Beauté

Histoire du bronzage et de la prévention solaire

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Ce qu'il faut retenir :

  • C’est avec l’avènement des “loisirs”, dans les années 20, que le bronzage se démocratise. 
  • Depuis les années 90, il s’affiche même toute l’année, quitte à recourir aux cabines UV. 
  • On sait aujourd’hui l’importance pour notre santé et notre peau de se protéger d’une exposition excessive. 

Un peu de soleil pour faire le plein de vitamine D ? C’est aussi tellement agréable de sentir la légère morsure de ses rayons dès que les beaux jours arrivent. Et aujourd’hui, bien que l’on sache que les UV du soleil sont le facteur numéro un du vieillissement de notre peau, un été réussi est, pour beaucoup, synonyme de bronzage intense. Mais c’est plus fort que nous, on aime se dorer la pilule car on est “tellement plus beau quand on est bronzé”. Pourtant, sa mode a bien évolué au cours des siècles, et le bronzage n’a pas toujours été flatteur. C’est même un mystère pour certaines cultures qui recherchent l’exact opposé. Retraçons l’histoire du bronzage.

De la blancheur, gage de « pureté », à l’éloge du teint hâlé

Avant la première guerre mondiale, la mode était à la blancheur du teint en tant que signe de réussite et d'appartenance à une haute classe sociale. Les élégantes et élégants de l’époque utilisaient maintes techniques pour se préserver des effets du soleil et conserver ainsi un teint le plus pâle possible. Dans les années 1920-1930, l’avènement des premiers loisirs en extérieur et la libération du corps amènent à le dévoiler de plus en plus au soleil (1). Et à l’époque, exposer une partie de sa peau aux rayons dardants, réconfortants et brunissants du soleil est un acte moderne : la blancheur devient obsolète (2), être bronzé devient synonyme d’avoir assez de temps et d’argent pour les loisirs et les bains de soleil. Ce phénomène prend encore de l’ampleur dans les années 1960 et jusqu’aux années 1990-2000, où télévision et cinéma propulsent le bronzage sur les écrans… De manière excessive, au point où être bronzé l’été ne suffit plus, il faut être bronzé toute l’année. Pour cela, les cabines de bronzage UV ont poussé comme des champignons, et la cosmétique s’en est aussi mêlée avec l’apparition des autobronzants. Et la Nutra’ (3) s’y en est aussi mêlée ! Parce que je bronze donc je suis ? Sans doute… Alors, on s’expose de façon inconsciente ou candidement de manière inavouée (4).

L’éveil des consciences : les dangers d’une exposition excessive

Oui, le bronzage reste tendance parce qu’il est associé à un « bon état de santé » : le fameux effet bonne mine des vacances. Néanmoins ces dernières années, à force de martelage (justifié !) et de prévention de la part des autorités sanitaires, nous avons gagné en conscience : le soleil n’est pas que notre ami. Le soleil est même notre pire ennemi en matière de vieillissement accéléré (5). Et pas uniquement au sens esthétique, puisque le vieillissement n’est pas qu’une histoire de rides. On assiste donc à une réelle prise de conscience des dangers liés à l’exposition aux rayons du soleil. Du côté des marques de protections solaires, les crèmes ne cessent de se perfectionner, finies les premières ambres solaires modérément efficaces ! Et côté consommateurs, on évolue aussi en oscillant entre la raison de préserver sa peau et l’envie de la voir dorer gentiment. Dans ce dilemme, la Nutra peut-elle nous aider ?

Bronzer, mais protégé !

Naturellement, lors de l’exposition, les UV stimulent la production de mélanine (le pigment de la peau) qui mène au teint hâlé et apporte une certaine protection naturelle à notre peau. C’est ce mécanisme physiologique que l’on nomme “bronzage”. Parallèlement, bien que le vieillissement de la peau soit un processus naturel, les UV l'accélèrent largement. Lors d’une exposition prolongée, les UV induisent un stress oxydatif au niveau de la peau et dans l’ensemble de l’organisme. On observe alors divers phénomènes comme des dommages structurels, avec la destruction de notre collagène par exemple (lien article collagène), ou encore l’apparition de taches brunes cutanées. Dans le cas de la Nutra, on comprend donc qu’une bonne formule aura à répondre à une double problématique : favoriser un beau bronzage, plus rapide, plus intense, plus durable (on en veut toujours plus), mais aussi apporter une protection de l’intérieur. Mais soyons clairs : rien ne remplace une bonne crème solaire pour protéger sa peau et limiter l’impact nocifs des UV. Et si on peut bronzer plus tout en s’exposant moins, pourquoi s’en priver ? C’est pour cela que nous avons conçu notre formule Le Solaire qui met la Nutra au service de l’esthétique et de la santé en apportant une solution qui accélère le bronzage (un bronzage 4 fois plus rapide tout de même !) et contribue à préserver la peau par une protection cellulaire à l’efficacité cliniquement démontrée. De quoi s’exposer moins tout en bronzant mieux !  

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Références

(1) Sylvie G. Consoli. Bronzer au risque de sa vie. Champ psychosomatique 2002/2 (no 26), pages 115 à 125
(2) Derwell Queffelec « Comment le bronzage est devenu un marqueur social » 14/09/2020. Url : https://www.franceculture.fr/societe/comment-le-bronzage-est-devenu-un-marqueur-social
(3) EMMANUEL HECHT. L’histoire du bronzage. Les Echos. Url : https://www.lesechos.fr/2008/06/lhistoire-du-bronzage-1079189
(4) Jean-Yves Nau. Ce que bronzage veut dire. Revue médicale suisse, 2008
(5) Taihao Quan, Zhaoping Qin, Wei Xia, Yuan Shao, John J Voorhees, Gary J Fisher. Matrix-degrading metalloproteinases in photoaging. J Investig Dermatol Symp Proc. 2009 Aug; 14(1):20-4. doi: 10.1038/jidsymp.2009.8.

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