Ce qu'il faut retenir :
- Le manque d’exposition au soleil en automne-hiver favorise la carence en vitamine D.
- En Nutra, il faut respecter certains critères pour une supplémentation efficace.
- Le combo gagnant : une vitamine D3 d’origine végétale intégrée à une huile de colza biologique
La vitamine D est certainement la star des vitamines en hiver ! Un petit coup de froid ? L’immunité en berne ? Et vous voilà avec une jolie prescription de vitamine D. Atout indispensable pour notre santé osseuse, renfort essentiel pour notre système immunitaire (1), ou encore allié pour nos contractions musculaires (2), peu de rôles lui échappent ! Mais avant d’en arriver là et de bénéficier de ses bienfaits, faut-il encore bien la choisir. D2 ? D3 ? D’origine animale ou végétale ? On vous explique comment faire le bon choix.
La vitamine D, la vitamine du soleil
Quand on commence à s’intéresser à la vitamine D, on s'aperçoit rapidement qu’il en existe en réalité deux formes (3) :
- La vitamine D2 aussi appelée ergocalciférol, est majoritairement présente dans les végétaux. On la trouve par exemple dans les champignons, la levure ou les céréales enrichies.
- La vitamine D3 ou calciférol qui est la forme synthétisée dans la peau sous l’action des UV. Du côté de notre assiette, les poissons gras, les abats et le jaune d’oeuf en sont les principales sources.
Dans tous les cas, les apports alimentaires restent faibles et ce sont les rayons du soleil qui vont nous permettre d’avoir la majorité de nos apports en vitamine D. Chez l’Homme, la vitamine D3 est obtenue par irradiation UV d’un précurseur du cholestérol, le 7-déhydrocholestérol, présent sous la peau, puis par transformation de cette pré-vitamine D3 (4).
Côté apports alimentaires, les vitamines D2 et D3 passent à travers la barrière épithéliale de l’intestin et rejoignent la circulation sanguine. Ces deux sources exogènes de vitamine D, retrouvent notre vitamine D3 synthétisée par la peau au niveau du foie. Toutes sont alors transformées en calcidiol (25(OH)D), forme inactive de la vitamine D. Puis, celle-ci continue sa route vers les reins où elle est convertie en (1,25 (OH) 2D), la forme active de la vitamine D (5).
Vitamine D2 ou vitamine D3 ?
L’exposition au soleil n’est pas suffisante dans une grande partie de l’Europe pour que nous produisions assez de vitamine D, surtout en automne et en hiver, même pour les adeptes des déjeuners en terrasse. Mais alors laquelle choisir pour se supplémenter ? Si les vitamines D2 et D3 sont transformées en vitamine D active, les deux auront-elles la même efficacité ?
En Nutra, les deux formes ont été employées. Toutefois, bien qu’elles suivent le même processus d’activation, la production de vitamine D active in fine, est différente selon la molécule d’origine (6). On sait aujourd'hui que la vitamine D2 est moins stable que la D3. D’une part, elle est plus sensible à l’humidité et à la chaleur. Ensuite, au sein de l’organisme, elle est moins bien transportée et est plus rapidement détruite. Par conséquent, ne restant pas longtemps dans l’organisme, elle ne permet pas de remonter les niveaux de vitamine D, de manière durable.
La vitamine D3 se montre elle plus efficace pour augmenter notre taux sanguin de 25(OH)D. Compte tenu du rôle essentiel que joue la vitamine D pour les os ou encore l’immunité, et du manque qu’il existe dans la population générale (7), il est préférable d’opter pour la forme la plus efficace. La science est formelle : la vitamine D3 est le choix à privilégier pour la supplémentation.
Animale ou végétale ?
Comme pour les sources alimentaires, la vitamine D3 en complément est historiquement d’origine animale, en exposant la lanoline, une cire issue de la laine de mouton, aux rayons UV. Jusqu’à récemment, les compléments d’origine végétale n’étaient capables que de proposer de la vitamine D2.
Mais il y a quelques années, les chercheurs ont trouvé la perle rare : le lichen, une plante hybride qui provient de l'association d'un champignon et d'une algue, et qui produit de la vitamine D3 en quantité suffisante pour être utilisée en Nutra !
Le gras, c’est la vie !
