Phyto-oestrogènes : danger ou bienfaits ? 

Ce qu'il faut retenir :

  • Les phyto-œstrogènes sont des composés naturels, extraits des végétaux et ayant une structure biologique similaire aux hormones féminines
  • Parmi eux, les isoflavones font l’objet de nombreuses investigations chez la femme lors de son passage à la ménopause
  • Sur les 600 plantes qui en contiennent, seulement une dizaine d’entre elles représente une source assimilable pour l’homme

Hormones : un mot qui fait peur ! Pourtant, ce sont bien ces mêmes hormones qui déterminent de nombreuses fonctions de notre organisme et notre façon d’être. A l’instar, des bouleversements hormonaux subis par les femmes tout au long de leur vie, et particulièrement lors de la ménopause. Justement cette disparition progressive des hormones ne pourrait-elle pas être plus douce, et mieux vécue par les femmes grâce à une compensation hormonale naturelle ? Lumière sur le potentiel et les dangers des phyto-œstrogènes.

Faut-il avoir peur des phytoœstrogènes ? Ce qu’en dit la science

Comprendre la variabilité des résultats

Il n’existe pas aujourd’hui de consensus scientifique quant aux effets positifs des phyto-œstrogènes sur la ménopause. Quand en 2012, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA) refuse la demande d’allégation relative [1], en 2015, elle conclut que les teneurs habituellement observées de phyto-œstrogènes, et notamment des isoflavones, dans les compléments alimentaires ne comportent aucun danger pour la santé des femmes* [2].

Un constat : moins de 25 % des femmes japonaises présentent des bouffées de chaleur à la ménopause, contre 80 % des nord-américaines [3]. Un élément de réponse est sûrement dans l’alimentation, davantage à base de soja au Japon, et donc plus riche en isoflavones.

De nombreuses études cliniques ont été conduites pour comprendre et évaluer l’effet des phyto-œstrogènes sous la forme d’isoflavones de soja et de trèfle rouge lors de la ménopause. Certains résultats montrent une amélioration des symptômes de la ménopause ; d’autres un effet placebo important et des différences non significatives entre les groupes. Ces discordances s’expliqueraient par la variabilité individuelle du métabolisme des femmes dans lequel le microbiote intestinal joue un rôle non négligeable.

Replacer les phyto-œstrogènes dans leur contexte

C’est au milieu du XXe siècle qu’en Australie, les phyto-œstrogènes ont été découverts, par hasard. Des troupeaux ovins qui consommaient principalement du trèfle rouge ont montré des troubles de la reproduction et de la lactation. Mais encore ? Si les effets constatés ici sont néfastes, c’est avant tout une question de (sur)dose ! Les moutons en question n’étant pas en situation de chute hormonale, un apport exogène était totalement inutile, voire nocif.

C’est cette même règle qui s’applique chez les femmes ! Seules les femmes en état de déficit hormonal ont intérêt à se supplémenter en œstrogènes pour espérer réguler leurs variations hormonales et en limiter les inconforts. En première intention, les phyto-œstrogènes représentent une solution compensatoire naturelle pour traverser en douceur la ménopause, et ce dès les premiers symptômes (période de préménopause). Les traitements hormonaux de la ménopause ou substitutifs (TDM ou THS) sont eux des médicaments prescrits sous contrôle médical, seulement une fois la ménopause installée pour éviter les surdosages.

Une question de naturalité

La réponse des plantes

Les phyto-œstrogènes sont appelés ainsi pour deux raisons simples :

  • Leur structure moléculaire très proche de celle des œstrogènes produits naturellement par le corps humain et précisément par les ovaires ;
  • Et leur appartenance au monde végétal.
 

Si vous souhaitez intensifier votre consommation de phytoestrogènes, sachez que les sources alimentaires principales sont : 

  • le trèfle rouge, 
  • la luzerne, 
  • le houblon, 
  • le soja, 
  • les graines de lin, 
  • la sauge 
  • ou le kudzu. 

Ces composés sont assimilables par l’homme, et particulièrement la femme. Ils se fixent aux récepteurs des œstrogènes pour une action de mimétisme sur l’organisme : l’effet œstrogénique. 

La ménopause : un phénomène naturel

Les variations hormonales rythment la vie d’une femme. Illustration ultime : la ménopause. Cette période marque la fin de l’activité ovarienne des femmes, de leur activité reproductrice, et par conséquence la fin de la production hormonale (les œstrogènes et la progestérone). Inutile de s’alarmer, c’est normal et naturel, toutes les femmes sont concernées sans exception.

Pourtant ! Selon les femmes, la durée et la gestion au quotidien de cette phase de transition hormonale varient. Leur qualité de vie est plus ou moins impactée selon l’intensité des symptômes que sont les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, la sécheresse intime, les troubles urinaires, l’irritabilité, la baisse de libido, vertiges, la prise de poids, etc.

Vécue comme une des périodes les plus difficiles par les femmes, il est indispensable d’y apporter des solutions pour soulager l’inconfort quotidien. Parmi elles, les phyto-œstrogènes par leur mode d’action similaire aux hormones féminines proposent d’intervenir sur les causes, les fluctuations hormonales. C’est pourquoi les isoflavones de soja sont de plus en plus documentés sur la ménopause afin de prouver scientifiquement leur effet naturel et compensatoire sur la baisse hormonale, et ainsi aider les femmes à traverser cette étape plus sereinement.

Pour répondre à cette attente des consommatrices, chez Nutri&Co, nous avons développé Le Ménopause, un complément alimentaire contenant entre autres des extraits de trèfle rouge (Trifolim pratense) titrés en isoflavones pour agir directement sur les variations hormonales de la femme en périménopause (période incluant la préménopause et la ménopause).

Ménopause
Ménopause

Bien-être mental Bouffées de chaleur

*à l’exception des femmes ayant des antécédents de cancer du sein ou de pathologies hormonodépendantes

Sources :

1.     EFSA Journal 2012 ; 10(8) :2847

2.     DOI – 10.2903/j.efsa.2015.4246

3.     DOI – 10.1051/medsci/200319101030




Rédigé par l'équipe Nutri&Co

Notre équipe scientifique est composée de Diététicienne et Docteure en Sciences de la Nutrition, Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments, Naturopathe.

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