Diagnostic du SOPK : Comment savoir si on est concerné ?

Le SOPK est la première cause d’infertilité féminine et dans le monde. Fait suffisamment important pour que chez Nutri&Co, nous nous intéressions à ce sujet qui touche de 6 à 13 % des femmes d'après les derniers chiffres de l'OMS. L’objectif : proposer une solution tout aussi naturelle qu’efficace pour soulager les symptômes des femmes touchées et ce dès le diagnostic posé.

SOPK diagnostic : les symptômes reconnaissables des ovaires polykystiques
Avec Elisa Duclos

Le syndrome des ovaires polykystiques se caractérise par un ensemble de manifestations apparaissant ensemble, orientant vers un même diagnostic. Si les causes restent encore mal définies, les symptômes se précisent et les professionnels de santé s’accordent aujourd’hui pour tenter de le repérer plus rapidement, et ainsi améliorer le quotidien des femmes en souffrant.

Sommaire
En bref
  • Le SOPK touche 6 à 13 % des femmes et cause de l'infertilité, des cycles irréguliers et des symptômes androgéniques.
  • Le diagnostic repose sur les critères de Rotterdam : l'hyperandrogénie, l'anovulation et la présence de follicules multiples.
  • Le SOPK est un syndrome à vie ; suivi médical et hygiène de vie sont essentiels.

Avoir un SOPK : comment être sure de ne pas se tromper ?

À tort ce syndrome a été appelé « ovaires polykystiques » par la présence de « kystes » en surnombre sur les ovaires. Or, ce sont en réalité de petits follicules, de quelques millimètres de diamètre, produits lors de la phase folliculaire, au niveau des ovaires, en vue d’expulser un ovocyte fécondable. Mais si SOPK il y a, la maturation folliculaire n'a pas lieu perturbant fortement l’ovulation. L’appeler alors syndrome « polyfolliculaires » serait plus juste !

Les symptômes du syndrome des ovaires polykystique qui doivent alerter

Absence totale de règles, irrégulières ou abondantes, acné, chute de cheveux ou à l’inverse croissance excessive de poils, surpoids … la liste des symptômes du SOPK est longue et surtout différente d’une femme à l’autre. Pourtant, ces manifestations doivent vous alerter ! 

Quel médecin consulter pour un diagnostic du SOPK ?

Dès les premiers doutes, il est important de solliciter un professionnel de santé (médecin traitant ou sage-femme) afin d’être orientée le cas échéant vers le bon spécialiste (gynécologue ou endocrinologue) pour mettre en place les évaluations et les bilans médicaux nécessaires au diagnostic du SOPK.

Quand s'inquiéter d'un SOPK ?

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ? Définition

Le SOPK est un dysfonctionnement hormonal, endocrinien et métabolique touchant exclusivement les femmes qui se traduit par une production excessive d’hormones mâles perturbant au passage l’équilibre hormonal féminin. Concrètement, dans le cas d’un SOPK, les taux sanguins de testostérone sont trop élevés, ceux de la progestérone (hormone féminine produite par les ovaires) trop faible et ceux de la LH (hormone lutéinisante impliquée dans l’ovulation) anormalement hauts.

La conséquence des déséquilibres du au SOPK : 

Conseil de l’expert

À chacune son SOPK, quels sont les différents types ?

S’agissant d’un syndrome, toutes les femmes souffrant de SOPK ne le vivent pas de la même façon tant les symptômes prédominants diffèrent de l’une à l’autre.

Plusieurs formes de SOPK sont décrites pour aider le diagnostic et adapter la prise en charge en fonction des situations. Quand il y a encore quelques années, le profil type était une femme poilue, acnéique en surpoids, aujourd’hui on sait qu’une femme souffrant de SOPK peut aussi être mince, sans manifestations androgéniques, tout en présentant une insulinorésistance.

Selon la fréquence et la sévérité des symptômes, les manifestations seront différentes dans le quotidien des femmes touchées.

Le SOPK peut être alors :

  • plus métabolique (facteur de risque important de syndrome métabolique : diabète de type 2, hypertension artérielle, troubles de la glycémie, etc.) avec une dominance à l’insulino-résistance ; 
  • plus inflammatoire (inflammation de bas grade : perméabilité intestinale, dysbiose, etc.).

 Plus rarement, l'hypersécrétion des androgènes, les hormones mâles, ne provient pas des ovaires mais des glandes surrénales, on parle alors de SOPK surrénalien.

Elisa Duclos
Consultante spécialisée en santé féminine
Elisa Duclos

Comment un professionnel de santé peut diagnostiquer un SPOK ?

Le diagnostic du SOPK : les critères de Rotterdam

Depuis 2003, les autorités de santé compétentes se sont accordées sur une liste de critères, les critères de Rotterdam. Pour être atteinte du SOPK, une femme doit présenter au moins deux sur trois des signes suivants :

L’hyperandrogénie clinique (hirsutisme, acné, chute de cheveux androgénique) ou biologique (présence trop importante d’hormones mâles dont la testostérone) ;

L’anovulation (absence d'ovulation) ou oligo-ovulation (ovulation rare) : troubles du cycle menstruel ;

La présence d’un nombre important de petits follicules au niveau des ovaires.

