Vitamine D

Faut-il supplémenter les enfants en vitamine D ?

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Ce qu'il faut retenir :

  • La vitamine D est essentielle pour la croissance et l’immunité des enfants.
  • La rachitisme a heureusement disparu des pays développés mais notamment grâce à la supplémentation dès le plus jeune âge.
  • Pour éviter tout risque de surdosage, il faut un complément permettant d’adapter précisément la dose à chaque enfant.

La vitamine D est une vitamine hors du commun pour tous les âges de la vie ! Même si on en trouve un peu dans certains aliments, elle est essentiellement fabriquée par notre peau lorsque nous l’exposons aux rayons du soleil. Mais en fonction de la région de vie, de la période de l’année ou encore de facteurs individuels comme la couleur de la peau, tous les enfants n’en bénéficient pas de la même manière. Et pour cause, selon une étude française, seulement 48,4 % des enfants non complémentés ont un niveau suffisant en vitamine D (1). Alors, que penser de la supplémentation chez l’enfant ? Bonne ou mauvaise idée ?

La vitamine D, une carence à la longue histoire

Pour comprendre pourquoi la vitamine D est importante pour les enfants, faisons un petit saut dans l’histoire. Nous sommes en Angleterre au 17e siècle, et un mal touche des milliers d’enfants : le rachitisme. Cette maladie est principalement caractérisée par une mauvaise croissance, des déformations articulaires et osseuses ainsi que des faiblesses musculaires (2). C’est donc à cette époque que deux médecins anglais, Daniel Whistler et Francis Glisson, publièrent les premières descriptions claires du rachitisme (3).

Durant cette période de révolution industrielle, le cadre de vie des enfants changent radicalement avec des occupations intérieures et plus en plus importantes, et l’utilisation du charbon pour se chauffer, qui entraîne des nuages noirs permanents, le fameux « smog » anglais. Mais il faudra attendre le 20ème siècle pour que le lien entre ce trouble, l’exposition au soleil et le manque de vitamine D soit établi. On remarqua alors qu’il était possible de prévenir le rachitisme avec de l’huile de foie de morue (riche en vitamine D) mais également avec une bonne exposition au soleil.

De nos jours, le rachitisme a heureusement quasiment disparu des pays industrialisés, notamment grâce à la prévention, à l’enrichissement de l’alimentation et à la Nutra. Cependant, à l’échelle mondiale, cette maladie reste un problème de santé publique (4). 

De la vitamine D pour bien grandir

Inutile de vous faire un dessin, vous l’aurez compris, la vitamine D est essentielle pour la croissance et le développement des nourrissons, des enfants et des adolescents. Pour quelle raison ? Une des fonctions principales de la vitamine D est de maintenir les taux de calcium et de phosphore (dans une moindre mesure) à un niveau optimal dans l’organisme (5). Par conséquent, cela lui permet d’assurer (6) :

  • une bonne minéralisation osseuse et des dents 
  • une contraction musculaire optimale
  • une transmission nerveuse normale
  • une bonne coagulation sanguine

Ces fonctions permettent le bon développement des enfants. Au-delà de ce rôle phosphocalcique, la vitamine D est aussi impliquée dans d’autres fonctions. Elle joue un rôle central dans l’immunité en régulant l’activité des différentes cellules du système immunitaire (7). Raison pour laquelle les parents et les grands-parents en prennent aussi chaque hiver !

La supplémentation en vitamine D : un enjeu de taille

Au vu de son importance, veiller à maintenir un bon statut en vitamine D est donc fortement recommandé pour éviter le rachitisme et les défauts de croissance. Si elle est synthétisée par le soleil, et qu’il est possible d’en trouver dans l’alimentation, la supplémentation des enfants est-elle nécessaire ?

En France, le rachitisme pour cause de carence a quasiment disparu grâce à l’instauration de l'enrichissement en vitamine D du lait infantile depuis 1992 et des aliments ainsi qu’à la supplémentation des nourrissons (8). Néanmoins, le risque de carence est toujours présent. C’est pourquoi après 3 ans, la supplémentation des enfants et des adolescents, toujours en pleine croissance, est souvent recommandée, notamment en hiver où le temps d’exposition au soleil est plus limité. Par ailleurs, certains enfants, comme ceux vivant dans les régions du nord ou ceux à la peau mate ou foncée nécessitent des apports supplémentaires en vitamine D. Ainsi, les recommandations nationales et européennes conseillent (9) :

  • 400 UI (soit 10 µg) par jour de 0 à 18 ans chez l'enfant en bonne santé sans facteur de risque,
  • 800 UI (soit 20 µg) par jour de 0 à 18 ans chez l'enfant présentant un facteur de risque.

