SOPK traitement : état de la science et pistes de recherche

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un dérèglement hormonal fréquent caractérisé par trois manifestations principales : des dysfonctionnements de l'ovulation, une hyperandrogénie (excès d'hormones mâles) et la présence de multiples petits follicules sur les ovaires. Il n'existe à ce jour aucun traitement pour soigner le SOPK mais des solutions existent pour traiter les Symptômes du SOPK.

SOPK traitement : dernières avancées scientifiques
Avec Elisa Duclos

Selon les dernières données de l'OMS publiées en février 2025, le SOPK affecte entre 6 et 13% des femmes en âge de procréer, bien que jusqu'à 70% des femmes touchées demeurent non diagnostiquées dans le monde.

Sommaire
En bref
  • Entre 6 et 13% des femmes en âge d'avoir des enfants sont touchées par le SOPK. 7 femmes sur 10 ne le savent même pas.
  • On ne peut pas guérir le SOPK aujourd'hui, mais on peut traiter ses symptômes.
  • Entre solutions naturelles et médicaments, il y a de quoi agir sur presque tous les symptômes : cycle menstruel, hyperandrogénie, résistance à l'insuline
  • Les découvertes 2024-2025 sur l'hormone AMH et l'œstradiol ouvrent des pistes concrètes pour de vrais traitements.

Comment diagnostique-t-on le SOPK ?

Le diagnostic du SOPK repose sur les critères de Rotterdam (2003), actualisés par les recommandations internationales de 2023 : la présence de deux des trois critères suivants suffit :

  • Troubles de l'ovulation (cycles irréguliers, absents ou très longs)
  • Signes cliniques ou biologiques d'hyperandrogénie (acné, hirsutisme, taux élevés de testostérone)
  • Aspect polykystique des ovaires à l'échographie (12 follicules ou plus par ovaire)

Nouveauté 2023 : Le diagnostic chez l'adolescente est désormais reconnu. Les cycles irréguliers sont considérés comme normaux durant la première année après les premières règles, mais deviennent pathologiques au-delà.

Où en est la science sur le syndrome des ovaires polykystiques ? 

La recherche sur le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques a connu des progrès remarquables ces deux dernières années, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Quelles sont les nouvelles pistes scientifiques concernant le SOPK ?

Les recherches se concentrent sur l’épigénétique, autrement dit : l’expression des gènes qui peut être modifiée par des facteurs environnementaux, sans modification de l’ADN. L’exposition à certains facteurs environnementaux (alimentation, stress, perturbateurs endocriniens, pollution, etc.), notamment pendant la grossesse, pourrait modifier l’expression des gènes impliqués dans le SOPK. Ces découvertes ouvrent la voie à une meilleure compréhension du SOPK pour le développement de stratégies de traitement plus précises et efficaces.

Découverte sur l'hormone AMH (avril 2025)

L'Inserm a publié en avril 2025 une avancée majeure : des anticorps ciblant le récepteur de l'hormone anti-müllérienne (AMH) pourraient représenter une piste thérapeutique prometteuse. Les recherches montrent qu'une surexposition à l'AMH pendant la mini-puberté (premiers mois après la naissance) augmenterait significativement le risque de développer un SOPK à l'âge adulte.

Cette découverte suggère que le SOPK pourrait se programmer très tôt dans la vie. On pourrait donc peut être agir en prévention, avant même que les symptômes apparaissent.

Insensibilité à l'œstradiol (janvier 2024)

Des travaux de l'Inserm publiés en janvier 2024 ont révélé que les follicules des femmes atteintes de SOPK sont insensibles à l'œstradiol, hormone cruciale pour la maturation folliculaire.

Cette découverte implique qu'un apport externe en œstradiol sous forme de gélules par exemple, ne permettra pas de relancer le développement folliculaire. Cela explique pourquoi certains traitements hormonaux classiques restent inefficaces.

Cette avancée réoriente la recherche vers des mécanismes d'action alternatifs pour restaurer l'ovulation.

Nouveaux biomarqueurs diagnostiques (août 2024)

Une revue scientifique publiée en août 2024 a identifié 22 biomarqueurs fondamentaux qui pourraient améliorer le diagnostic du SOPK et sa prise en charge. Ces marqueurs permettraient un diagnostic plus précoce et une personnalisation plus fine des traitements en fonction du profil de chaque femme

Quel traitement naturel (ou non) est adapté à mon SOPK selon mes symptômes ?

