SOPK, grossesse, fertilité, infertilité 

Le SOPK est la première cause d’infertilité féminine, et dans le monde ! Autant dire que si on vous a diagnostiqué un SOPK, il est naturel de vous poser des questions sur vos chances de tomber enceinte.

SOPK grossesse, fertilité, infertilité, les solutions naturelles
Avec Elisa Duclos

C’est souvent pour lorsqu'une femme se lance dans un projet de bébé et qu'elle rencontre les problèmes pour la conception que le diagnostic de SOPK est posé. L’impact du syndrome des ovaires polykystiques sur la fertilité est loin d’être négligeable mais il est possible d’agir : des solutions naturelles et médicales existent pour limiter les problématiques d'infertilité.

Sommaire
En bref
  • 50 % des femmes avec un SOPK présente une infertilité primaire. Elles ne tombe pas enceinte après avoir essayé pendant 1 an.
  • Hygiène de vie, alimentation anti-inflammatoire et compléments alimentaires comme l’inositol soutiennent la fertilité naturellement.
  • En cas d’échec, induction ovarienne, drilling ou FIV peuvent favoriser la conception.

Comment le SOPK affecte-t-il la fertilité des femmes ? 

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un déséquilibre hormonal caractérisé par un excès d'androgènes (hyperandrogénie), ce qui entraine principalement des problèmes d’ovulation. Il peut également entrainer de la fatigue, une prise de poids et un gonflement du ventre spécifique au SOPK. En cas de SOPK, la raréfaction (oligo-ovulation) ou même l'absence (anovulation) qui peut rendre la conception difficile.

Risque d’infertilité : un symptôme du SOPK

Les troubles de l’ovulation sont un des symptômes du SPOK courant et, bien évidemment, un de facteurs responsables de la diminution de la fertilité chez les femmes atteintes de SOPK. D'après l’INSERM, la moitié des femmes avec un SOPK souffre d’infertilité (1).

Les femmes atteintes de SOPK ovulent moins et de façon irrégulière. Cela réduit de manière significative les chances de grossesse. Exemple : si vous n’ovulez que trois fois sans savoir à quel moment précis, ce ne sont que trois faibles chances dans l’année de tomber enceinte. L’infertilité, pour rappel, correspond à une année d’essais de grossesse non fructueux.

Lorsque l’ovulation ne se déroule pas correctement, le cycle menstruel est impacté. Les cycles sont irréguliers, plus longs (de 35 à 40 jours), les règles peuvent même disparaitre, on parle alors d’aménorrhée. Toutes ces observations permettent de mettre en évidence une mauvaise ovulation. 

A ces dysfonctionnements ovulatoires, liés à l'hyperandrogénie des femmes souffrant de SOPK, s’ajoutent des qualités ovocytaire et utérine qui peuvent être non favorables à la fécondation et une grossesse. Un endomètre (muqueuse de l’utérus) s’il est mal préparé à accueillir un futur embryon ne permettra pas de mener à terme une grossesse, augmentant le risque de fausse couche (2).

La dysovulation en cas de syndrome des ovaires polykystiques

Si tout va bien, à chaque cycle féminin, une dizaine de petits follicules sont normalement présents au niveau de l’ovaire, un seul arrive à maturation pour libérer l’ovocyte fécondable (qui pourra ensuite être fécondé en vue d’une grossesse).

Or, si SOPK il y a, les petits follicules sont très nombreux, trop, pour qu’un seul évolue favorablement. Leur développement est alors inachevé, la maturation folliculaire n’a pas lieu et ils restent en nombre au niveau de l'ovaire. C'est pourquoi on parle de syndrome des ovaires polykystiques, car lors des premières observations ces petits follicules ont été (à tort) confondus avec la présence de kystes.

Causes des troubles de l'ovulation liés au SOPK

Le dérèglement des cycles menstruels s'explique par un dérèglements des hormones féminines indispensables à l’ovulation (LH et FSH) et l'hyperandrogénie, l’excès des hormones mâles (dont la testostérone) caractéristiques du SOPK.

Résistance à l'insuline et inflammation : un cercle vicieux

La résistance à l'insuline touche environ 70 % des femmes atteintes de SOPK. Ce phénomène métabolique aggrave l'hyperandrogénie en stimulant la production d'hormones mâles, et perturbe la régulation des hormones LH et FSH.

En parallèle, l'inflammation chronique dans le corps peut également exacerber cette résistance à l'insuline et augmenter la production de testostérone, créant ainsi un véritable cercle vicieux.

Est-il possible de tomber enceinte de façon naturelle avec un SOPK ?

Bien qu’il soit plus difficile de tomber enceinte avec un SOPK, cela reste tout à fait possible. Environ 74 % des femmes atteintes de SOPK réussissent à concevoir naturellement (3), surtout si elles suivent une stratégie visant à réguler leurs cycles hormonaux et à améliorer leur santé globale.

Comment tomber enceinte avec un SOPK ?

L’objectif est de booster la fertilité des femmes an cas de SOPK par la régulation des cycles et le soutien de la fertilité. 

  • Alimentation anti-inflammatoire : pour limiter l’inflammation et de stabiliser la glycémie, privilégier des aliments frais, peu transformés, riches en oméga-3, fibres, et céréales complètes. Limitez la consommation de sucres raffinés, de produits transformés, et de viande rouge.
  • Activité physique régulière : l'exercice physique est crucial pour équilibrer les hormones et maintenir une glycémie stable (4). Cela aide aussi à réduire le stress, qui est un facteur important pour la fertilité.
  • Réduction du stress : la gestion du stress est essentielle pour la santé hormonale. Des pratiques comme le yoga, la méditation ou la relaxation peuvent être bénéfiques.
Conseil de l’expert

Combien de temps faut-il pour tomber enceinte si j'ai un SOPK ?

