Nutrition

Comment choisir son cranberry pour cibler les désagréments urinaires ?

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Ce qu'il faut retenir :

  • Le cranberry (ou canneberge) est reconnu pour lutter contre l’inconfort urinaire. 
  • La teneur d’un extrait  en polyphénols PACs de type A est un élément essentiel. 
  • Il faut privilégier un extrait standardisé en PACs plutôt qu’un simple  jus de cranberry. 

Celles d’entre nous qui sont victimes d’inconfort urinaire le savent : s’en débarrasser vite est la clé avant que ça ne dégénère ! Le premier réflexe est souvent la radicale cure d’antibiotiques qui détruit tout sur son passage. Si la plupart du temps la crise est dûe à une infection par une bactérie bien connue, Escherichia coli (E. coli) (1), les antibiotiques ne sont pas pour autant la seule solution miracle.

Loin d’être anodins, ils pourraient même participer à l’installation d’un cercle vicieux : infection → antibiotiques → développement d’une antibiorésistance par les bactéries + déséquilibre du microbiote → terrain plus favorable à l’infection → infection → récidive.

Le mauvais jackpot... Mais la bonne nouvelle c’est que des solutions naturelles existent comme le cranberry (canneberge) qui a fait ses preuves (2) pour rompre ce cercle vicieux. Alors, à quoi doit-on son efficacité ? Et surtout, comment bien le choisir ?

Petit mais costaud contre les désagréments urinaires

Mini baie rouge au goût sucré et acidulé, le cranberry (Vaccinium macrocarpon), ou canneberge, nous vient tout droit d’Amérique du Nord. Comme toutes les baies, il est riche en polyphénols, dont les fameux proanthocyanidines (dits PACs) de type A (2,3). Ces polyphénols spécifiques ont la particularité d’arriver jusque dans le tractus urinaire pour limiter l’adhésion de E. coli aux cellules de la paroi de la vessie (4).

Et bon nombre d’études l’ont montré tant au laboratoire qu’au niveau clinique. Voilà pour la théorie. Mais il y a un mais, et autant c’est simple en théorie, autant dans la pratique, il faut éviter quelques pièges…

Comment faire le bon choix de cranberry ?

Piège n°1 : le dosage en proanthocyanidines (PACs) 

Si la pertinence de l’utilisation de cranberry sur l’inconfort urinaire a été confirmée par l’ANSES (5), elle est indissociable de la dose en PACs consommée. Il a été montré que le cranberry exerce ses bienfaits à partir 36 mg de PACs par jour (3). Petite subtilité, et de taille : les PACs sont des molécules très difficiles à isoler et à analyser. Autrement dit, pour “mesurer” 36 mg de PACs dans une gélule, il faut utiliser LA bonne méthode d’analyse. 

Historiquement, plusieurs méthodes ont été utilisées pour doser les PACs (6), et après des années de controverse, une seule d’entre-elles est aujourd’hui reconnue pour sa fiabilité et sa reproductibilité : la méthode BL-DMAC (7,8). Choisir un extrait dosé en PACs par cette méthode se révèle vraiment une bonne idée car : 

  1. Avec une autre méthode, il y a des “chances” que la quantité réelle de PACs contenue dans le produit soit inférieure à celle affichée. 
  2. Les études sérieuses se basent désormais sur un dosage par la BL-DMAC. Donc pour bénéficier des effets décrits dans les études, il faut aussi prendre un extrait dosé par la même méthode ! 

Piège n°2 : le cranberry en jus

Comment faire pour avoir une dose certifiée de 36 mg de PACs ? Si on s’intéresse au jus de cranberry, des études recommandent au moins 300 mL (un grand verre) par jour (8). Mais outre l’apport élevé en sucre, le principe de standardisation en PACs ne s’applique pas aux jus. Impossible donc de savoir quelle quantité exacte de PACs on ingère.

