Glucosamine & Chondroïtine

Ces deux actifs sont des composés essentiels du cartilage pour prévenir l’usure et assurer la mobilité des articulations.

En cure, la chondroitine est associée à de nombreux bienfaits pour les articulations. La chondroïtine attire notamment l’eau dans les cellules, ce qui aide à l’hydratation et au support mécanique des articulations. Elle soutient également la régénération des chondrocytes, les cellules qui fabriquent le cartilage.

La glucosamine interviendrait pour inhiber certains mécanismes qui participent à la dégradation du collagène.

Ensemble, ces actifs ont montré leur capacité à diminuer la rigidité et à améliorer le confort articulaire.

La vitamine C est également reconnue pour ses bienfaits sur les articulations, en particulier : 

• La vitamine C contribue à la formation normale de collagène pour assurer la fonction normale des os.
• La vitamine C contribue à la formation normale de collagène pour assurer la fonction normale des cartilages.

L’inconfort articulaire, qu'il soit intermittent ou chronique, est une préoccupation fréquente pour de nombreuses personnes, touchant des individus de tous âges. Ces gênes peuvent altérer considérablement la qualité de vie et sont souvent liées à des déséquilibres ou des blessures affectant la structure complexe des articulations.

La compréhension de la physiologie des articulations est essentielle pour appréhender les solutions existantes aux différentes problématiques pouvant être rencontrées. 

Les articulations sont constituées de trois éléments fondamentaux qui permettent une large amplitude de nos mouvements.

Ces éléments incluent (figure 1) :

Le cartilage 

Ce tissu est composé principalement de chondrocytes. Ces cellules caractéristiques ont la capacité de produire des facteurs favorisant la régénération du cartilage tels que du collagène (principalement de type II), des glycosaminoglycanes (principalement de l’acide hyaluronique et de la chondroïtine) ainsi que d’autre protéines conférant à l’articulation ses capacités de compression et de résistance. [1,2]

La synoviale 

Cette partie correspond à la principale source d’alimentation de l’articulation. Elle regroupe la membrane synoviale et le liquide synovial. Elle joue également un rôle dans l'élimination des divers déchets métaboliques et assure le coulissement entre les deux surfaces osseuses jointes.

L’os sous-chondral 

Cette structure constitue le support général de l’articulation. Il joue un rôle primordial dans l'amortissement des chocs en minimisant le stress mécanique du tissu cartilagineux. [3]

Figure 1 : Représentation d’une articulation synoviale

La multiplicité des causes pouvant être à l’origine d’une gêne articulaire complique sa prise en charge. En fonction de la partie endommagée, diverses problématiques peuvent se développer comme de l’arthrose (pour une atteinte du cartilage), des arthrites (lorsque la synoviale est atteinte) ou encore de l’ostéonécrose épiphysaire (si l'atteinte concerne l’os sous-chondrale). 

Le principal objectif d’une prise en charge réside alors dans la gestion de l’inconfort et dans l’apport d’actifs pouvant prévenir la dégradation du tissu articulaire. Pour cela, la nutraceutique propose différents ingrédients pour couvrir l’ensemble des problématiques : collagène, acide hyaluronique, boswellia, curcuma… Dans ce cadre, la glucosamine et la chondroïtine sont utilisées depuis longtemps pour prévenir l’usure du cartilage et améliorer le confort articulaire.

La glucosamine est un monosaccharide aminé (une molécule de sucre avec un groupe azoté attaché) qui est présent dans la plupart des tissus humains, mais en concentration particulièrement importante dans les tissus conjonctifs et le cartilage. 

L’organisme utilise la glucosamine pour synthétiser des glycoprotéines et des glycosaminoglycanes, ces derniers étant des composants structurants dans les articulations et le cartilage, et jouant un rôle crucial dans l’élasticité, la force et la flexibilité de ces tissus. [4]

Pour ces raisons, la glucosamine est un supplément populaire pour soulager l’inconfort articulaire.

Une étude a par exemple comparé la prise d’un complexe de sulfate de glucosamine et de chlorure de sodium (1500 mg / jour) avec un paracétamol ou un placebo pendant 6 mois chez des patients souffrant d’arthrose du genou. Résultat : la glucosamine a donné de meilleurs résultats pour réduire les symptômes de l’inconfort tels que mesurés par l’indice de référence WOMAC (Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index). [5]

Plus globalement, une méta-analyse réalisée sur 17 études cliniques en double aveugle a trouvé un effet notable de la glucosamine sur la réduction de la douleur. [6]

Une autre méta-analyse d’études réalisées chez des personnes souffrant d’arthrose du genou ou de la hanche a conclu à l’action positive de la glucosamine pour améliorer la rigidité articulaire. [7]

