Les aliments à privilégier en cas de SOPK
Les aliments anti-inflammatoires sont les premiers alliés et levier à utiliser ! Deux objectifs : réduire l’inflammation et perdre du poids en cas de situation de surpoids ou d’obésité.
Dans la préparation de nos plats, on intègre au maximum les oméga-3 qui ont montré des effets bénéfiques sur l’équilibre hormonal (2) et la gestion de l’inflammation corporelle (3). Pour les trouver, on privilégie les huiles végétales, les poissons gras, les oléagineux, les graines de lin, les œufs et on n’hésite pas à faire une cure de compléments alimentaires pour compléter ses apports.
Autres aliments aux vertus anti-inflammatoires à adopter au quotidien : les fruits (framboises, myrtilles, fraises, groseille, etc.) et les légumes (brocoli, chou-fleur, chou, etc.) riches en fibres et en antioxydants, les légumineuses (les haricots et les pois secs ou les lentilles) et les céréales complètes.
En résumé, les aliments recommandés en cas de SOPK :
- les protéines végétales (lentilles, tofu, pois chiches) stabilisent la glycémie ;
- les fibres prébiotiques (avoine, poireau, ail, légumineuses) modulent l’inflammation via le microbiote intestinal ;
- les polyphénols (baies, thé vert, curcuma) aident à réduire le stress oxydatif ;
- les oméga-3 EPA/DHA, dont l’efficacité a été validée dans plusieurs méta-analyses sur le SOPK.
Ces approches améliorent l’énergie, diminuent les marqueurs inflammatoires et facilitent la perte de poids lorsqu’elle est nécessaire.
Les aliments à éviter en cas de syndrome des ovaires polykystiques
Pour limiter l'état inflammatoire de bas grade, la consommation de certains aliments inflammatoires est à contrôler et à limiter pour éviter les inconforts digestifs et/ou les coups de pompes après un repas trop riche, trop sucré ! Parmi eux : les produits transformés et riches en sucres raffinés, la viande rouge et grasse, les produits laitiers d’origine animale, les produits riches en gluten.