SOPK et prise de poids : comment limiter le surpoids ?

Comme si les symptômes inconfortables liés au SOPK n’étaient pas suffisants, prendre du poids en fait également partie !

 SOPK et prise de poids : solutions pour la limiter
Avec Elisa Duclos

Entre 40 à 80 % des femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques sont en situation de surpoids ou d’obésité. Un constat lourd de conséquences : l'aggravation des symptômes du syndrome dont la résistance à l'insuline, et l'exposition aux facteurs de risques de maladies cardiovasculaires et aux complications métaboliques. Sans oublier la mise en péril de la santé mentale, il est nécessaire d'agir !

Parmi les préconisations, une alimentation équilibrée, la micronutrition et la pratique d'une activité physique représentent des leviers pertinents et adaptés au quotidien. 

Sommaire
En bref
  • Le SOPK favorise la prise de poids via l'hyperandrogénie, la résistance à l’insuline et l'inflammation chronique.
  • Une alimentation anti-inflammatoire, riche en oméga-3 et en antioxydants, aide à rétablir l’équilibre hormonal.
  • Activité physique, gestion du stress et micronutrition améliorent les symptômes du SOPK.

Pourquoi le SOPK provoque-t-il une prise de poids ?

Loin d’être anecdotiques, la prise de poids du au SOPK et la difficulté (voire l’incapacité) à en perdre concernent une proportion de 53 à 74 % des femmes diagnostiquées (1).

Pourquoi je grossis, est-ce un symptôme du syndrome des ovaires polykystiques ? Qu'est-ce que le SOPK ?

Le SOPK, dysfonctionnement hormonal, se caractérise par la production excessive d’hormones mâles, une hypersécrétion des androgènes dont la testostérone. Et c’est bien le problème ! Les femmes en produisent naturellement mais en petite quantité qui n’impacte pas leur métabolisme énergétique. En cas de SOPK, cette sécrétion d'hormones mâles anormale peut entraîner un ensemble de symptômes dus au SOPK, dont un surpoids ou une obésité.

Et alors tout se complique, car ces situations de surcharge pondérale (surpoids et obésité) provoquent des problèmes de fertilité, de résistance à l'insuline et des problèmes métaboliques comme l’hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie … une aggravation des manifestations du SOPK.

Les causes de cette prise de poids : hormones, hyperandrogénie de la femme et résistance à l'insuline

Au cœur de ce cercle infernal du SOPK, un mécanisme : la surproduction d’androgènes favorise l’accumulation de graisses, et notamment au niveau de l’abdomen. On parle d’une répartition androïde des graisses, trait caractéristique des hommes (sous l’influence d’hormones mâles).

Cette adiposité est à l’origine d’une hypersinsulémie provoquant un blocage de la dégradation des graisses. A cela s’ajoute généralement dans le cas de SOPK, un état inflammatoire qui augmente la production ovarienne de la testostérone et favorise une résistance à l'insuline (70 % des femmes qui ont un SOPK).

Tous ces symptômes sont donc liés, et en faveur d’une accumulation adipeuse et d’une prise de poids. D’où l’importance de limiter cette prise de poids et d’essayer de perdre en masse corporelle pour mieux contrôler son SOPK.

Conseil de l’expert

La surcharge pondérale due au SOPK est particulière. Elle est localisée majoritairement au niveau du ventre ! On parle alors d’une répartition des graisses dite « androïde » ou en « pomme », caractéristique de la prise de poids masculine. Chez les femmes, classiquement, c’est plutôt au niveau des cuisses et des fesses que le stockage se fait.

À noter, toutes les femmes concernées par le SOPK ne sont pas en situation de surpoids ou d’obésité, certaines sont même maigres. Cela illustre toute la complexité de diagnostic de ce syndrome.

Elisa Duclos
Consultante spécialisée en santé féminine
Elisa Duclos

Comment réussir à perdre du poids efficacement ?

La prise de poids dans la vie des femmes souffrant de SOPK peut être très mal vécue, au-delà même des problèmes de cycle et de l’hyperandrogénie clinique. Une prise en charge s’impose pour améliorer le quotidien et préserver l’équilibre psychologique.

Définition d'une alimentation anti-inflammatoire ? 

En optant pour une alimentation anti-inflammatoire, l’objectif est de limiter l’inflammation de bas garde et la prise de poids.

Au jour le jour, c’est de consommer régulièrement des oméga-3 (huile végétales dont l'huile d'olive, poissons gras, oléagineux, graines de lin, œufs), de faire le plein d’antioxydants (curcuma, thé vert, cannelle, gingembre, fruits) et de ne pas oublier les fibres (céréales complètes, légumineuses, légumes).

