Quand votre microbiote intestinal se déséquilibre : comprendre la dysbiose
Un microbiote intestinal en bonne santé, c’est un microbiote diversifié, riche, avec une majorité de souches bénéfiques. Mais quand cette harmonie se rompt — on parle alors de dysbiose — tout peut s’enrayer :
- troubles digestifs (ballonnements, transit chaotique, sensibilité alimentaire),
- baisse de tonus, irritabilité, trouble du sommeil,
- problèmes de peau (eczéma, acné, rosacée),
- récurrence d’infections (cystites, ORL, etc.).
D'après l’INSERM, cette altération de la flore intestinale est fréquente après une prise d’antibiotiques, un stress chronique ou un mode de vie trop appauvri (peu de fibres, trop de produits industriels, manque de sommeil).
La bonne nouvelle ? Le microbiote est malléable. Il se régénère avec les bons gestes. Alors que faire en cas de dysbiose ?
Premier pilier pour améliorer votre microbiote : une alimentation restauratrice
Revenir à une alimentation vivante, simple et variée, c’est la base pour refaire sa flore. Le CNRS et de nombreuses publications scientifiques l’affirment : la qualité des aliments que vous consommez a un effet direct et un rôle important sur votre microbiote.
Les fibres prébiotiques, carburant des bonnes bactéries
Les fibres sont vos meilleures alliées. Elles sont le pilier d'une alimentation bénéfique à la flore intestinale. 
On trouve les fibres dans :
- les poireaux, oignons, artichauts, salsifis,
- les bananes, les pommes (avec peau),
- les lentilles, pois chiches, haricots rouges,
- les graines de lin et de chia.
Les aliments fermentés riches en probiotiques pour recoloniser en douceur
Yaourts au lait entier, kéfir, choucroute crue, tempeh, miso, kombucha… Ces trésors d'aliments contiennent des probiotiques naturels qui participent à la diversité du microbiote. On parle même d'aliments probiotiques.
Ce qu’il vaut mieux oublier (un peu, beaucoup...)
- les sucres raffinés et farines blanches,
- les plats ultra-transformés,
- les additifs (notamment certains émulsifiants),
- les excès d’alcool, le tabac, et les boissons et jus de fruits sucrés.
Deuxième pilier : la pratique d'une activité physique régulière
Vous ne l’attendiez peut-être pas ici, et pourtant : la pratique d'une activité modifie positivement le microbiote intestinal. Marcher, danser, pédaler, nager… permet d’augmenter la diversité bactérienne, de réduire l’inflammation et d’améliorer la perméabilité intestinale.
30 minutes d’activité par jour, même douce, est déjà un signal positif pour vos intestins.