Le SOPK est un dérèglement hormonal qui se traduit par des dysfonctionnements de l’ovulation et de l’hyperandrogénie associés majoritairement à une résistance à l’insuline. Toutes les femmes ne connaissent pas les mêmes manifestations au quotidien. C'est pour ça qu'il n'y a pas une solution, mais des solutions à adapter. Le traitement concerne uniquement l'atténuation des symptômes du SOPK et pas le syndrome lui même. C'est pourquoi il est important de bien les identifier pour apporter un réel confort.

Si j’ai des problèmes de cycle menstruel et ovarien, je dois prendre la pilule ?

Le premier signe du SOPK est une irrégularité du cycle menstruel, manifestation d’une mauvaise ovulation. Aussi dès l’adolescence, les professionnels de santé peuvent prescrire, en première intention, une pilule contraceptive (progestative ou oestroprogestative) afin de régulariser les cycles.

La pilule et le cycle menstruel en cas de SOPK

Cette option reste artificielle, superficielle, car ce ne sont pas de vraies règles consécutives à un cycle normal. En quelque sorte on fait croire aux corps des femmes qu’il se passe quelque chose mais c’est un leurre. Cet apport hormonal peut également être réalisé par la pose d’un stérilet (dispositif intra-utérin).

Les approches plus naturelles qui fonctionnent

L'inositol en première ligne

Plusieurs études montrent que l'inositol aide vraiment à réguler les cycles et leur fréquence. Le myo-inositol, c'est la forme qu'on trouve naturellement en grande quantité dans notre corps.

D'autres options à tester :

  • Le gattilier : une plante qu'on utilise depuis longtemps pour réguler le cycle
  • Bouger régulièrement : au moins 150 minutes par semaine (marche rapide, vélo, natation...)
  • Gérer son stress : plus facile à dire qu'à faire, mais le yoga, la méditation ou la cohérence cardiaque peuvent vraiment aider

Quel traitement pour tomber enceinte avec le SOPK ?

Les problèmes d’infertilité représentent souvent eux-aussi une des premières étapes du diagnostic du SOPK. Le SOPK est la première cause d'infertilité féminine. L'infertilité est due à un trouble du cycle ovarien, qui peut être dissimulé par la prise de la pilule. Ce n’est qu’à l’arrêt du traitement contraceptif quand le désir de grossesse apparait que l’on se rend compte de cette infertilité due au SOPK.

Les solutions médicales à l'infertilité due au SOPK existent

Si vous êtes dans cette situation, plusieurs options s'offrent à vous :

  • Stimulation ovarienne : avec du citrate de clomifène ou du létrozole pour forcer l'ovulation
  • Drilling ovarien : une petite chirurgie par cœlioscopie pour percer les kystes
  • FIV (fécondation in vitro) : quand les autres méthodes n'ont pas marché
  • Insémination artificielle : dans certains cas précis

Les réponses naturelles pour lutter contre l'infertilité due au SOPK existent

Néanmoins en première intention, il est préférable d’opter pour une approche plus naturelle, non médicamenteuse et non invasive. L'inositol associé à l'acide folique et une meilleure hygiène de vie améliore nettement les chances de tomber enceinte naturellement. Des études montrent que ça peut améliorer la qualité des ovocytes et augmenter les grossesses spontanées.

Si j'ai de l'acné, hirsutisme, chute de cheveux : les traitements

L’hyperandrogénie clinique est l’une des manifestations majeures du tableau clinique du SOPK. La surproduction d’hormones mâles dont la testostérone provoque :

  • de l’acné sévère,
  • l’excès de pilosité du au SOPK
  • l'apparition de poils sur des zones qui en sont généralement dépourvues chez une femme, comme le visage, les seins, le dos, l’arrière des cuisses (cas d'hirsutisme) 
  • ou à l'inverse, une chute des cheveux alopécie androgénique.

Les solutions naturelles pour les symptômes androgéniques

Le zinc joue un rôle clé dans l'équilibre hormonal. Des études ont montré qu'à 50 mg par jour pendant 8 semaines, il réduit l'hirsutisme et l'alopécie chez les femmes avec SOPK.

Pivoine et réglisse prises ensemble diminueraient les taux de testostérone dans le sang. Les études sont encore limitées, mais les retours sont encourageants.

L'inositol, encore lui, agit aussi sur l'acné en régulant l'insuline (1), ce qui indirectement freine la production d'androgènes.

Les traitements médicamenteux pour limiter les symptômes androgéniques

les contraceptifs oraux peuvent aider à réduire les taux d’androgènes,

La spironolactone est prescrits pour bloquer leur production (mais vraiment sous contrôle médical strict) , 

et enfin un dérivé de la progestérone (acétate de cyprotérone) peut être donné sous certaines conditions pour s’opposer à l’action de ces hormones mâles.

