Ce qu'il faut retenir :
- Sans être grave, l'inconfort urinaire, souvent qualifié de cystite, est une gêne dont les femmes, essentiellement, se passeraient bien.
- Si les antibiotiques restent le premier réflexe, ils favorisent l’antibiorésistance et déséquilibrent le microbiote intestinal.
- Mais une prévention naturelle et sans effets indésirables est bien possible, et peut éviter le cercle vicieux des récidives.
S’il y a bien un truc de filles dont on se passerait volontiers, c’est l’inconfort urinaire, type infection ou cystite... Toutes celles qui en ont déjà eu le savent, rien ne sert de laisser traîner ce truc, il faut traiter à point... Les allers-retours en courant au petit coin toutes les 3 minutes, ça va bien. Et si ce n’était que ça ! Parlons-en franchement : cette sensation de lames de rasoir au moment d’uriner, et celle d’être patraque, tout ça pour 3 gouttes, ça vous parle ? Alors, on comprend aisément qu’on ne peut pas rester longtemps dans cet état, et qu’il faut réagir vite et bien pour, en plus, éviter les récidives... Mais sur quelles solutions miser ? Les antibiotiques, c’est bien, efficaces, mais existe-t-il des alternatives naturelles qui soient réellement efficaces ? On fait le point.
D’abord, pourquoi ça nous tombe dessus ?
Bien souvent, l’inconfort urinaire résulte d’une infection provoquée par la colonisation bactérienne des voies urinaires. Cette invasion peut aller jusqu’à provoquer une inflammation sensible de l’ensemble de la zone. Si plusieurs bactéries sont en cause, il en est une particulièrement notoire, Escherichia coli (E. coli), à l’origine de la plupart des infections urinaires (2). Chaque année, E. coli ferait près de 150 millions de victimes (1). Trois autres germes s’alignent au rang des bourreaux, mais dans une moindre mesure : Staphylococcus saprophyticus, Proteus mirabilis et Streptococcus sp (3). Notons qu’E. coli colonise naturellement notre tube digestif sans généralement causer de soucis. Mais il suffit qu’elle atteigne notre système urinaire pour que ce soit le drame !
Si certains hommes peuvent faire la désagréable expérience de l’inconfort urinaire, le problème concerne surtout les femmes, et 50% d’entre elles savent ce qu’est ce petit supplice (4). Pourquoi essentiellement les femmes ? Une histoire d’anatomie. L’urètre féminin est plus court que celui des hommes, mais aussi plus proche du rectum et c’est là que tout se joue : les bactéries peuvent facilement atteindre l’urètre puis remonter, et s’installer dans la vessie (5). Mais attention, d’autres facteurs peuvent être en cause comme les rapports sexuels, la grossesse, la ménopause ou encore l’hygiène intime.
Retrouver sa paix urinaire... Quelles approches ?
Malheureusement, les troubles urinaires ont la fâcheuse tendance de récidiver, et ce jusqu’à 3 à 4 fois par an (4). Dans le cas où la situation dégénère, se rapprocher de son médecin reste la première initiative à prendre, et la prescription d’antibiotiques est souvent LE réflexe thérapeutique. Or, on le sait, ces traitements à répétition peuvent perturber le microbiote intestinal, affaiblir la fonction barrière. Sur le long terme, la prise d’antibiotiques favorise la multirésistance des micro-organismes face aux solutions habituelles : c’est l’antibiorésistance (6). Du coup, les traitements deviennent de moins en moins efficaces et les épisodes de plus en plus fréquents et sévères. Alors, comment casser ce vilain cercle vicieux ? Comme bien souvent, et parce que la nature est bien faite, une offre pléthorique de solutions naturelles peuvent venir à notre rescousse.
Le cranberry, solution vedette naturelle ?
Ce petit fruit rouge (ou canneberge) d’Amérique du Nord et bien connu du grand public a particulièrement retenu l’attention des chercheurs dans le cadre des infections urinaires. Ses armes (plus si) secrètes ? Des teneurs particulièrement intéressantes en polyphénols, et notamment en proanthocyanidines de type A (PACs A) (7) et dont les effets ciblés ont été démontrés sur la sphère urinaire (8). Ces PACs A inhiberaient l'adhérence d' E. coli sur les cellules uro-épithéliales de la vessie empêchant ainsi sa prolifération (5). Attention, on ne parle pas de boire un verre de jus de cranberry, mais bien d’extraits savamment mis au point pour être standardisés en ces fameux PACs, c’est-à-dire des extraits précisément dosés en PACs (9), ce que ne garantit pas du tout un simple jus ! Des travaux de recherche ont mis en évidence l’efficacité d’une dose journalière de 36 mg de PACs. Voilà donc une première piste efficace et naturelle !
Le D-mannose, le bon envahisseur
Le mannose est une molécule naturellement sécrétée en petite quantité par notre organisme et présente dans certains fruits comme les myrtilles, les pommes ou encore... le cranberry (décidément, il coche beaucoup de cases) !