En Nutra, on recherche la garantie d'efficacité. La standardisation d’extraits en composés bioactifs répond précisément à cet objectif avec la mesure, non seulement précise de la quantité de PACs, mais surtout reproductible de lot en lot (ce qui permet de l’indiquer clairement sur le produit). Grâce à ce type d’extrait, surtout s’il est dosé avec LA bonne méthode, on a la certitude de coller aux conditions des études cliniques qui démontrent l’efficacité. 

Pour résumer, le moyen le plus sûr pour choisir un bon cranberry est d’opter pour un extrait standardisé en PACs, dosé par la méthode BL-DMAC et qui apporte les 36 mg de polyphénols d’intérêt par jour.

Chez Nutri&Co, pour vous garantir une solution de prévention contre l’inconfort urinaire, nous avons intégré un extrait de cranberry déjouant ces pièges : dosé par la méthode BL-DMAC, il certifie 36 mg de PACs de type A par jour. Et comme on ne plaisante pas avec les désagréments urinaires, on a voulu maximiser l’efficacité de notre formule avec d’autres ingrédients de référence sur la sphère urinaire :

  • du D-Mannose : avec 4 g garantis par jour, en cohérence avec les preuves scientifiques d’efficacité.
  • et un extrait d’hibiscus titré en polyphénols.

Une approche multi-actifs donc, et sans concession puisque hautement dosée, pour enrayer le cycle infernal des récidives. Le tout dans une poudre à diluer (pour boire !) au bon goût de cerise et un format ultra-pratique de 2 sticks par jour faciles à emporter partout. 

Important toutefois : si des solutions de prévention naturelles peuvent fonctionner, les antibiotiques sont parfois indispensables. Pensez donc à consulter votre médecin ou votre pharmacien !

Références

(1) Neuzillet Y, Naber KG, Schito G, Gualco L, Botto H. French results of the ARESC Study: Clinical aspects and epidemiology of antimicrobial resistance in female patients with cystitis. Implications for empiric therapy. Médecine Mal Infect. févr 2012;42(2):66-75.
(2) Gbinigie OA, Spencer EA, Heneghan CJ, and al. Cranberry Extract for Symptoms of Acute, Uncomplicated Urinary Tract Infection: A Systematic Review. Antibiotics (Basel). 2020 Dec 25;10(1):12. doi: 10.3390/antibiotics10010012. PMID: 33375566; PMCID: PMC7824375.
(3) Jepson RG, Williams G, Craig JC. Cranberries for preventing urinary tract infections. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Oct 17;10(10):CD001321. doi: 10.1002/14651858.CD001321.pub5. PMID: 23076891; PMCID: PMC7027998.
(4) González de Llano D, Moreno-Arribas MV, Bartolomé B. Cranberry Polyphenols and Prevention against Urinary Tract Infections: Relevant Considerations. Molecules. 2020 Aug 1;25(15):3523. doi: 10.3390/molecules25153523. PMID: 32752183; PMCID: PMC7436188.
(5) Anses. Canneberge et infections urinaires : état des connaissances scientifiques. Url : https://www.anses.fr/fr/content/canneberge-et-infections-urinaires-%C3%A9tat-des-connaissances-scientifiques
(6) Bruyère F., Boiteux J.P., Sotto A., Karsenty G., Bastide C., Guy L., et al. Les traitements anti-infectieux non médicamenteux en urologie Prog Urol 2013 ;  23 : 1357-1364
(7) Association Française d’Urologie. Cystites récidivantes : des moyens de prévention non médicamenteux. Url : https://www.urofrance.org/sites/default/files/fileadmin/documents/data/PU/2017/3247/70501/FR/1170341/main.pdf
(8) Haesaerts, G. Le dosage des proanthocyanidines (PAC) de cranberry dans les compléments alimentaires: enjeux et derniers développements. Phytothérapie 8, 218–222 (2010). doi: 10.1007/s10298-010-0575-4

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