Les compléments alimentaires peuvent-ils m'aider ?

De bons alliés sont à considérer : les compléments alimentaires. Une cure permet de s’assurer les apports nécessaires d’un nutriment d’intérêt.

Par exemple, l’inositol a montré dans de nombreuses études des effets positifs sur la glycémie, le cholestérol, la régulation des humeurs, la diminution de la production hormonale ovarienne des androgènes et la qualité de l’ovulation (2). Chez Nutri&Co, nous proposons le Myo-Inositol contenant un inositol de qualité pour une garantie d’efficacité.

Pour compléter les sources alimentaires d’oméga-3, une cure peut être pertinente. De même qu’une supplémentation en vitamine D est conseillée pour ses actions anti-inflammatoires et antioxydantes. Le magnésium peut quant à lui aider à la gestion du stress et à la régulation du taux de sucre dans le sang.

Quels traitements et solutions naturelles pour le SOPK ?

@nutriandco.com

Chez Nutri&Co, en tant qu’expert reconnu en micronutrition, se lancer à la recherche des candidats les plus prometteurs pour développer notre solution en matière de complément alimentaire nous a paru évident ! L’inositol s’impose comme l’actif majeur impliqué dans le traitement du SOPK. Nous avons donc cherché le meilleur sur le marché pour le rendre accessible au plus grand nombre sous sa forme la plus qualitative.

Responsable de la valorisation scientifique chez Nutri&Co

Le Myo-inositol Nutri&Co et les autres compléments à envisager en cas de SOPK

Chez Nutri&Co nous avons choisi de vous proposer un myo-inositol pur à 100 %, issu d’une fermentation végétale, et l’avons associé à de la vitamine B6 pour une action synergique sur la production hormonale et la régulation du métabolisme glycémique.

Myo-inositol Nutri&Co
  • Une formule composée uniquement de myo-inositol 100% pur et issu de fermentation végétale.
  • Avec de la vitamine B6 en synergie pour l’activité hormonale et la régulation du métabolisme
  • Un format poudre idéal pour une prise quotidienne facilitée de 2 à 4 g, la dose pour laquelle des effets cliniques ont été observés.

Vos questions, nos réponses

Nos experts répondent à toutes vos questions.

L’activité physique est bien évidemment à favoriser sous n’importe quelle forme, tant qu’elle apporte suffisamment de plaisir pour être durable. Parfois 30 minutes par jour suffisent ! De plus, le sport permet de contribuer au bien-être mental, indispensable en cas de SOPK, en plus de favoriser la perte de poids. L'ensemble de ces paramètres permet d'espérer une amélioration des symptômes liés au SOPK dans le cas d'une activité physique significative et régulière.

La perte de poids ne permettra pas de traiter le SOPK, puisqu'aucun traitement spécifique n'existe aujourd'hui ! Mais elle peut en améliorer les symptômes. Pour les femmes ayant un IMC supérieur à 25, perdre 5 à 10 % de poids corporel permet de réguler les cycles menstruels, la production d’androgènes et d’optimiser la fertilité. En revanche, pour les femmes dont l’IMC est inférieur à 25, la perte de poids n’engendre pas nécessairement d’amélioration de ces symptômes.

La prise de poids seule, même en cas d'obésité abdominale, ne suffit pas à prédire la survenue d'un syndrome des ovaires polykystiques. Aujourd’hui, il est accordé scientifiquement que pour être posé, le diagnostic du SOPK nécessite au moins deux des trois signes suivants, les critères de Rooterdam :

  • Une hyperandrogénie clinique ou biologique ;
  • Des troubles du cycle menstruel (absence totale de règles, irrégularités) ;
  • Une anomalie ovarienne observée à l'échographie (surnombre de follicule ou hypertrophie ovarienne).
*Références :

Publications et études

(1) CMAJ, 2025, Diagnostic et prise en charge du syndrome des ovaires 

(2)  European Review for Medical and Pharmacological Sciences, 2014, Inositol: history of an effective therapy for Polycystic Ovary 

World Health Organization (WHO), 2025, Polycystic ovary syndrome — Fact sheet. 

Stein I.F. & Leventhal M.L., 1935, Amenorrhea associated with bilateral polycystic ovaries. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 29. 

Dason E.S., Koshkina O., Chan C. & Sobel M., 2024, Diagnosis and management of polycystic ovarian syndrome. CMAJ, 196(3), E85–E94. 

Inserm, 2019, Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) [Dossier thématique]. 

Rédigé par l'équipe Nutri&Co

Notre équipe scientifique est composée d'un Diététicien, d'un Docteur en Sciences de la Nutrition d'Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments et d'un Naturopathe.

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Elisa Duclos
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