Ce qu'il faut retenir :
- Processus complexe de notre organisme, la digestion se joue à plusieurs niveaux : bouche, estomac, côlon.
- Si les troubles digestifs sont fréquents, déceler leur cause pour les traiter n’est pas toujours facile.
- Mais la Nutra a réponse à tout ! Entre probiotiques, enzymes et fibres, à chacun ses bienfaits pour mieux digérer.
Bienheureux celui qui peut se vanter de ne pas connaître de problèmes de digestion ! Ballonnements, transit irrégulier, douleurs... Des signes bien fréquents puisque 1 Français sur 2 serait malheureux en digestion (1). Et si les maux sont bien là, il n’est pas toujours aisé d’en identifier les causes puisque la digestion se joue à différents niveaux de l’organisme. De quoi donc se retrouver fort dépourvu devant la diversité des solutions qu’offre la Nutra. En incontournable des linéaires, on citera les probiotiques, mais enzymes digestives et fibres tapissent également les rayons. Alors, fibres, enzymes, probiotiques, qui fait quoi ? Qui intervient où et comment ? Pour comprendre, tentons de digérer le processus de la digestion.
De la bouche à l’estomac : les premières interventions enzymatiques
Commençons par rappeler quelques bases de nos cours de biologie humaine :
- Les aliments que nous ingérons sont, en principe, constitués de macro et micronutriments.
- Et le but de la digestion est de dégrader ces aliments en macronutriments (lipides, glucides, protéines) puis en nutriments assimilables par notre organisme.
Dès lors que la nourriture entre dans notre bouche, sa dégradation commence, et la digestion avec. D’où le « bien mâcher avant d’avaler ». La première étape officielle de la digestion se joue grâce à notre salive : une enzyme qu’elle contient, l’amylase, initie la découpe des glucides (sucres) en plus petits morceaux (2). Plus précisément, elle hydrolyse les poly-oligosacharides en oligosaccharides (d’un gros sucre, on passe à plusieurs petits). Ensuite, le bol alimentaire traverse l’œsophage (où il ne se passe pas grand chose) puis atteint l’estomac où il rencontre notamment une nouvelle enzyme, la pepsine. Elle, son boulot, c’est la dégradation des protéines en gros peptides (3).
Dans l’intestin grêle : l’activité enzymatique bat son plein
Tout ce beau gloubiboulga se retrouve ensuite au niveau de l’intestin grêle, haut lieu de l’hydrolyse des macronutriments en micronutriments. À ce niveau, une armada d’enzymes entre en jeu : lipase, protéase, amylase, peptidase, lactase, sucrase, isomaltase, ... Un véritable cocktail enzymatique qui finit la transformation de presque tous les macronutriments (lipides, glucides, protéines) en micronutriments (respectivement en acides gras, glucose et acides aminés) dans un seul but : passer la barrière intestinale et rejoindre la circulation sanguine pour alimenter les organes (4).
Puis le côlon : le temple des probiotiques et des fibres
Dernière étape : le côlon et son microbiote. C’est précisément là qu’échouent, entre autres, les nutriments non digestibles. On parle des fibres qui ne sont pas dégradées par les enzymes digestives, ni même absorbées au niveau de l’intestin grêle (5). C’est donc ici qu’elles vont agir. D’une part, certaines fibres (les insolubles) vont gonfler dans l’intestin, accélérer le transit et augmenter le volume des selles (6, 7). D’autre part, les fibres solubles nourrissent les milliards de bactéries de notre côlon pour exercer leur fameux bienfait prébiotique (8). Plus d’info sur les fibres solubles et insolubles ici.
Un travail de concert
Alors, si vous avez bien tout suivi, les enzymes servent à dégrader les macronutriments pour faciliter leur assimilation par l’organisme. Si elles font mal leur travail, l’absorption des nutriments est donc perturbée, entravant ainsi la digestion. Mais les fibres et le microbiote intestinal ne sont pas en reste. En effet, un déséquilibre de la flore intestinale mène à des troubles intestinaux. Tout comme un déficit d’apport en fibres qui, selon leur type, alimentent les petites bactéries abritées dans nos intestins ou régulent le transit. Autant d’acteurs, donc, ayant chacun un rôle capital dans le bon déroulement de la digestion.