Première étape : l’observation du cycle et l’examen clinique

Si vos règles sont irrégulières ou absentes (aménorrhées), avec des cycles variables, espacés (spanioménorrhée), ou si vous avez des saignements longs et anormaux … l’observation de vos cycles menstruels peut être prédictive en cas de SOPK.

Selon les critères de Rotterdam, des cycles inférieurs à 21 jours ou supérieurs à 35 sont dits dysovulatoires. En lien avec une mauvaise ovulation, ces troubles permettent d’identifier un potentiel SOPK, et particulièrement dans le cas d’infertilité c'est à dire en cas d'essais de grossesse infructueux pendant un an.

En parallèle, des manifestations physiques androgéniques permettent de consolider cette hypothèse. Il s’agit d’acné, d'excès de pilosité au niveau du menton, des seins, des cuisses, ou encore d’alopécie androgénique (sur le dessus du crâne).

Une prise de poids localisée au niveau du ventre (dite androïde) peut s’ajouter à la liste de ces observations, confortant cette hypothèse de SOPK.

Peut-on savoir si on a un SOPK par une prise de sang ?

Un bilan hormonal peut être utile pour poser le diagnostic du SOPK. Si vous ne prenez pas de traitements hormonaux (pilules contraceptives ou autres), cette analyse est à réaliser entre les 3ème et 5ème jours du cycle, pour déterminer les taux d’androgènes (testostérone principalement) et d’hormones féminines (progestérone, LH/FSH).

Même si l’analyse sanguine métabolique ne figure pas dans les critères de Rotterdam, depuis 2018, les dosages de glycémie et d’insulinémie sont préconisés pour compléter le bilan hormonal, et renforcer un diagnostic de SOPK le cas échéant.

L’échographie en cas de SOPK

En complément, d’une prise de sang, il est important de réaliser une échographie pelvienne ou par voie vaginale afin de mettre en évidence une éventuelle hypertrophie ovarienne (volume ovarien important en l’absence de kystes et de follicule dominant) et/ou la présence anormale et élevée de petits follicules en développement.

Grâce aux résultats et aux conclusions de ces différentes investigations, votre professionnel de santé est capable de poser le diagnostic de SOPK si deux des critères de Rotterdam sont confirmés, et ainsi vous proposer un traitement spécifique.

Pourquoi est-il important d’être diagnostiquée en cas de SOPK ?

Multifactoriel, on ne maîtrise pas encore bien les causes de la survenue d’un SOPK. C’est pourquoi, certaines femmes connaissent une errance thérapeutique ; 70 % des femmes atteintes l’ignorent encore d'après l'OMS. Pourtant le SOPK est un syndrome à vie qu’il faut s’efforcer d’identifier au plus vite, et de surveiller au quotidien pour éviter toutes complications de santé en adaptant son hygiène de vie.

Je l'ai su à 30 ans, à quel âge est-on diagnostiquée généralement ?

Probablement parce que les premiers signes : acné, troubles du cycle menstruel n’ont pas été suffisamment pris en compte, considérés comme normaux lors de la puberté. De plus, la prescription d’une pilule contraceptive a pu gommer les symptômes du SOPK, en retardant fortement le diagnostic et la prise en charge.

C’est pourquoi, même si le SOPK se met en place avec l’arrivée du cycle menstruel dès l’adolescence, il est bien souvent diagnostiqué des années plus tard. Les problèmes de fertilité sont alors le point de départ pour établir un diagnostic de SOPK. Selon l’INSERM, la moitié des femmes souffrant de SOPK, souffre également d’infertilité.

Ménopause = fin du SOPK ?

Le SOPK étant lié aux hormones, on pourrait croire qu’il disparait à la ménopause, l’arrêt des règles et donc la fin de la phase fertile des femmes. Et bien non, le SOPK est un syndrome à vie ! Ce n’est pas un hasard, s’il est caractérisé par un dérèglement hormonal et métabolique, car le risque de développer un syndrome métabolique est élevé sur le long terme.

Certaines études ont montré que 75 % des femmes atteintes de SOPK avec un IMC élevé présentent une résistance à l’insuline (étude publiée dans CMAJ). Les conséquences sont multiples : production d’hormones androgènes avec tous les effets déjà connus, prise de poids, augmentation du risque cardio-vasculaire, problèmes hépatiques, etc. D’où l’intérêt d’une prise en charge du SOPK dès les premiers symptômes. 

Parmi les solutions proposées : la prise de complément alimentaire comme celui que nous avons développé chez Nutri&Co, le Myo-inositol dont l’actif présent a prouvé ses effets bénéfiques sur la résistance à l’insuline et les paramètres métaboliques chez des femmes souffrant de SOPK (étude publiée dans IJAR).

