantage pour la whey native, qui contient en moyenne très légèrement plus de leucine.
Le type d’élevage a-t-il une importance ?
Troisième critère majeur, le type d’élevage des vaches a-t-il des conséquences sur la qualité de la whey ? D’un point de vue strictement nutritionnel, il n’y a pas de réelle différence entre les différents modes d’élevage. C’est surtout le profil en acides gras qui va être impacté par une alimentation essentiellement en pâturages ou à base de céréales, avec un peu plus d’oméga 3 et un peu moins d’oméga 6 dans du lait issu de pâturages ou bio. Mais les lipides étant filtrés lors de la production de whey, surtout pour un isolat, cela n’a pas d’effet sur le produit final. Ce critère sera donc avant tout une question éthique et de bien-être animal. [4,5]
On peut également ajouter le critère de la localité. La production de lait bio notamment étant insuffisante en France, produire une whey bio demande de se fournir dans d’autres pays européens, avec un surcoût important. Si on veut un lait local avec une filière 100% maîtrisée, il est préférable de choisir un lait issu de pâturages français.
Attention aux méthodes de filtration et de séchage
Pour éliminer les composés non désirés, il est nécessaire de filtrer le liquide. Certaines méthodes peuvent dénaturer les protéines. Il faut privilégier celles qui sont uniquement mécaniques via des membranes plus ou moins fines : la microfiltration et l’ultrafiltration. [6,7] Elles ne sont pas nécessairement indiquées sur les produits, seules les marques les plus transparentes vous donneront cette information.
Et le goût dans tout ça ?
Une fois la matière première choisie, il reste à regarder la liste des ingrédients si vous ne la prenez pas nature. Le but est évidemment d’éviter les additifs controversés, les arômes de synthèse farfelus et les édulcorants problématiques. Cette liste doit aussi être la plus courte possible. Un whey peut aussi être “instantanéisée”, en ajoutant un peu de lécithine de tournesol, pour améliorer son mélange et sa dilution.
La grande gagnante : la Whey Isolat Native de Nutri&Co
Pour vous proposer la meilleure protéine possible pour votre pratique sportive, nous avons cherché la whey qui était numéro 1 sur chacun de ces critères. Nous avons réussi à trouver la perle rare avec :
- Une whey native issue de lait de pâturages français
- La plus haute concentration de protéines disponible : jusqu’à 94% de protéines sur extrait sec (méthode N=6,38)
- Une teneur en lactose très faible, via une hydrolyse enzymatique (grâce à une lactase inactivée en fin de processus)
- Une double filtration (microfiltration et ultrafiltration) et un séchage par atomisation préservant l’intégrité des protéines
- 3 goûts (nature, chocolat, vanille) avec des arômes naturels et un édulcorant d’origine végétale.
Avec la Whey Isolat Native de Nutri&Co dans votre shaker, vous allez faire des jaloux à la salle !
Références
(1) Mathai JK, Liu Y, Stein HH. Values for digestible indispensable amino acid scores (DIAAS) for some dairy and plant proteins may better describe protein quality than values calculated using the concept for protein digestibility-corrected amino acid scores (PDCAAS). Br J Nutr. 2017;117(4):490-499. doi:10.1017/S0007114517000125
(2) Mohanty DP, Mohapatra S, Misra S, Sahu PS. Milk derived bioactive peptides and their impact on human health - A review. Saudi J Biol Sci. 2016;23(5):577-583. doi:10.1016/j.sjbs.2015.06.005
(3) Marcone S, Belton O, Fitzgerald DJ. Milk-derived bioactive peptides and their health promoting effects: a potential role in atherosclerosis. Br J Clin Pharmacol. 2017;83(1):152-162. doi:10.1111/bcp.13002
(4) Kuczyńska B, Puppel K, Gołebiewski M, Metera E, Sakowski T, Słoniewski K. Differences in whey protein content between cow's milk collected in late pasture and early indoor feeding season from conventional and organic farms in Poland. J Sci Food Agric. 2012;92(14):2899-2904. doi:10.1002/jsfa.5663
(5) Schwendel BH, Wester TJ, Morel PC, et al. Pasture feeding conventional cows removes differences between organic and conventionally produced milk. Food Chem. 2017;229:805-813. doi:10.1016/j.foodchem.2017.02.104
(6) Saxena A, Tripathi BP, Kumar M, Shahi VK. Membrane-based techniques for the separation and purification of proteins: an overview. Adv Colloid Interface Sci. 2009;145(1-2):1-22. doi:10.1016/j.cis.2008.07.004
(7) Kumar P, Sharma N, Ranjan R, Kumar S, Bhat ZF, Jeong DK. Perspective of membrane technology in dairy industry: a review. Asian-Australas J Anim Sci. 2013;26(9):1347-1358. doi:10.5713/ajas.2013.13082