Hormis le choix D2 ou D3, d’autres critères sont aussi à prendre en considération. Un point essentiel est qu’il s’agit d’une vitamine liposoluble, c'est-à-dire qu’elle aime le gras. Son absorption se fait donc plus efficacement en présence de lipides, pris lors d’un repas, par exemple (8). C’est pour cette raison qu’il est faut se tourner vers des solutions huileuses pour une meilleure absorption. Goutte, ampoule, ou gélule conviennent donc plus que les comprimés. Par contre, toutes les huiles ne se valent pas ! Certaines ont tendance à rapidement s’oxyder, ce qui peut nuire à la stabilité de la vitamine D. Il est donc recommandé de partir sur une huile stable comme l’huile d’olive ou sur une association huile/antioxydant comme huile de colza et vitamine E.
Le juste dosage
À l’heure actuelle (Novembre 2022), les recommandations officielles en vitamine D sont 15 microgrammes (600 UI) par jour pour les adultes (9). Nos besoins varient en fonction de l’âge, du mode de vie et de l’état de santé de l’individu. Récemment, un consensus scientifique et réglementaire a affirmé que les apports recommandés devaient être réévalués à environ 50 μg par jour soit 2000 UI par jour, pour couvrir nos besoins journaliers (10). Un produit suffisamment dosé vous permettra de facilement avoir ces apports sans devoir verser des dizaines de gouttes à chaque prise.
Notre soleil en flacon
Conçue avec le plus grand soin, notre formule Vitamine D Végétale répond à tous ces critères. Issue du lichen boréal, notre vitamine D3 végétale est associée à une huile de colza extra-vierge pour une absorption optimale, protégée de l’oxydation par de la vitamine E. Et grâce à son dosage de 1000 UI par goutte, son utilisation convient aux petits comme aux grands.
Références
(1) Aranow C. Vitamin D and the immune system. J Investig Med. 2011 Aug;59(6):881-6. doi: 10.2310/JIM.0b013e31821b8755. PMID: 21527855; PMCID: PMC3166406.
(2) Remelli F, Vitali A, Zurlo A, Volpato S. Vitamin D Deficiency and Sarcopenia in Older Persons. Nutrients. 2019 Nov 21;11(12):2861. doi: 10.3390/nu11122861. PMID: 31766576; PMCID: PMC6950416.
(3) Emilie Tissandié, Yann Guéguen, Jean-Marc A.Lobaccaro, and al.Vitamine D : Métabolisme, régulation et maladies associées. Med Sci (Paris), 22 12 (2006) 1095-110 DOI: https://doi.org/10.1051/medsci/200622121095
(4) P. Borel, D. Caillaud, N. J. Cano. Vitamin D Bioavailability: State of the Art. Critical Reviews in Food Science and Nutrition, Taylor & Francis, 2015, 55 (9), pp.1193 - 1205. ⟨10.1080/10408398.2012.688897⟩.
(5) Heaney RP. Vitamin D in health and disease. Clin J Am Soc Nephrol. 2008 Sep;3(5):1535-41. doi: 10.2215/CJN.01160308. Epub 2008 Jun 4. PMID: 18525006; PMCID: PMC4571146.
(6) Tripkovic L, Lambert H, Hart K, and al. Comparison of vitamin D2 and vitamin D3 supplementation in raising serum 25-hydroxyvitamin D status: a systematic review and meta-analysis. Am J Clin Nutr. 2012 Jun;95(6):1357-64. doi:
(7) Vernay M, Sponga M, Salanave B, et al. Statut en vitamine D de la population adulte en France: l’étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). BEH 2012; (16-17):189-94.
(8) Dawson-Hughes B, Harris SS, Lichtenstein AH. Dietary fat increases vitamin D-3 absorption. J Acad Nutr Diet. 2015 Feb;115(2):225-230. doi: 10.1016/j.jand.2014.09.014. Epub 2014 Nov 17. PMID: 25441954.
(9) ANSES : pourquoi et comment assurer un apport suffisant en vitamine D ? Lien : https://www.anses.fr/fr/content/vitamine-d-pourquoi-et-comment-assurer-un-apport-suffisant
(10) Holick MF, Binkley NC, Bischoff-Ferrari HA, and al; Endocrine Society. Evaluation, treatment, and prevention of vitamin D deficiency: an Endocrine Society clinical practice guideline. J Clin Endocrinol Metab. 2011 Jul;96(7):1911-30. doi: 10.1210/jc.2011-0385. Epub 2011 Jun 6. Erratum in: J Clin Endocrinol Metab. 2011 Dec;96(12):3908. PMID: 21646368.