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Globalement oui ! 7 à 9 heures de sommeil restent la cible, tous sexes confondus ! Les fluctuations hormonales féminines – cycle menstruel, grossesse – peuvent toutefois modifier la qualité de certaines nuits, comme l'attestent les chercheurs spécialistes du sommeil. Le besoin fondamental reste similaire pour une bonne santé cérébrale.
Un adulte français totalise 6h58 par nuit en moyenne ; 36% dorment moins de 6 heures. Ce n'est pas suffisant ! C'est encore pire pour ceux qui occupent un travail de nuit. Les résultats des études sont sans appel : explosion de l'obésité, de la dépression et du risque cardio-métabolique, compromettant gravement notre équilibre physiologique.
Les besoins évoluent tout au long de la vie : nouveau-nés (0-3 mois) : 14-17 heures ; bébés (4-11 mois) : 12-15 heures ; enfants (1-5 ans) : 10-13 heures ; adolescents : 8-10 heures ; adultes : 7-9 heures ; personnes âgées (>65 ans) : 7-8 heures. Le cycle circadien s'adapte à chaque phase de développement, comme l'indiquent les dernières recherches en chronobiologie.
Parfaitement ! Pour la majorité des adultes, 7 heures représentent un temps de sommeil optimal. Selon les dernières études du Karolina Institute, cette durée est associée au plus faible risque de mortalité. Toutefois, le ressenti individuel reste déterminant : si vous vous réveillez naturellement reposé après 7 heures, c'est que ce rythme correspond à votre besoin physiologique.
Attention aux excès ! Dormir régulièrement plus de 9 heures peut paradoxalement augmenter de 30% le risque de mort prématurée selon les chercheurs. Cette hypersomnie est souvent le symptôme d'un trouble sous-jacent (dépression, apnée) plutôt qu'un signe de bonne santé. Si vous ressentez constamment ce besoin, consultez un spécialiste pour évaluer votre qualité de sommeil.
La sieste idéale dépend de votre objectif : 10 à 20 minutes pour une micro-sieste revitalisante sans inertie du réveil ; 30 minutes pour combattre la somnolence post-déjeuner ; ou 90 minutes (un cycle complet) pour une récupération profonde. Les résultats des études sont formels : au-delà de 30 minutes, vous risquez de perturber votre sommeil nocturne.
Non, sauf exception génétique rare ! Une étude suédoise récente démontre que dormir moins de 5 heures par nuit augmente le risque de mortalité de 62% par rapport à 7 heures. Cette dette chronique de sommeil entraîne des conséquences graves : déclin cognitif, troubles métaboliques et risques cardiovasculaires. Seuls 10% des Français peuvent naturellement se contenter de si peu sans compromettre leur santé.
Publications et études
INSERM. Sommeil. Faire la lumière sur notre activité nocturne. Novembre 2024.
Rédigé par l'équipe Nutri&Co
Notre équipe scientifique est composée d'un Diététicien, d'un Docteur en Sciences de la Nutrition d'Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments et d'un Naturopathe.

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