Pour tous ces traitements, l’avis d’un professionnel de santé est obligatoire pour écarter tout risque d’effets secondaires et indésirables.

En cas de soucis d'inflammation, prise de poids, de diabète

70% des femmes avec un SOPK ont une résistance à l'insuline. Leur corps ne gère plus correctement le sucre. Résultat :

  • Prise de poids typique du SOPK, surtout au niveau du ventre
  • Inflammation chronique qui s'installe
  • Risques qui augmentent : diabète de type 2, hypertension, cholestérol qui grimpe, foie gras non alcoolique

Et en 2024, on a découvert d'autres risques : apnée du sommeil (il faut se faire dépister), problèmes cardiaques qui arrivent plus tôt, stéatose hépatique.

Comment manger pour calmer l'inflammation ?

D’abord, une bonne hygiène de vie et une alimentation anti-inflammatoire permet de limiter l’inflammation de bas grade et la prise de poids. Concrètement : consommer régulièrement des oméga-3 (huile végétales, poissons gras, oléagineux, graines de lin, œufs), faire le plein d’antioxydants (curcuma, thé vert, cannelle, gingembre, fruits) et ne pas oublier l'apport de fibres (céréales complètes, légumineuses, légumes).

Les compléments qui peuvent aider

L'inositol, en plus de tout ce qu'il fait pour les hormones et l'ovulation, améliore la glycémie, la sensibilité à l'insuline et le cholestérol (1 ; 2). 

D'autres compléments intéressants :

  • Chrome : améliore comment votre corps réagit à l'insuline
  • Berbérine : son effet sur la glycémie est comparable à celui de la metformine
  • Vitamine D : souvent en déficit chez les femmes avec SOPK
  • Magnésium : aide pour l'insuline et l'inflammation
  • NAC (N-acétylcystéine) : antioxydant puissant qui booste l'ovulation

La question du poids

Pour les femmes ayant un IMC supérieur à 25, la perte de poids (5 à 10 % de masse corporelle) est conseillée pour soulager les symptômes du SOPK. En revanche, pour les femmes dont l’IMC est inférieur à 25, la perte de poids n’engendre pas nécessairement d’amélioration.

Le recours aux médicaments destinés aux patients diabétiques peut être évoqué : ce sont la metformine (médicaments antidiabétiques oraux classiquement prescrits mais qui le seraient moins au profit du myo-inositol) et les analogues du GLP-1 (Wegovy, Ozempic, Mounjaro) dont l’utilisation doit être obligatoirement soumise à un avis médical.

Conseil de l’expert

Ce dont on parle trop peu : Dépression, anxiété et troubles du sommeil

Nouveauté importante de 2024 : Les recommandations internationales insistent maintenant sur le dépistage régulier de la dépression, de l'anxiété et de l'apnée du sommeil.

Il est essentiel d'intégrer un soutien psy dans la prise en charge :

  • Consultations avec un psychologue qui connaît le SOPK
  • Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) qui ont fait leurs preuves
  • Groupes de parole avec d'autres femmes qui vivent la même chose
  • Techniques pour gérer le stress : méditation, sophrologie, yoga

Vous n'êtes pas obligées de tout gérer toute seule.

Elisa Duclos
Consultante spécialisée en santé féminine
Elisa Duclos

Qu'est-ce qui déclenche un SOPK ?

Un syndrome multifactoriel complexe

Syndrome multifactoriel, des symptômes variables selon les femmes touchées et parfois cachés par des traitements hormonaux sont autant de paramètres qui complexifient l'identification du SOPK pour une prise en charge efficace. Pour preuve : des diagnostics longs et difficiles (en moyenne 2 à 3 ans), et des recommandations qui ne cessent d'évoluer.

Depuis les années 1930 et les premières observations chirurgicales, les connaissances progressent pour mieux dépister ce syndrome. Les recommandations internationales de 2023, élaborées par 71 pays avec 254 nouvelles directives, remplacent celles de 2018 et apportent des avancées significatives dans le diagnostic et la prise en charge.

Quels sont les différents types de SOPK ?

On parle de plusieurs types de SOPK en rapport avec la fréquence et la sévérité des symptômes, qui diffèrent d'une femme à l'autre :

SOPK inflammatoire : inflammation chronique prédominante, souvent liée à l'alimentation, au stress ou à des facteurs environnementaux.

SOPK insulino-résistant : dominance à la résistance à l'insuline, avec prise de poids et risques métaboliques.

SOPK post-pilule : apparition des symptômes après l'arrêt d'une contraception hormonale prolongée.

SOPK surrénalien : plus rare, la surproduction d'androgènes provient des glandes surrénales et non des ovaires.

