Nutrition

D'où viennent les infections urinaires et comment les prévenir ?

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Ce qu'il faut retenir :

  • L'inconfort urinaire résulte d’une invasion bactérienne anormale dans la vessie.
  • Les traitements antibiotiques sont souvent la solution la plus utilisée.
  • Mais une approche préventive naturelle est possible via la Nutra.

Saurez-vous reconnaître ce sujet peu glamour, certes, qui concerne la moitié des femmes au moins une fois dans leur vie (1), 1 femme sur 2 concernée connaît même des récidives et au global, les femmes sont 30 fois plus touchées que les hommes (2) ? Vous l’avez ? Il s’agit de l'inconfort urinaire. Résultant de la colonisation anormale de bactéries pathogènes dans la vessie, ses désagréments sont bien caractéristiques : envie fréquente d’uriner, sensation de brûlure lors de la miction, fatigue,... Tout ce qu’on préférerait éviter. Pour cela, on fait le point sur l’origine de ce trouble et les solutions existantes.  

Aïe, pourquoi c’est si désagréable ?

En premier lieu, examinons de plus près ce qu’est une infection urinaire. Elle consiste en la colonisation (prolifération et adhésion) des voies urinaires par des bactéries (3) bien connues provenant de nos intestins où elles sont normalement inoffensives (4). La principale fautive ? Dans 75% à 95% des cas, c’est E coli (5). En général, elle migre depuis notre système digestif vers l’urètre pour remonter doucement vers la vessie. Dans les cas les plus graves, elle peut même s’offrir une virée jusqu’aux reins. Mais sans aller jusque-là, l’invasion de la vessie provoque déjà une inflammation de la zone, conduisant principalement à d’inconfortables sensations de gêne et de brûlure lors de la miction, ainsi qu’à des envies fréquentes et urgentes d’aller aux toilettes pour seulement quelques gouttes (cette déception à chaque fois, si peu pour tant de douleur !) (6). De quoi rendre le quotidien un véritable enfer, et le terme d’inconfort urinaire se révèle parfois un doux euphémisme...

Une invasion barbare qui ne doit rien au hasard

Figurez-vous que la présence de ces (non désirées !) bactéries dans notre vessie résulte de plusieurs facteurs. À noter, les microbiotes intestinal et vaginal sont étroitement liés. Lors d’un déséquilibre de la flore intestinale, sa fonction barrière est altérée et cela peut profiter aux germes qui peuvent migrer vers la flore vaginale et l’affaiblir. Proche de la vessie, cette dernière ne peut plus alors exercer efficacement son rôle protecteur et c’est la voie ouverte à une invasion de la vessie (7). Soigner son microbiote ressemble donc à un premier “geste barrière” efficace.

A côté de cela, certains gestes de notre quotidien se révèlent également indispensables pour limiter l’installation de l’inconfort (2) :

  • Une bonne hygiène intime, 
  • Des vêtements adaptés (on entend par là, pas trop serrés), 
  • Boire et uriner régulièrement. 

En cas d’invasion déclarée, la prise de traitements antibiotiques peut s’avérer nécessaire. Sur le long terme, les antibiotiques posent toutefois quelques inconvénients comme favoriser le développement de bactéries multi-résistantes et altérer la composition du microbiote intestinal (4,8). Et c’est là qu’un cercle vicieux peut s’installer : qui dit déséquilibre du microbiote, dit risque de récidives ! Comme les antibiotiques, c’est pas automatique, la Nutra s’est attelée à mettre au point des alternatives naturelles pour limiter au maximum leurs recours.

La Nutra au service de notre système urinaire

Pour éviter les antibiotiques, une règle essentielle : essayer d’agir au plus vite, dès les premiers signes d’inconfort. Celles qui savent, savent... Parmi les alternatives qu’on ne présente plus, il y a le cranberry (canneberge en français). Son arme de destruction massive contre les désagréments urinaires ? Sa teneur en proanthocyanidines de type A (PACs A) (9,10) qui, bien dosés, ont une action bénéfique (11). Mais attention, on préfère vous alerter, un simple jus ne suffira pas ! Il faut un vrai extrait de cranberry avec une haute teneur en PACs A. Parmi les solutions, on retrouve aussi le D-mannose, un sucre fonctionnel (12), mais aussi l’hibiscus. Et comme évoqué plus haut, on n’oublie pas de penser aussi à son microbiote après et avant un épisode avec potentiellement l’apport de probiotiques (13). 

C’est pour mettre toutes les chances de votre côté que nous avons mis au point notre formule Le Cranberry-Mannose. Cette association de 3 ingrédients naturels les plus documentés et aux doses cliniques respectées, propose notamment un extrait de cranberry standardisé en PACs (36 mg par jour), du D-mannose et un extrait complémentaire d’hibiscus également dosé pour être efficace !