Probablement plus que les autres femmes en âge de procréer. Mais attention, il n’est pas question ici de stérilité ! Mais bien de temps ! La grossesse n’est pas du tout impossible, cela peut être plus long dans le cas du SOPK et parfois nécessiter la mise en place d'une stratégie pour rétablir une production hormonale ovarienne normale et contrôler la résistance à l'insuline et l'état inflammatoire.

Elisa Duclos
Consultante spécialisée en santé féminine
Elisa Duclos

Les aliments et compléments alimentaires étudiés pour leur intérêt en cas de SOPK

Certaines vitamines et nutriments ont montré leur efficacité pour améliorer la fertilité des femmes atteintes de SOPK. Parmi les plus recommandés :

  • L'inositol est reconnu pour ses effets bénéfiques sur l’insulinorésistance et l’ovulation ;
  • La vitamine D participe à l’équilibre hormonal et la qualité des ovocytes ;
  • La vitamine B6 aide à réguler l’activité hormonale.
  • Les oméga 3 soutiennent une meilleure régulation des hormones clés impliquées dans l’ovulation (diminue le taux de LH) et contribuent ainsi à des cycles menstruels plus réguliers parallèlement à sont intervention dans la réduction de la testostérone à l'origine de l'hirsutisme (5).

Le myo-inositol Nutri&Co

Chez Nutri&Co, nous avons sourcé la meilleure qualité de myo-inositol, la forme la plus abondante de notre corps d'inositol pour l'intégrer à un complément alimentaire visant la fertilité des femmes en cas de SOPK. Le Myo-inositol intègre également de la vitamine B6 pour une action synergique.

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Chez Nutri&Co, en tant qu’expert reconnu en micronutrition, se lancer à la recherche des candidats les plus prometteurs pour développer notre solution en matière de complément alimentaire nous a paru évident ! L’inositol s’impose comme l’actif majeur impliqué dans le traitement du SOPK. Nous avons donc cherché le meilleur sur le marché pour le rendre accessible au plus grand nombre sous sa forme la plus qualitative.

Responsable de la valorisation scientifique chez Nutri&Co

Quels aliments éviter en cas de syndrome des ovaires polykystiques ?

Il est conseillé de contrôler la consommation de certains aliments  pour limiter les symptômes liés au SOPK : les produits transformés et riches en sucres raffinés, la viande rouge et grasse, les produits laitiers d’origine animale, les produits riches en gluten.

Quels sont les traitements médicaux pour stimuler une grossesse en cas de SOPK ? 

Si les tentatives naturelles échouent, sous la surveillance d’un professionnel de santé et/ou de son médecin traitant, il est possible d’avoir recours à :

  • Une stimulation ou induction ovarienne : l’objectif est de déclencher l’ovulation par la prise de médicaments prescrits par un professionnel de santé ;
  • La chirurgie ovarienne par drilling : cette intervention chirurgicale consiste à micro-perforer la couche externe des ovaires où sont les follicules pour provoquer la libération d’un ovule fécondable. La moitié des femmes retrouve ensuite une ovulation naturelle et tombe enceinte !
  • FIV (fécondation in vitro) : la fécondation en laboratoire est une solution de dernier recours, mais elle peut être très efficace pour les femmes atteintes de SOPK. À noter qu’apparemment le taux de réussite ici ne diffère pas si la femme est atteinte de SOPK ou non (6) !

Vos questions, nos réponses

Nos experts répondent à toutes vos questions.

Oui on parle alors d'anovulation, l'un des symptômes caractéristiques du SOPK. Néanmoins, ce phénomène hormonal est réversible !

Selon l'OMS, on parle d'infertilité primaire lorsqu'une femme n'a pas encore mené de grossesse à terme, et d'infertilité secondaire quand au moins une a abouti. 

Pour évaluer sa fertilité avec le SOPK : observez vos cycles menstruels, surveillez l'ovulation via la température basale et la glaire cervicale, consultez pour un bilan hormonal (LH, FSH, AMH) et une échographie pelvienne. Un suivi médical permet d'adapter le traitement selon vos besoins spécifiques.

Le SOPK ne disparaît généralement pas après une grossesse. Les déséquilibres hormonaux persistent et peuvent même s'aggraver après l'accouchement en raison de la chute brutale des hormones. Une prise en charge continue reste nécessaire pour gérer les symptômes.

*Références :

Publications et études

  1. INSERM, 2024, Syndrome des ovaires polykystiques
  2. Reproductive BioMedicine Online, 2024, Pharmacological and non-pharmacological interventions for improving endometrial receptivity in infertile patients with polycystic ovary syndrome
  3. Human reproduction, 2009, Long-term follow-up of patients with polycystic ovary syndrome: reproductive outcome and ovarian reserve
  4. HAS Santé, 2025  - Référentiel de santé publique sur le SOPK
  5. Nutrients 2024, Role of Omega-3 Fatty Acids in Improving Metabolic Dysfunctions in Polycystic Ovary Syndrome
  6. World Health Organization (WHO), 2025, Polycystic ovary syndrome 
  7. Ameli, 2025, Symptômes, diagnostic et évolution du syndrome des ovaires polykystiques

Rédigé par l'équipe Nutri&Co

Notre équipe scientifique est composée d'un Diététicien, d'un Docteur en Sciences de la Nutrition d'Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments et d'un Naturopathe.

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Elisa Duclos
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