Ce qu'il faut retenir :
- La couleur de notre peau résulte de sa production naturelle de mélanine.
- On appelle ce mécanisme la “mélanogenèse”.
- Le bronzage n’est rien d’autre que l’activation de la mélanogenèse par les UV.
La recette d’un bon été ? Mer, sable et soleil. Indispensable le soleil pour lézarder et prendre de jolies couleurs qui boosteront notre moral, nous rendront plus beaux et une fois les vacances finies resteront (un peu…) ! Pas de doutes, le bronzage, c’est sacré ! Et voir changer de ton notre peau est un véritable objectif de vacances. À l’origine de ce changement de nuance, un mécanisme physiologique qui augmente la mélanogenèse ou production de mélanine. Pour bien comprendre ce mécanisme, on vous propose de regarder votre peau à la loupe !
La mélanine, l’atout couleur de notre peau
Cette peau qui nous habille de la tête aux pieds, qui nous sert d’enveloppe protectrice, de thermostat interne ainsi que d’organe sensoriel, possède aussi le pouvoir de changer de couleur ! Structurellement, elle est composée de 3 couches successives (1,2) :
- l’épiderme (la plus externe),
- le derme,
- l’hypoderme.
L’épiderme est principalement composé de 2 types de cellules : les kératinocytes et les mélanocytes. Ces derniers sont en charge de la production de la mélanine, le fameux pigment qui définit notre couleur de peau (et de cheveux) (3). Si on regarde de plus près, la mélanine regroupe plusieurs pigments :
- l’eumélanine, un mélange de pigments de couleur brune/noire synthétisé à partir de tyrosine,
- la phéomélanine, un mélange de pigments de couleur jaune/rouge, aussi synthétisé à partir de tyrosine mais également de cystéine.
La mélanogenèse (la production de mélanine donc) débute dès la naissance et donne ainsi à notre peau sa carnation. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la différence entre une carnation foncée et une carnation claire n’est pas le nombre de mélanocytes présents dans l’épiderme, mais bien la quantité et le type de mélanine produite.
Et durant notre vie, notre carnation va évoluer, notamment sous l’effet des UV qui stimulent la mélanogenèse (4). Et c’est comme cela que notre peau bronze !
Le bronzage : un coup des rayons UV
Parmi l’ensemble des rayonnements capables d’agir sur notre peau, on compte essentiellement les UVA et les UVB. Bien que les UVA soient responsables d’une pigmentation rapide mais non persistante en oxydant simplement la mélanine déjà existante, ce sont principalement les UVB qui stimulent la mélanogénèse (de la nouvelle mélanine !), et activent donc le bronzage, plus durable. Pour cela, une cascade de réactions se met en place (5) :
- Les UVB stimulent les mélanocytes qui augmentent la synthèse de mélanine dans la couche basale (profonde) de l’épiderme,
- La mélanine produite est ensuite transférée aux kératinocytes (toujours dans cette couche profonde de l’épiderme) qui la stockent,
- La mélanine s’accumule dans l’épiderme jusqu’à la surface de la peau et augmente la pigmentation.
À l’origine, ce phénomène possède un rôle photoprotecteur. En raison de sa couleur noire, l’eumélanine produite ne colore pas uniquement l’épiderme, mais sert aussi de bouclier en absorbant les UV (3,6). Mais on le sait tous, un abus de bains de soleil rend cette protection bien vaine ! Désordres pigmentaires comme les taches brunes (hyperpigmentation), coups de soleil, ou encore dommages invisibles… Rien ne va plus !
Pas tous égaux face au soleil ?
De façon évidente, on voit bien que certaines peaux sont plus foncées, elles sont naturellement plus riches en eumélanine. Et c’est injuste mais, oui, plus la peau est foncée, mieux elle est protégée et mieux elle bronze. A contrario, les peaux claires ne renferment, quant à elles, que très peu d’eumélanine, les rendant naturellement moins photoprotégées et plus sensibles aux coups de soleil et aux dommages solaires (2). Il existe d’ailleurs une échelle qui classe les différents types de peau en fonction de leur pigmentation, leur capacité à bronzer et leur rapidité à recevoir un coup de soleil (7). Cette classification dite de Fitzpatrick identifie six phototypes différents, de la peau moins riche en mélanine à celle qui en concentre beaucoup (8). En résumé donc, non, nous ne sommes pas tous égaux face au soleil, mais soyons clairs, personne n’est pour autant dispensé de crème solaire pour se protéger des méfaits avérés des UV !
Optimiser la mélanogénèse via la Nutra, c’est possible !
Que pouvez-vous faire pour rentrer de vacances avec ce joli teint hâlé tant souhaité sans pour autant jouer les lézards couverts de graisse à traire ? Oui parce qu’on le sait, s’exposer trop est loin d’être recommandé ! Et en même temps, les éternelles formules aux caroténoïdes ne sont pas non plus une si bonne solution : à part donner à la peau une couleur carotte loin du naturel, elles n'activent pas le bronzage naturel.
Chez Nutri&Co, pour vous aider à bronzer mieux tout en vous exposant moins, nous avons associé 2 ingrédients brevetés : Mélaline®, un hydrolysat de kératine naturellement riche en mélanine accélérant le bronzage (un bronzage 4 fois plus rapide et plus intense !) et Nutroxsun®, un extrait de pamplemousse et de romarin augmentant la capacité antioxydante de notre organisme sous l’action des UV.
Optimiser le bronzage tout en contribuant à ralentir le vieillissement de notre peau : c’est le subtile équilibre de notre formule solaire.
Références
(1) Mélanie Deparois. Les effets des ultraviolets sur la peau : conseils du pharmacien d’officine. 2014. Faculté de médecine et de pharmacie de Rouen.
(2) D'Orazio J, Jarrett S, Amaro-Ortiz A, Scott T. UV radiation and the skin. Int J Mol Sci. 2013;14(6):12222-12248. Published 2013 Jun 7. doi:10.3390/ijms140612222
(3) Cédric Delevoye, Francesca Giordano, Guillaume van Niel et Graça Raposo. La biogenèse des mélanosomes. L’échiquier de la pigmentation. Med Sci (Paris). Volume 27, Number 2, Février 2011. Page(s) 153 - 162
(4) Holubar K., Comprendre la peau - Les grandes fonctions de la peau, Pigmentation et réparation de l’ADN aux agressions par les ultraviolets. Editorial, Ann Dermatol Venereol 2005;132:8S49-68
(5) Rocholl M, Hannappel J, Ludewig M, John SM. UV-Induced Skin Cancer Knowledge, Sun Exposure, and Tanning Behavior among University Students: Investigation of an Opportunity Sample of German University Students. J Skin Cancer. 2021 Dec 29;2021:5558694. doi: 10.1155/2021/5558694. PMID: 35003809; PMCID: PMC8731302.
(6) Nguyen NT, Fisher DE. MITF and UV responses in skin: From pigmentation to addiction. Pigment Cell Melanoma Res. 2019 Mar;32(2):224-236. doi: 10.1111/pcmr.12726. Epub 2018 Aug 3. Erratum in: Pigment Cell Melanoma Res. 2020 Mar;33(2):383. PMID: 30019545; PMCID: PMC6336527.
(7) Modenese A, Korpinen L, Gobba F. Solar Radiation Exposure and Outdoor Work: An Underestimated Occupational Risk. Int J Environ Res Public Health. 2018;15(10):2063. Published 2018 Sep 20. doi:10.3390/ijerph15102063
(8) Zaidi Z. Skin of colour: Characteristics and disease. J Pak Med Assoc. 2017 Feb;67(2):292-299. PMID: 28138188.