La galénique de cette formule 100% naturelle a été aussi pensée pour l’efficacité : parce qu’on ne répètera jamais assez qu’il faut boire beaucoup dans ces moments, notre formule se présente sous forme de poudre à diluer au bon goût de cerise (c’est déjà assez pénible, on n’allait pas en plus vous faire avaler le goût amer des PACs). 2 sticks par jour pendant 5 jours, c’est ce que nous recommandons !

Et puis l’idéal, c’est de ne pas oublier votre flore intestinale, notre Probiotiques et Prébiotiques est là pour ça !

Références

(1) McLellan LK, Hunstad DA. Urinary Tract Infection: Pathogenesis and Outlook. Trends Mol Med. 2016 Nov;22(11):946-957. doi: 10.1016/j.molmed.2016.09.003. Epub 2016 Sep 28. PMID: 27692880; PMCID: PMC5159206.
(2) Tan CW, Chlebicki MP. Urinary tract infections in adults. Singapore Med J. 2016;57(9):485-490. doi:10.11622/smedj.2016153
(3) Geerlings SE. Clinical Presentations and Epidemiology of Urinary Tract Infections. Microbiol Spectr. 2016 Oct;4(5). doi: 10.1128/microbiolspec.UTI-0002-2012. PMID: 27780014.
(4) Flores-Mireles AL, Walker JN, Caparon M, Hultgren SJ. Urinary tract infections: epidemiology, mechanisms of infection and treatment options. Nat Rev Microbiol. 2015 May;13(5):269-84. doi: 10.1038/nrmicro3432. Epub 2015 Apr 8. PMID: 25853778; PMCID: PMC4457377.
(5) Jean Piero CODASTEFANO RANGEL. Fosfomycine pour le traitement de l’infection urinaire simple : Revue systématique de la littérature et méta-analyse. Universiité de Picardie Jules Verne. UFR de médecine d’Amiens. 2016. Url : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01324049/document
(6) Schmiemann G, Kniehl E, Gebhardt K, Matejczyk MM, Hummers-Pradier E. The diagnosis of urinary tract infection: a systematic review. Dtsch Arztebl Int. 2010 May;107(21):361-7. doi: 10.3238/arztebl.2010.0361. Epub 2010 May 28. PMID: 20539810; PMCID: PMC2883276.
(7) Stapleton AE. The Vaginal Microbiota and Urinary Tract Infection. Microbiol Spectr. 2016 Dec;4(6):10.1128/microbiolspec.UTI-0025-2016. doi: 10.1128/microbiolspec.UTI-0025-2016. PMID: 28087949; PMCID: PMC5746606.
(8) Gupta K, Bhadelia N. Management of urinary tract infections from multidrug-resistant organisms. Infect Dis Clin North Am. 2014 Mar;28(1):49-59. doi: 10.1016/j.idc.2013.10.002. Epub 2013 Dec 8. PMID: 24484574.
(9) González de Llano D, Moreno-Arribas MV, Bartolomé B. Cranberry Polyphenols and Prevention against Urinary Tract Infections: Relevant Considerations. Molecules. 2020 Aug 1;25(15):3523. doi: 10.3390/molecules25153523. PMID: 32752183; PMCID: PMC7436188.
(10) K. Gupta, M. Y. Chou, A. Howell. Cranberry Products Inhibit Adherence of P-Fimbriated Escherichia Coli to Primary Cultured Bladder and Vaginal Epithelial Cells. J Urol.  2007 Jun; 177(6): 2357–2360. doi: 10.1016/j.juro.2007.01.114
(11) Jepson, R.G.; Williams, G.; Craig, J.C. Cranberries for Preventing Urinary Tract Infections. Cochrane Database Syst. Rev. 2012, doi:10.1002/14651858.CD001321.pub5.
(12) Wawrysiuk S, Naber K, Rechberger T, Miotla P. Prevention and treatment of uncomplicated lower urinary tract infections in the era of increasing antimicrobial resistance-non-antibiotic approaches: a systemic review. Arch Gynecol Obstet. 2019 Oct;300(4):821-828. doi: 10.1007/s00404-019-05256-z. Epub 2019 Jul 26. PMID: 31350663; PMCID: PMC6759629.
(13) Borchert D, Sheridan L, Papatsoris A, and al. Prevention and treatment of urinary tract infection with probiotics: Review and research perspective. Indian J Urol. 2008 Apr;24(2):139-44. doi: 10.4103/0970-1591.40604. PMID: 19468386; PMCID: PMC2684288.

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