Sécheresse intime : comment agir ?
Ce qu'il faut retenir :
- La sécheresse intime correspond à un manque de lubrification au niveau du vagin généralement associé à un déséquilibre de la flore locale
- Les variations hormonales en sont principalement responsables : plus de 50 % des femmes ménopausées sont concernées
- Des solutions existent pour rééquilibrer le microbiote vaginal et améliorer la qualité de vie des femmes souffrant de sécheresse intime
« Aïe, ça brûle, ça pique ! » Touchées au cœur de leur intimité, presque 20 % des femmes sont impactées par la sécheresse intime avant la ménopause, et plus de la moitié ensuite. Des sécrétions vaginales insuffisantes aux conséquences non négligeables, mais dont les causes sont désormais pointées du doigt, apportant des solutions de prise en charge. Levée des tabous et décryptage de la sécheresse vaginale.
À chacune sa solution contre la sécheresse intime
L’importance de la flore locale
Sécheresse et dysbiose (déséquilibre de la flore) vaginales sont intimement liées. Grâce à la prise de probiotiques, il est possible de restaurer le microbiote local et de lutter contre le manque de lubrification.
Deux options :
- grâce à l’administration d’ovules au niveau du vagin ;
- ou par la prise orale de compléments alimentaires.
Dans cet objectif, chez Nutri&Co, nous avons développé Le Probiotique Flore Intime. Chaque gélule renferme de la vitamine B2 (la riboflavine) qui contribue au maintien en bonne santé des muqueuses de l’organisme, et des probiotiques dont deux complexes brevetés et objectivés scientifiquement sur le microbiote vaginal.
Confort Intime Microbiote
Retrouvez l'ensemble des symptômes liés à la ménopause et des solutions naturelles dans notre dossier.
Soulager et hydrater
En complément, des approches naturelles sont préconisées en cas de sécheresse intime ; les huiles végétales comme celles de coco, d’amande douce ou encore de bourrache sont utilisées. Les lubrifiants locaux soulagent l’inconfort vaginal quand des gels ou des ovules sont prescrits pour hydrater durablement. Enfin, des techniques de laser agissent directement sur la muqueuse vaginale pour la régénérer.
Une étude a interrogé 3 768 femmes ménopausées : 70 % ont déclaré souffrir de sécheresse vaginale [1]. C’est pourquoi, sous contrôle médical, des traitements hormonaux sont également administrés pour rétablir la lubrification naturelle.
Comprendre pour mieux agir
En cause
Les changements hormonaux et notamment la baisse d’œstrogènes sont principalement responsables de la sécheresse intime. Illustration à la ménopause : les ovaires ne produisent plus d’œstrogènes, le vagin est moins lubrifié et la flore locale déséquilibrée.
D’autres facteurs peuvent être impliqués dans la sécheresse vaginale comme la prise de certains médicaments (contre la dépression, pour la santé cardiaque) ou certains traitements (chimiothérapie).
Le tabac, le port de vêtements trop serrés, les douches vaginales et l’usage de produits intimes non adaptés peuvent entrainer un manque de lubrification au niveau du vagin.
Les conséquences
Altérée, la flore vaginale n’est plus capable de combattre les infections locales, susceptibles alors de se répéter. Explications : en temps normal, les parois du vagin sont tapissées de bactéries produisant de l’acide lactique pour un pH naturel de 3,8 à 4,2. En cas de sécheresse intime, ce microbiote se déséquilibre, le pH du vagin augmente et n’est plus assez acide contre les agents pathogènes.
Démangeaisons, irritations, échauffements, et même douleurs lors de la miction (uriner) et pendant les rapports intimes (dyspareunie) sont autant de symptômes impactant la qualité de vie des femmes souffrant de sécheresse intime. Sans prise en charge, cet état peut se compliquer en atrophie vaginale.
Sources :
1. Pubmed.ncbi.nlm.nih.gov – 26581580 PMCID: PMC6073929.
Rédigé par l'équipe Nutri&Co
Notre équipe scientifique est composée de Diététicienne et Docteure en Sciences de la Nutrition, Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments, Naturopathe.