Et la Nutra digestive alors ?
Puisque tout agit de concert, pas facile de savoir où agir et des questions se posent : mon microbiote est-il en forme ? Ai-je du mal à digérer le lactose ? Ai-je des symptômes caractéristiques du côlon irritable ? Est-ce que je mange assez de fibres ?
Mais bonne nouvelle, si un accompagnement médical peut s’avérer utile, la Nutra a aussi des solutions ! Par exemples, des enzymes digestives, dont la fameuse lactase, peuvent se révéler être une super option si on soupçonne le lactose des produits laitiers de ne plus être notre ami ! Ou encore les fibres ! Tenez, selon l’ANSES, sur les 30 g quotidiens dont nous avons besoin, 10 g nous manquent ! Enfin, pas de bonne digestion sans un microbiote équilibré, et c’est pour cela que les mix probiotiques existent.
Pour nous chez Nutri&Co, une bonne digestion est d’or. Pour tenter d’atteindre le Graal, nos formules ciblent chaque étape de la digestion :
- Les Enzymes et Pissenlit : 7 enzymes (lactase, lipase, papaïne, protéase, amylase, cellulase et α-galactosidase) et un extrait de pissenlit pour bien digérer en cas d’intolérance au lactose et de repas trop copieux.
- Les Fibres Bio : un trio de fibres solubles (de guar, d’acacia et de psyllium) facile à consommer grâce à son livre de recettes. Certifié bio, vegan, et pauvres en FODMAPs, il convient aux personnes souffrant du syndrome d’intestin irritable et qui ne tolèrent pas bien toutes les fibres.
- Le Probiotiques et Prébiotiques : qui concilie 9 probiotiques + 1 flavonoïde PRÉbiotique en 1 seule gélule gastro-résistante pour délivrer les bactéries dans le côlon.
Avec tout cela, on espère que vous ferez partie des 1 Français sur 2 heureux en digestion.
Références
(1) Sondage IFOP 2017
(2) Peyrot des Gachons C, Breslin PA. Salivary Amylase: Digestion and Metabolic Syndrome. Curr Diab Rep. 2016 Oct;16(10):102. doi: 10.1007/s11892-016-0794-7. PMID: 27640169; PMCID: PMC6825871.
(3) Goodman, B.E. Insights into digestion and absorption of major nutrients in humans. Adv. Physiol. Educ. 2010, 34, 44–53, doi:10.1152/advan.00094.2009.
(4) Dainese-Plichon, R.; Hébuterne, X. Digestion et absorption des nutriments dans l’intestin grêle. EMC - Gastro-Entérologie 2012, 7, 1–14, doi:10.1016/S1155-1968(12)53630-8.
(5) Makki K, Deehan EC, Walter J, Bäckhed F. The Impact of Dietary Fiber on Gut Microbiota in Host Health and Disease. Cell Host Microbe. 2018 Jun 13;23(6):705-715. doi: 10.1016/j.chom.2018.05.012. PMID: 29902436.
(6) Fan-Jhen Daia Chi-Fai Chau. Classification and regulatory perspectives of dietary fiber. Journal of Food and Drug Analysis. Volume 25, Issue 1, January 2017, Pages 37-42
(7) McRorie JW Jr, McKeown NM. Understanding the Physics of Functional Fibers in the Gastrointestinal Tract: An Evidence-Based Approach to Resolving Enduring Misconceptions about Insoluble and Soluble Fiber. J Acad Nutr Diet. 2017 Feb;117(2):251-264. doi: 10.1016/j.jand.2016.09.021. Epub 2016 Nov 15. PMID: 27863994.
(8) Holscher HD. Dietary fiber and prebiotics and the gastrointestinal microbiota. Gut Microbes. 2017 Mar 4;8(2):172-184. doi: 10.1080/19490976.2017.1290756. Epub 2017 Feb 6. PMID: 28165863; PMCID: PMC5390821