Du côté des sportifs, des études chez des joueurs de football et des cyclistes ont observé que la prise de glucosamine, notamment à haute dose (3 g / jour), était capable de réduire les niveaux d’un biomarqueur associé à la dégradation du collagène, le CTX-II. La synthèse de collagène en elle-même n’a pas été modifiée, mais ces résultats suggèrent que la glucosamine pourrait préserver le collagène existant. [8,9]

Une autre étude impliquant des personnes souffrant d’arthrose qui ont suivi un programme de renforcement musculaire de 12 semaines a comparé la prise de 1500 mg de glucosamine avec celle d’un anti-inflammatoire non-stéroïdien (1200 mg d’ibuprofène). La glucosamine a permis de diminuer la douleur liée à l’effort sans impacter négativement la puissance ou la croissance musculaire. [10]

Même si une majorité d’études a été réalisée avec 1500 mg de glucosamine par jour, de nombreuses études cliniques ont observé des bienfaits sur l’inconfort articulaire avec des doses de 800 mg par jour [11-14], et quelques-unes ont même validé ces effets positifs dès 750 mg par jour. [15,16] En tenant compte des limites réglementaires actuelles de 1000 mg, une dose d’environ 750 mg par jour, et modulable avec des gélules de 250 mg chacune semble être le meilleur choix.

Les mécanismes d’action de la glucosamine ne sont pas encore tous élucidés et font l’objet de nombreuses recherches. L’hypothèse historique de l’action de la glucosamine était qu’elle agissait comme un substrat du collagène mais cette théorie a depuis été écartée. Il apparaît plutôt que la glucosamine intervient sur la cascade de mécanismes inflammatoires qui entraîne la dégradation du collagène, en diminuant les effets de molécules favorisant cette dégradation comme l'interleukine-1.

Un autre mécanisme possible serait que la glucosamine augmenterait l’expression du collagène en stimulant la synthèse de glycosaminoglycanes, mais les preuves sont limitées à des études in vitro pour le moment avec des dosages très élevés. [17]

La forme la plus utilisée dans les compléments alimentaires est l’hydrochloride de glucosamine (glucosamine HCl). Mais les études utilisant cette forme ont observé pour la plupart des résultats non-significatifs, suggérant que cette forme n’est peut-être pas la plus efficace. En comparaison, le sulfate de glucosamine (2KCl) est considéré comme ayant une meilleure biodisponibilité et est moins éliminé par l’organisme que l’hydrochloride. [18-20]

De plus, les sulfates peuvent être convertis en sulfures, eux-mêmes précurseurs des acides aminés soufrés sont connus pour participer à la synthèse de la matrice extracellulaire du cartilage, ce qui a amené certains chercheurs à suggérer une action positive spécifique du sulfate.

Il existe également une forme brevetée composée d’un complexe de sulfate de glucosamine et de chlorure de sodium, mais la comparaison avec du sulfate de glucosamine classique n’a pas trouvé de différence significative et il n’y a pas de preuve de son efficacité supérieure à ce jour. [21]

La chondroïtine est un glycosaminoglycane qui se trouve naturellement dans le cartilage, où elle aide à prévenir la dégradation des tissus et apporte un soutien mécanique et une résistance à la pression pour les articulations. [22]

La chondroïtine est surtout utilisée pour lutter contre l’inconfort articulaire et les symptômes chez les personnes souffrant d’arthrose, et est souvent prise en parallèle de la glucosamine.

La supplémentation en chondroïtine a montré des effets prometteurs pour réduire les douleurs et améliorer les capacités fonctionnelles dans l’arthrose du genou, comme synthétisé dans une revue Cochrane de 2015, avec comme conclusion que : [23]

• La chondroïtine pourrait légèrement réduire les douleurs à court terme (moins de 6 mois).
• La chondroïtine pourrait réduire les douleurs au genou de 20%, légèrement supérieur au placebo.
• Elle améliore probablement un peu la qualité de vie, telle que mesurée par l’indice de Lequesne (une mesure combinée des douleurs, du fonctionnement et des incapacités).
• La chondroïtine ralentit légèrement le rétrécissement de l’espace articulaire de l’articulation affectée, observé aux rayons X.
• Des preuves mécanistiques suggèrent qu’elle pourrait peut-être ralentir la progression de l’arthrose.

Une étude particulièrement intéressante a pris 194 personnes, des hommes et des femmes de 61 ans en moyenne, souffrant d’arthrose du genou diagnostiquée selon les critères de l’American College of Rheumatology, ainsi que de synovite, une inflammation du tissu conjonctif autour du genou. Globalement, ces participants avaient une arthrose modérée, avec des symptômes clairs. [24]

Pour l’étude, ils ont été répartis en deux groupes pendant 24 mois :

• L’un a pris quotidiennement 1.200 mg de sulfate de chondroïtine
• L’autre 200 mg de célécoxib, un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé essentiellement dans le traitement symptomatique d’affections rhumatismales.