Quels traitements et solutions naturels pour le SOPK ?

Aujourd’hui le recours aux médicaments reste assez limité dans le cas du SOPK, du fait qu’aucun traitement n’existe. Seuls les symptômes aujourd’hui sont pris en charge. Les traitements du SOPK permettent de soulager les symptômes mais sans en supprimer la cause.

Le premier traitement médical est la pilule oestro-progestative pour empêcher les ovaires de (mal) fonctionner. Le cycle naturel est alors à l’arrêt, et laisse place à un cycle artificiel qui peut permettre de limiter les symptômes en les masquant.

Des médicaments anti-androgéniques pour limiter l'hypersécrétion des androgènes peuvent être prescrits ; des antidiabétiques également contre l'excès d'insuline. Certains effets secondaires ont été mis en évidence, expliquant que certaines femmes se tournent davantage vers des solutions plus naturelles.

L’inositol peut-il m'aider ?

L’inositol, impliqué dans la signalisation de l’insuline, se présente comme le candidat idéal pour prendre en charge naturellement et efficacement le SOPK. Il a notamment prouvé son implication dans la diminution de la résistance à l’insuline, l’atténuation de l’hyperandrogénie et l’amélioration de la fonction ovarienne dans les études récentes (publiées dans IJAR et Endocrine Connections) .

Constituant de nombreuses membranes cellulaires de notre corps, l’inositol est présent dans notre alimentation, et retrouvé dans les céréales, les agrumes, le lait, les abats. En outre, notre organisme est capable de le fabriquer. L’objectif est simple : avoir un taux d’inositol optimal et équilibré pour garantir les santés métaboliques et hormonales.

Le Myo-inositol Nutri&Co et les autres compléments à envisager en cas de SOPK

Chez Nutri&Co nous avons choisi de vous proposer un myo-inositol pur à 100 %, issu d’une fermentation végétale, et l’avons associé à de la vitamine B6 pour une action synergique sur la production hormonale et la régulation du métabolisme glycémique.

@nutriandco.com

Chez Nutri&Co, en tant qu’expert reconnu en micronutrition, se lancer à la recherche des candidats les plus prometteurs pour développer notre solution en matière de complément alimentaire nous a paru évident ! L’inositol s’impose comme l’actif majeur impliqué dans le traitement du SOPK. Nous avons donc cherché le meilleur sur le marché pour le rendre accessible au plus grand nombre sous sa forme la plus qualitative.

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  • Une formule composée uniquement de myo-inositol 100% pur et issu de fermentation végétale.
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  • Un format poudre idéal pour une prise quotidienne facilitée de 2 à 4 g, la dose pour laquelle des effets cliniques ont été observés.

Vos questions, nos réponses

Nos experts répondent à toutes vos questions.

Oui. Le SOPK n’est pas « seulement » un trouble de la fertilité : c’est aussi un syndrome métabolique. Il est associé à un risque accru de diabète de type 2, d’hypertension, de dyslipidémie, de maladies cardiovasculaires. Donc, un diagnostic et une prise en charge précoces peuvent réduire les complications à long terme.

Le SOPK peut compliquer la conception à cause des troubles de l'ovulation, mais il n'empêche pas la grossesse. Avec un suivi médical adapté et parfois des traitements inducteurs d'ovulation, de nombreuses femmes atteintes de SOPK deviennent mères. La patience et l'accompagnement sont essentiels.

Pas obligatoirement au début. Votre médecin traitant ou gynécologue peut poser le diagnostic et initier la prise en charge. L'endocrinologue devient utile en cas de résistance à l'insuline marquée, de diabète associé, ou si les symptômes persistent malgré les premiers traitements.

*Références :

Publications et études

Organisation mondiale de la santé (OMS), 2025, Syndrome des ovaires polykystiques 

Stein I.F. & Leventhal M.L., 1935, Amenorrhea associated with bilateral polycystic ovaries. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 29. 

CMAJ, Dason E.S., Koshkina O., Chan C. & Sobel M., 2024, Diagnostic et prise en charge du syndrome des ovaires polykystiques

Inserm, 2019, modifié 2024, Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) [Dossier thématique]. 

IJAR, Croze M., 2012, Un traitement chronique au myo-inositol améliore significativement la tolérance au glucose 

Endocrine Connections, 2017, Myo-inositol effects in women with PCOS: a meta-analysis of randomized controlled trials

Acta Academiae Medicinae Sinicae, 2017, Roles of Hypothalamic-Pituitary-Adrenal Axis and Hypothalamus-Pituitary-Ovary Axis in the Abnormal Endocrine Functions in Patients with Polycystic Ovary Syndrome, 39(5). 

Rédigé par l'équipe Nutri&Co

Notre équipe scientifique est composée d'un Diététicien, d'un Docteur en Sciences de la Nutrition d'Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments et d'un Naturopathe.

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