Lactoferrine dans l'alimentation

Le foie est un organe essentiel de notre corps, puisqu’il joue un rôle crucial dans la digestion, le métabolisme des graisses et la détoxification. Pour maintenir une bonne santé hépatique, il est important d'adopter une alimentation équilibrée en privilégiant certains aliments et en évitant d'autres. Dans cet article, nous allons explorer les aliments à inclure dans vos menus détox, ainsi que les aliments à éviter. Nous verrons également quels sont les compléments alimentaires qui peuvent contribuer à booster la santé de votre foie.

Qu'est-ce que la lactoferrine ?

La lactoferrine est une protéine, ou glycoprotéine, de la famille des métalloprotéines et des transferrines. Autrement dit elle joue un rôle de transporteur du fer, ce qui lui donne une importance essentielle dans l'organisme. Redécouverte en 1960, la lactoferrine a d'abord été considérée comme un chélateur du fer (qui capture le fer). Ainsi, elle protège le corps humain de nombreuses infections liées à des bactéries ayant besoin du fer pour se développer. A ce sujet, il existe d'ailleurs deux types de lactoferrine. Il s'agit d'une part de l'hololactoferrine qui transporte des atomes de fer jusqu'à saturation et l'apolactoferrine qui en contient peu. Cette dernière forme est bioactive car elle est capable de se charger en fer dans l'organisme. Elle est aussi sensiblement identique à celle que l'on retrouve dans le lait maternel, en particulier le colostrum, le premier lait maternel reçu par le nourrisson.

Des propriétés anti-bactériennes, virales et parasitaires qui booste l'immunité

De part sa relation complexe avec le fer, elle participe à l'immunité du corps humain en neutralisant d'éventuelles bactéries pathogènes de manière active. Son implication dans la régulation du système immunitaire (bactéries, virus, parasites, champignons...) et la croissance des os, mais encore comme agent protecteur contre certains cancers, font partie des dernières découvertes scientifiques. Cependant, l'importance et la fonction précises de cette protéine ne sont toujours pas totalement élucidées à ce jour. Retrouvez également notre article sur les bienfaits de la lactoferrine.

Une protéine présente dans le lait maternel...

Ce que nous en savons de manière plus certaine est lié au système immunitaire chez le nourrisson où elle joue un rôle essentiel. En effet, la lactoferrine est présente en forte quantité dans le lait maternel et le colostrum, relativement aux autres peptides et immunoglobulines. Ainsi, elle entre dans la composition des protéines et polypeptides du lactosérum nécessaires à la neutralisation des éléments pathogènes chez le jeune enfant. A cet âge, leur système immunitaire n'est pas encore suffisamment solide pour défendre l'organisme. De manière plus significative encore, le colostrum apporte entre 4 à 7 fois plus de lactoferrine par rapport au lait maternel lui-même.

Une glycoprotéine retrouvée dans la protéine du lactosérum du lait

Cela étant, la découverte de la lactoferrine date de 1939 où elle fut tout d'abord isolée dans le lait de vache. Il s'agit d'ailleurs du principal aliment de l'alimentation humaine contenant une quantité significative de cette protéine. Naturellement, certains produits laitiers apportent également de la lactoferrine en petite quantité. Glycoprotéine complexe, elle est composée d'une chaîne de près de 700 acides aminés dont 34% d'acides aminés essentiels. Elle fait partie des éléments protéiques bioactifs du lactosérum. Depuis 2001, elle bénéficie du statut américain GRAS (Generally Recognized As Safe ou Généralement Reconnu comme Sûr), qu'il s'agisse de nutrition sportive, fonctionnelle ou infantile. Sur le continent européen, la lactoferrine issue du lait de vache peut être ajoutée dans les produits laitiers et le lait des nourrissons depuis de nombreuses années. L'ajout de cette glycoprotéine à des préparations alimentaires pour les nourrissons n'entrainerait pas d'effet négatif sur l'assimilation du fer. Malheureusement, ces produits alimentaires enrichis restent très rares.

Quels aliments contiennent de la lactoferrine ?

Les aliments contenant de la lactoferrine sont peu nombreux. Le lait de vache et ses dérivés sont les seuls aliments de l'alimentation humaine à en contenir. Hormis le lactosérum (aussi appelé petit-lait), nous retrouvons cette protéine dans les yaourts, les fromages et le Kéfir. La lactoferrine bovine, celle du lactosérum de lait de vache, présente un intérêt tout particulier dans l'alimentation humaine puisqu'elle est très similaire à la lactoferrine humaine du lait maternel. Si la lactoferrine est retrouvée dans le fromage, cette protéine est détruite au-delà d'une température de 60°C. Il est donc peu probable de la retrouver dans les fromages et produits laitiers pasteurisés. Seuls les fromages à base de lait cru contiennent de la lactoferrine. Le processus de pasteurisation à haute température reste cependant une précaution sanitaire suivie par la majorité des fabricants de l'agro-alimentaire. 