Cette quantité est définie pour à la fois combler les besoins des enfants, mais également éviter tout surdosage. Toutefois, avant d’augmenter les apports en vitamine D de votre enfant, nous vous conseillons de demander l’avis d’un professionnel de santé et de ne pas multiplier les compléments alimentaires afin de ne pas dépasser les doses recommandées.

Une formule bien dosée pour soutenir la croissance

Oui à la supplémentation, mais attention, point trop n’en faut ! Les autorités de santé ont fait face dernièrement à un problème de taille : des cas de surdosage en vitamine D chez des enfants ont été recensés. Un des problèmes identifiés était des instructions d’utilisation peu claires sur certains compléments. Alors pour que vous puissiez continuer à utiliser votre Nutra favorite, chez Nutri&co nous avons mis au point une formule à base de vitamine D aux instructions claires et sans risque de surdosage.

Avec ses 100 UI (2,5 µg) de vitamine D3, notre complément alimentaire Pour Les Enfants permet d’apporter la juste dose de vitamine D nécessaire à votre enfant pour bien grandir et de l’adapter à tous les âges. Une formule complétée par des oméga-3 pour le développement cognitif et des probiotiques pour l’équilibre du microbiote, idéale pour bien grandir en pleine forme !

Références

(1) E. Mallet, J. Gaudelus, P. Reinert, J. Stagnara, AFPA CO-04 - Statut de la vitamine D chez les enfants de 6 à 10 ans en France. Etude multicentrique, nationale chez 326 enfants, Archives de Pédiatrie, Volume 21, Issue 5, Supplement 1, 2014, Page 336, ISSN 0929-693X, https://doi.org/10.1016/S0929-693X(14)71596-9.
(2) Chanchlani R, Nemer P, Sinha R, Nemer L, Krishnappa V, Sochett E, Safadi F, Raina R. An Overview of Rickets in Children. Kidney Int Rep. 2020 Apr 11;5(7):980-990. doi: 10.1016/j.ekir.2020.03.025. PMID: 32647755; PMCID: PMC7335963.
(3) Wheeler BJ, Snoddy AME, Munns C, Simm P, Siafarikas A, Jefferies C. A Brief History of Nutritional Rickets. Front Endocrinol (Lausanne). 2019 Nov 14;10:795. doi: 10.3389/fendo.2019.00795. PMID: 31798536; PMCID: PMC6867964.
(4) Claire Flot. Rachitisme carentiel de l’enfant en France : une étude épidémiologique multicentrique,aspects diagnostiques et thérapeutiques. Médecine humaine et pathologie. 2019. ffdumas-02419598f
(5) Hossein-nezhad A, Holick MF. Vitamin D for health: a global perspective. Mayo Clin Proc. 2013 Jul;88(7):720-55. doi: 10.1016/j.mayocp.2013.05.011. Epub 2013 Jun 18. PMID: 23790560; PMCID: PMC3761874.
(6) ANSES. Vitamine D : pourquoi et comment assurer un apport suffisant ? https://www.anses.fr/fr/content/vitamine-d-pourquoi-et-comment-assurer-un-apport-suffisant
(7) Emilie Tissandié, Yann Guéguen, Jean-Marc A.Lobaccaro, and al. Vitamine D : Métabolisme, régulation et maladies associées. Med Sci (Paris) Volume 22, Number 12, Décembre 2006. 1095 - 1100. /S revues. https://doi.org/10.1051/medsci/200622121095
(8) Michel Vidailhet, Éric Mallet, La vitamine D en pédiatrie, La Presse Médicale, Volume 42, Issue 10, 2013, Pages 1383-1390, ISSN 0755-4982, https://doi.org/10.1016/j.lpm.2013.06.015.
(9) ANSES. Vitamine D chez l’enfant : recourir aux médicaments et non aux compléments alimentaires pour prévenir le risque de surdosage. https://www.anses.fr/fr/content/vitamine-d-chez-l%E2%80%99enfant-recourir-aux-m%C3%A9dicaments-et-non-aux-compl%C3%A9ments-alimentaires-pour

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