Mycoses intimes (vulvaire et vaginale) : quels sont les traitements naturels ?
Ce qu'il faut retenir :
- Les mycose intimes (vaginale et vulvaire) résultent de la colonisation d’un champignon, Candida albicans
- La majorité des femmes sont touchées dans leur vie par une infection au niveau du vagin ou de la vulve, qui peut se répéter si des mesures de prévention ne sont pas prises
- Pour prévenir les infections vaginales à répétition, il est indispensable de naturellement maintenir l’équilibre de la flore intime grâce à des solutions naturelles aux résutats d'études encourageants
Personne n’aime souffrir d'une infection, encore moins si elle touche la sphère intime ! Pourtant les mycoses vaginales et vulvaires sont fréquentes : près de 80 % des femmes ! Malgré une bonne prise en charge médicamenteuse, elles reviennent avec leurs symptômes altérant fortement la qualité de vie ! Zoom sur les traitements naturels pour en finir avec les mycoses intimes.
Comment se débarrasser naturellement des mycoses vaginales et vulvaires ?
L’importance de l’équilibre de la flore intime pour prévenir et traiter une mycose vaginale naturellement
La prise de probiotiques représente l’un des premiers leviers à considérer dans le cas de mycoses de la sphère intime de la femme. Ces micro-organismes qui composent nos différentes flores participent activement à nos défenses naturelles et notamment au niveau du vagin et de la vulve. S’il y a déséquilibre de la flore vaginale (dysbiose), le terrain peut devenir favorable aux infections.
Les lactobacilles sont à privilégier car ils constituent majoritairement la microflore vaginale. Ils sont présents dans les denrées alimentaires et les boissons fermentés (yaourts, kéfir, kombucha, certains fromages, la choucroute, etc.).
Des références de compléments alimentaires visent désormais l’équilibre de la flore intime féminine proposant des formulations spécifiques de probiotiques. A l’instar de Le Probiotique Flore Intime que nous avons développé chez Nutri&Co. Deux gélules apportent au quotidien la juste dose de bactéries (12 milliards d’UFC) dont 5 souches différentes de lactobacilles. Des résultats d'études cliniques sur certaines d’entre-elles ont montré des effets positifs sur la restauration de la flore vaginale en cas d’infection et la diminution du taux de récidives.
Confort Intime Microbiote
Les antifongiques naturels : comment soulager et soigner une mycose vaginale naturellement sans antibiotique et sans ordonnance ?
Pour lutter contre les mycoses vaginales et vulvaires, il est important de soigner la qualité de nos assiettes car s'y trouvent des antifongiques naturels ! Parmi ces remèdes naturels : les probiotiques, évidemment, mais aussi les vitamines A et C des fruits et des légumes.
L’oligo-élément, le zinc, retrouvé dans les huitres et les fruits de mer, le pain complet et la viande rouge, est intéressant. Chez les femmes, une carence en zinc serait même corrélée à la récurrence des mycose vaginales.
Comme remède de grand-mères (efficace), l’ail par sa teneur en allicine a prouvé son action anti microbienne. Permettant de stopper le développement des agents pathogènes responsables des infections, et empêchant leur colonisation, il est pertinent de trouver aujourd’hui des compléments alimentaires formulés à partir d’extraits d’ail normalisé.
Sans oublier les huiles essentielles
L’huile essentielle de tea tree (ou arbre à thé) a fait l’objet d’études pour mettre en avant ses propriétés antifongiques contre les bactéries à l’origine des vaginoses. Avant nous, les aborigènes d’Australie l'utilisaient comme traitement antibiotique naturel contre les infections.
Comprendre les mycoses intimes et lutter contre leur récidive
Pourquoi j’ai une mycose ?
La mycose vaginale ou vulvaire résulte d’une contamination des muqueuses intimes par un champignon microscopique (une levure). Dans 80 % des cas, il s’agit de Candida albicans. C’est pourquoi on parle aussi de candidoses génitales, vulvo-vaginites ou vaginoses.
Cette levure se développe lorsque la flore intime se déséquilibre. Les raisons ? Les lactobacilles, en sous-nombre, ne sont plus capables d’assurer la protection des muqueuses intimes par la production d’un biofilm empêchant l’adhésion des pathogènes. De plus, par le manque de lactobacilles, l’acidité du vagin diminue favorisant les infections.
Plusieurs raisons peuvent entrainer une dysbiose vaginale : l’alimentation, le stress, les changements hormonaux, l’utilisation de produits hygiéniques agressifs et/ou antiseptiques, certains traitements médicamenteux.
Comment faire pour éviter les répétitions ?
L’équilibre de la flore intime est la clé pour éviter les récidives en matière de mycoses et ces épisodes de démangeaisions vulvaires et/ou sensations de brûlure. Une alimentation équilibrée et la micronutrition permettent de maintenir en santé la microflore vaginale pour éviter la destruction des lactobacilles, le point de départ d’une dysbiose.
En parallèle de ces mesures nutritionnelles, des habitudes sont à suivre au quotidien :
Utiliser des produits d’hygiène intime adaptés ;
Éviter les douches vaginales ;
Préférer des sous-vêtements en coton aux matières synthétiques.
Rédigé par l'équipe Nutri&Co
Notre équipe scientifique est composée de Diététicienne et Docteure en Sciences de la Nutrition, Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments, Naturopathe.