A la fin de l’étude, les chercheurs ont noté une différence sur la bourse suprapatellaire, une poche de liquide synovial au-dessus de la rotule qui protège l’articulation des pressions, avec une légère augmentation de l’épaisseur médiale de cette bourse dans le groupe chondroïtine, correspondant à la réduction de la perte de cartilage de la partie médiane du genou. La chondroïtine a donc au final donné des résultats assez proches du célécoxib.

La chondroïtine est hydrophile et attire donc l’eau dans les cellules, ce qui aide à l’hydratation et au support mécanique des articulations. Elle aide également les chondrocytes, les cellules qui fabriquent le cartilage, à se régénérer plus facilement, et semble ralentir la mort cellulaire de ces derniers.

La chondroïtine aurait aussi des effets contre l’inflammation, en inhibant l’expression de facteurs immunitaires tels que l’interleukine-1 et les prostaglandines. [25,26]

Figure 2 : illustration de l’action d’une supplémentation de sulfate de chondroïtine sur l’inhibition de l’interleukine IL-1β via le facteur de transcription NF-κB et sur la stimulation de l’homéostasie de la matrice extracellulaire - tiré de [25]

Même si une majorité d’études ont été réalisées avec une dose de 1200 mg par jour de chondroïtine, certains travaux ont observé des bienfaits avec des doses de 800 mg et même de 400 mg par jour. [27] De plus, la réglementation française limite à 806 mg par jour la dose  de sulfate de chondroïtine, certains pays européens fixant même cette limite à 500 mg.

Pour toutes ces raisons, une dose de 400 mg facilement modulable à la hausse avec des petites gélules est une solution idéale en approche préventive. En cas d'inconfort avéré, la posologie doit être facilement modulable afin d’augmenter les doses tout en assurant un bon confort de prise. Notre QR code vous permet justement de connaître la dose qui vous correspond.

En supplément, la chondroïtine peut être d’origine bovine, porcine ou marine, ou issue de fermentation bactérienne. En théorie, ces différentes sources sont censées avoir la même efficacité, mais il existe surtout un problème de qualité, certains ingrédients mal contrôlés et sans transparence ne présentant pas en réalité la quantité de chondroïtine affichée. [28,29]

Il existe également une forme brevetée d’origine végétale, la PhytodroitinTM. Cet actif est un complexe de différents extraits d’algues identifiés pour leur richesse en mucopolysaccharides, une substance formée d’acide hyaluronique et de chondroïtine. Des chercheurs de l’Université de Nottingham Trent ont comparé le spectre d'absorption de la PhytodroitinTM avec diverses sulfates de chondroïtine. Les résultats (figure 2) démontrent que la PhytodroitinTM possède un spectre d'absorption similaire aux meilleures sources animales (requin, oiseau), garantissant ainsi une efficacité équivalente tout en proposant une alternative végétale.

Figure 2 : comparaison du spectre d'absorption de Phytodroitin vs sulfates de chondroïtine - ProTec Nutra © 

Les gélules de Glucosamine et Chondroïtine de Nutri&Co sont la solution idéale pour préserver la santé de vos articulations et améliorer le confort articulaire. Ces composés possèdent de nombreux bienfaits, mais pour en profiter pleinement, nous avons rigoureusement sélectionné des ingrédients répondant à tous les critères d’efficacité :

• Du sulfate de glucosamine, la forme la plus biodisponible, obtenu par fermentation végétale
• La forme brevetée de chondroïtine Phytodroitin™, une source végétale extraite d’algues à l’absorption équivalente aux sources animales
• La dose clinique à partir de laquelle des bienfaits ont été observé avec 720 mg de sulfate de glucosamine et 400 mg de PhytodroitinTM par jour*
• Des petites gélules faciles à avaler contrairement aux gros comprimés couramment utilisés pour ces 2 actifs, pour une posologie modulable en toute simplicité.
• De la vitamine C, qui participe à la synthèse du collagène
• Une formule globale 100% vegan

*En France, la réglementation limite désormais à 806 mg par jour la dose de sulfate de chondroïtine, et à 1000 mg par jour la dose de glucosamine. De plus, certains pays européens ont fixé des limites inférieures, notamment à 500 mg de sulfate de chondroïtine (Italie, Espagne). C’est la raison pour laquelle nous proposons les doses cliniques minimales effectives et non pas les maximum de 1500 mg de glucosamine et de 1200 mg de chondroïtine, et que nous avons dû les diviser en plusieurs gélules.