Ce qu'il est important de comprendre, c'est que généralement tous ces symptômes sont connectés entre eux et qu'il n'est pas toujours évident d'être rattachée en tant que patiente à un type précis.

Le SOPK est-il héréditaire ?

De nombreuses études avancent un caractère héréditaire du SOPK : 60 à 70% des filles nées de mères atteintes de SOPK développeraient le syndrome. Pourtant, ce n'est pas si simple !

Les scientifiques ont réussi à identifier des gènes de prédisposition au SOPK, mais qui n'expliqueraient que 10% des cas. La génétique seule ne suffit donc pas à expliquer le syndrome.

Le rôle de l'épigénétique

Les recherches actuelles se concentrent sur l'épigénétique, autrement dit : l'expression des gènes qui peut être modifiée par des facteurs environnementaux, sans modification de l'ADN lui-même.

L'exposition à certains facteurs environnementaux, notamment pendant la grossesse et la petite enfance, pourrait modifier l'expression des gènes impliqués dans le SOPK :

  • Alimentation maternelle pendant la grossesse
  • Stress chronique
  • Perturbateurs endocriniens (bisphénol A, phtalates, pesticides)
  • Pollution atmosphérique
  • Prise de poids excessive pendant la grossesse

Ces découvertes, notamment celles sur l'AMH et la mini-puberté, ouvrent la voie à une meilleure compréhension du SOPK pour le développement de stratégies de traitement plus précises et efficaces, voire de prévention précoce.

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Aujourd'hui, aucun traitement curatif n'existe. Le SOPK est considéré comme une condition chronique nécessitant une prise en charge à long terme. Seuls les symptômes (nombreux) peuvent être améliorés, parfois de manière très significative.

Néanmoins, certaines femmes constatent une atténuation naturelle des symptômes :

  • Après une grossesse (rééquilibrage hormonal)
  • À l'approche de la ménopause (baisse naturelle des androgènes)
  • Avec des modifications profondes du mode de vie maintenues dans le temps

Il s'agit donc d'une prise en charge au cas par cas, personnalisée et évolutive selon les phases de vie.

Oui, absolument. Bien que le SOPK soit la première cause d'infertilité féminine, de nombreuses femmes conçoivent naturellement, surtout avec une prise en charge adaptée (inositol, perte de poids si nécessaire, hygiène de vie). Entre 70 et 80% des femmes SOPK réussissent à avoir un enfant, avec ou sans aide médicale.

Oui, les femmes atteintes de SOPK présentent un risque légèrement accru de fausse couche précoce, principalement lié à la résistance à l'insuline et à l'inflammation. Une prise en charge métabolique (inositol, metformine) peut réduire ce risque.

Il n'existe pas de régime universel pour le SOPK. Certaines femmes constatent une amélioration en éliminant le gluten ou les produits laitiers, d'autres non. L'approche anti-inflammatoire et à index glycémique bas est recommandée pour toutes. Un accompagnement par un nutritionniste spécialisé est idéal.

L'inositol montre des résultats positifs chez environ 70% des femmes, particulièrement celles avec résistance à l'insuline. Les effets se manifestent généralement après 3 à 6 mois de prise régulière. La dose recommandée est de 2 à 4 grammes par jour de myo-inositol.

Consultez si vous présentez :

  • Des cycles menstruels espacés de plus de 35 jours ou absents
  • Des difficultés à concevoir après 12 mois de rapports réguliers (6 mois après 35 ans)
  • De l'acné sévère résistant aux traitements classiques
  • Une pilosité excessive sur le visage ou le corps
  • Une prise de poids inexpliquée, notamment abdominale

Les symptômes hormonaux (irrégularité des cycles, hirsutisme) tendent à s'atténuer avec la ménopause. Cependant, les risques métaboliques (diabète, maladies cardiovasculaires) persistent et nécessitent un suivi médical régulier.

*Références :

Publications et études

Minerva Obstetrics and Gynecology, 2015, Effets de l'inositol sur le SOPK 

European Review for Medical and Pharmacological Sciences, 2014, Inositol: history of an effective therapy for Polycystic Ovary Syndrome

Recommandations internationales 2023 sur le SOPK - 254 directives par 71 pays

Inserm, 2025 - SOPK : une nouvelle piste thérapeutique contre l’une des principales causes d’infertilité féminine

Inserm, janvier 2024 - Insensibilité à l'œstradiol dans le SOPK

OMS, 2025 - Données épidémiologiques actualisées sur le SOPK

Rédigé par l'équipe Nutri&Co

Notre équipe scientifique est composée d'un Diététicien, d'un Docteur en Sciences de la Nutrition d'Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments et d'un Naturopathe.

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