Ce petit sucre a attiré l’attention de la communauté scientifique comme alternative naturelle aux solutions médicales classiques. En effet, bien que le D-mannose soit un sucre simple (sa structure est très proche de celle du glucose), il présente l’avantage d’être rapidement absorbé et excrété par les voies urinaires, sans aucune métabolisation (10). Autrement dit, il ressort comme il est apparu. Sa botte secrète, c’est de posséder des récepteurs semblables à ceux des cellules de la muqueuse de la vessie. Il peut donc s’y fixer, tapisser gentiment la muqueuse, et ainsi limiter les risques d’invasion bactérienne. Côté efficacité, il a fait ses preuves à des doses quotidiennes significatives de 2 à 3g (11). Voilà donc une seconde bonne piste !
La solution préventive naturelle de Nutri&Co
Comme pour chacune de nos formules, nous (et dans l’équipe il y a des femmes qui “savent”) nous sommes démenés pour vous offrir le meilleur. Notre objectif ? Vous permettre d’agir vite et bien dès les tous premiers signes, et vous épargner la sensation lames de rasoir et les récidives.
On a donc misé sur une solution naturelle préventive efficace qui limite le recours aux solutions thérapeutiques. Notre formule Le Cranberry Mannose a été pensée sans aucune concession :
- 2 sticks par jour garantissant de hauts dosages en ingrédients de référence avec 4g de D-mannose et 36 mg de PACs. Et parce que l’union fait la force, nous avons complété sa composition avec un extrait d’hibiscus titré en polyphénols.
- une galénique poudre soluble pour aider à boire et mieux éliminer, car on le sait, ce geste est essentiel en cas d’épisode d’inconfort urinaire !
- Et cranberry sur le gâteau, le design de ses sticks pratiques et discrets a été pensé pour ne pas ressembler à une solution médicale classique qui vous trahirait en la sortant de votre sac à main.
Le petit truc important à rappeler : si les troubles persistent ou s'aggravent, n’hésitez pas à consulter rapidement votre médecin traitant.
Références
(1) Flores-Mireles AL, Walker JN, Caparon M, Hultgren SJ. Urinary tract infections: epidemiology, mechanisms of infection and treatment options. Nat Rev Microbiol. 2015 May;13(5):269-84. doi: 10.1038/nrmicro3432. Epub 2015 Apr 8. PMID: 25853778; PMCID: PMC4457377
(2) Neuzillet Y, Naber KG, Schito G, Gualco L, Botto H. French results of the ARESC Study: Clinical aspects and epidemiology of antimicrobial resistance in female patients with cystitis. Implications for empiric therapy. Médecine Mal Infect. févr 2012;42(2):66-75.
(3) Delphine Chervet. Infections urinaires en ville : description de la population et épidémiologie actuelledes résistances bactériennes. Médecine humaine et pathologie. 2015. dumas-01306004
(4) McLellan LK, Hunstad DA. Urinary Tract Infection: Pathogenesis and Outlook. Trends Mol Med. 2016 Nov;22(11):946-957. doi: 10.1016/j.molmed.2016.09.003. Epub 2016 Sep 28. PMID: 27692880; PMCID: PMC5159206.
(5) Asma B, Vicky L, Stephanie D, and al. Standardised high dose versus low dose cranberry Proanthocyanidin extracts for the prevention of recurrent urinary tract infection in healthy women [PACCANN]: a double blind randomised controlled trial protocol. BMC Urol. 2018 May 2;18(1):29. doi: 10.1186/s12894-018-0342-7. PMID: 29716563; PMCID: PMC5930667.
(6) Kostakioti M, Hultgren SJ, Hadjifrangiskou M. Molecular blueprint of uropathogenic Escherichia coli virulence provides clues toward the development of anti-virulence therapeutics. Virulence. 2012 Nov 15;3(7):592-4. doi: 10.4161/viru.22364. Epub 2012 Nov 15. PMID: 23154288; PMCID: PMC3545937.
(7) González de Llano D, Moreno-Arribas MV, Bartolomé B. Cranberry Polyphenols and Prevention against Urinary Tract Infections: Relevant Considerations. Molecules. 2020 Aug 1;25(15):3523. doi: 10.3390/molecules25153523. PMID: 32752183; PMCID: PMC7436188.
(8) K. Gupta, M. Y. Chou, A. Howell. Cranberry Products Inhibit Adherence of P-Fimbriated Escherichia Coli to Primary Cultured Bladder and Vaginal Epithelial Cells. J Urol. 2007 Jun; 177(6): 2357–2360. doi: 10.1016/j.juro.2007.01.114
(9) Jepson, R.G.; Williams, G.; Craig, J.C. Cranberries for Preventing Urinary Tract Infections. Cochrane Database Syst. Rev. 2012, doi:10.1002/14651858.CD001321.pub5.
(10) Wawrysiuk S, Naber K, Rechberger T, Miotla P. Prevention and treatment of uncomplicated lower urinary tract infections in the era of increasing antimicrobial resistance-non-antibiotic approaches: a systemic review. Arch Gynecol Obstet. 2019 Oct;300(4):821-828. doi: 10.1007/s00404-019-05256-z. Epub 2019 Jul 26. PMID: 31350663; PMCID: PMC6759629.
(11) Association Française d’Urologie. Cystites récidivantes : des moyens de prévention non médicamenteux. Url : https://www.urofrance.org/sites/default/files/fileadmin/documents/data/PU/2017/3247/70501/FR/1170341/main.pdf