Les fromages au lait cru contiennent de la lactoferrine

Les fromages au lait cru proviennent d'une source laitière qui n'a pas été chauffée au delà de 40°C avant sa fabrication. Sinon, il s'agirait d'un lait thermisé ou pasteurisé. En l'absence de chauffage du lait, la plupart des micro-organismes présents dans la source laitière sont préservés. Cependant, les risques de contamination bactérienne (salmonelle, listeria, Escherichia coli...) existent lorsque les précautions sanitaires de fabrication sont insuffisantes. Ces bactéries sont potentiellement néfastes à la santé des personnes fragiles et des enfants. La législation française recommande aux enfants de moins de 5 ans ainsi qu'aux femmes enceintes et aux personnes fragiles sur le plan immunitaire de ne pas consommer de lait cru ou de fromages issus du lait cru.

Il existe de nombreuses sortes de fromages au lait cru de vache, de brebis ou de chèvre, la France étant l'un des pays les plus riches en variétés de fromages au monde. Citons par exemple le Camembert que tout le monde connait mais aussi le Reblochon, la Tomme de Savoie, le fameux Roquefort ou certains fromages moins connus comme le Curé nantais, le Beaufort, l'Emmental de Savoie ou le Comté. La Tomme de chèvre, la buchette fermière, le Crottin de Chavignol ou le Bleu de Gex peuvent aussi être cités. Naturellement, il en existe beaucoup d'autres. Le kéfir, une boisson de lait fermenté et autres yaourts fabriqués à partir de lait cru, apportent aussi de la lactoferrine et des probiotiques.

Les laits infantiles sont-ils enrichis en lactoferrine ?

Nous savons que la lactoferrine est présente dans le lait maternel (plus ou moins 1 à 2 grammes par litre) et bien plus encore dans le colostrum (jusqu'à 7 grammes/litre). Parmi d'autres, cette protéine contribue à la prévention contre les infections chez le nourrisson. Statistiquement, l'allaitement maternel réduirait le risque d'infections de près de 60%. 

Cette transferrine présente de nombreux avantages pour la santé des jeunes enfants. Si le colostrum contient peu de fer, la quantité élevée de lactoferrine qu'il contient permet son assimilation de manière bien plus élevée. Entre autres bienfaits, elle présente un effet anti-bactérien, anti-parasitaire et anti-viral chez les très jeunes enfants. Ainsi, cette transferrine est connue pour sa capacité à protéger les tous petits contre le virus de l'herpès, de l'hépatite, du VIH et des virus vecteurs d'infections respiratoires. Mais malgré ces bienfaits démontrés sur la santé des nourrissons, une large majorité de laits infantiles ne contiennent pas de lactoferrine ajoutée.

Pourquoi consommer des aliments qui contiennent de la lactoferrine ?

La recherche scientifique a mis en lumière de nombreuses raisons pour lesquelles la consommation d'aliments contenant de la lactoferrine serait favorable à la santé des enfants mais aussi à celle des adultes. D'une part, le fait qu'elle transporte le fer contribue grandement à ses propriétés. Si elle participe à la neutralisation des agents pathogènes en les privant du fer nécessaire à leur croissance, elle favorise aussi son assimilation par les intestins en agissant comme un transporteur efficace à travers la membrane intestinale (1). En outre, elle neutralise le fer libre, un composé toxique car fortement oxydant. A cette fin, traiter l'anémie avec de la lactoferrine pourrait donc avoir du sens.

Sur le plan immunitaire, elle est surtout connue pour son potentiel anti-bactérien, antifongique (infections par les mycoses), anti-viral et anti-inflammatoire. Des études cliniques ont clairement démontré que la lactoferrine pouvait bloquer le développement de souches bactériennes ou la pénétration de virus à l'intérieur des cellules. En outre, cette protéine du lactosérum agit aussi de manière directe sur le système immunitaire et les cellules qui le constitue comme les Natural Killers (NK), les macrophages et les neutrophiles (2, 3, 4).

Les apports alimentaires sont-ils suffisants ?

A moins de consommer des quantités gargantuesques de lait cru et de fromages, il est fort peu probable que vous puissiez bénéficier d'un apport nutritionnel vraiment significatif de lactoferrine. La Whey des sportifs de la musculation n'en contient certainement que très peu étant donné que la source laitière aura été pasteurisée. 

Si vous désirez inclure cette protéine dans votre alimentation quotidienne, un complément alimentaire reste la seule solution réaliste. A cette fin, chez Nutri&Co nous avons développé Lactoferrine qui, comme son nom l'indique, vous apporte 200 mg de lactoferrine pure et brevetée Proferrin®.

Nous avons choisi Proferrin® en raison de sa qualité de fabrication et sa richesse nutritionnelle, étant donné qu'elle ne contient pas de protéine dénaturée. Avec une biodisponibilité élevée, Proferrin® est bioactive puisqu'elle est composée d'apolactoferrine, telle que retrouvée dans le lait maternel. Et comme un bienfait n'arrive jamais seul, Lactoferrine de Nutri&Co vous apporte de la riboflavine, une vitamine du groupe B impliquée dans le métabolisme des muqueuses digestives. De la vitamine B6 a également été ajoutée, étant donné son rôle reconnu sur le fonctionnement normal du système immunitaire.